TP 2 - ppa6015

Il fournira à l'élève les outils nécessaires pour analyser les mécanismes de
contrôle contribuant à l'équilibre dynamique de l'organisme et pour comprendre
le fonctionnement physiologique des systèmes cardiovasculaire, lymphatique,
respiratoire, digestif et nerveux. 1.4 Les caractéristiques des étudiants. La
moyenne ...

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TP 2 1. Introduction et mise en contexte La première étape de ce deuxième travail consiste à introduire une
séquence d'apprentissages d'un cours spécifique du niveau collégial. Bien
que quelques uns des membres de notre équipe n'aient jamais eu la nécessité
de recourir à des notions de physiologie cardiovasculaires, la section du
cours qui fera l'objet de notre travail consistera en la physiologie
cardiaque, c'est-à-dire tout ce qui a trait au fonctionnement du c?ur
humain, à partir du fonctionnement des cellules du muscle cardiaque jusqu'à
la détection de pathologies reliées à un dysfonctionnement du c?ur. Nous
croyons que le sujet est approprié car il peut impliquer des notions de
mécanismes physiques ou électrophysiques du c?ur (électrocardiogramme), ce
qui plaira sans doute au seul homme du groupe, lui-même spécialiste en
génie physique. 1.1 Présentation du programme
La séquence d'apprentissage sélectionnée fait partie du cours de
«Physiologie humaine et homéostasie I» (101-046-RO)[1] qui est à la
deuxième session du programme d'«Acuponcture» (112.AO). L'acuponcture (ou
acupuncture) est un mot latin qui provient des termes acus, « aiguille » et
pungere, « piquer ». Cette médecine traditionnelle chinoise ne date pas
d'hier ! L'acupuncture remonte au 2e siècle avant JC. En 1822, elle sera
interdite par l'Empereur de Chine, comme obstacle au progrès de la
médecine. Siècle après siècle, l'acuponcture a été à maintes reprises
successivement acceptée et proscrite. Les raisons de ces nombreuses
condamnations ont principalement été reliées au manque de connaissances
scientifiques, c'est-à-dire de notions physiologiques et anatomiques, de
ceux qui la pratiquaient. Bien que l'acuponcture soit de mieux en mieux
acceptée au Québec, les occidentaux sont des juges sévères. Ces derniers
exigent, et avec raison, des acuponcteurs sérieusement formés et plus
connaissants des notions de physiologie et d'anatomie humaine.
1.2 Description du cours et de sa place dans le programme
Ce cours de formation spécifique est offert à la deuxième session du
programme d'acuponcture. La réussite du cours de «Physiologie humaine et
homéostasie I (101-046-RO)» est obligatoire pour suivre le cours
«Physiologie humaine et homéostasie II (101-056-RO)» qui est dispensé à la
troisième session du programme. Les sujets traités seront une suite logique
à ceux élaborés dans le cours d' «Anatomie humaine en acuponcture (101-034-
RO)» offert à la session précédente.
La période d'enseignement choisie se situe au milieu de la session,
tout juste avant l'examen de mi-session. Les étudiants auront préalablement
survolé les principaux mécanismes du corps humain, la chimie du vivant, la
morphologie et la physiologie cellulaire, la distinction entre les
différents types de tissus avec lesquels les organes sont constitués et
finalement, la structure du c?ur. En équipes de cinq, les élèves auront eu
à disséquer, sous l'égide de l'enseignant, un c?ur de b?uf. Le fait d'avoir
vu l'anatomie du c?ur avant de connaître les fonctions physiologiques de ce
dernier permettra probablement aux élèves de mieux comprendre les notions à
venir. Bref, dans ce contexte, le concret précédera l'abstrait. Par
conséquent, les élèves pourront établir une relation entre les
connaissances antérieures et les nouvelles informations générées par
l'enseignement sur la physiologie cardiaque[2]. 1.3 Description de la compétence
Ce cours contribue au développement de la compétence ministérielle
d' «Analyser sur le plan physiologique les données relatives à l'état de
santé de la patiente et du patient». Ainsi, le cours de «Physiologie
humaine et homéostasie I» permettra à l'élève d'établir des liens entre les
structures anatomiques et l'ensemble des principales fonctions des systèmes
physiologiques humains. Il fournira à l'élève les outils nécessaires pour
analyser les mécanismes de contrôle contribuant à l'équilibre dynamique de
l'organisme et pour comprendre le fonctionnement physiologique des systèmes
cardiovasculaire, lymphatique, respiratoire, digestif et nerveux.
1.4 Les caractéristiques des étudiants
La moyenne d'âge des étudiants de ce cours est d'environ 26 ans. Dans
ce programme, la direction du Cégep de Rosemont n'accepte pas les
finissants du secondaire. On juge que, pour suivre un tel programme dont la
finalité mène à la pratique d'un métier qui implique la santé de la
population, les étudiants doivent être suffisamment matures. 1.5 Les problématiques d'apprentissage
Une des problématiques d'apprentissage soulevée dans ce cours concerne
le fait que les élèves perçoivent mal le transfert des connaissances
acquises dans ce cours à leur domaine professionnel. Bien que ces cours de
«Physiologie humaines et homéostasie» soient spécifiques à la formation du
programme technique d' «Acuponcture», ils diffèrent grandement des autres
cours reliés de plus près à la formation de cette médecine traditionnelle
chinoise. Souvent jugés plus «scientifiques» et plus «complexes» que les
autres cours, ces cours de «Physiologie humaine et homéostasie» sont d'une
importance capitale car ils permettent au futur acuponcteur de bien saisir
les enjeux et conséquences de ses actes sur l'ensemble du fonctionnement du
corps humain. Bien que ce cours soit d'un degré de difficulté élevé, les
élèves n'en sont pas plus motivés. L'enseignant de ce cours devra utiliser
des exemples pertinents et propices au métier d'acuponcteur s'il veut
stimuler adéquatement l'intérêt des élèves pour le cours. Une des solutions
à ce problème serait de rendre les élèves actifs, de manière à ce qu'ils
puissent développer les connaissances nécessaires à leur métier, soit les
connaissances déclaratives, procédurales et conditionnelles. Une seconde
problématique observée concerne la différence dans la provenance sociale et
académique de chacun des étudiants du cours. L'une des membres de notre
équipe l'a elle-même constaté lors de son stage en enseignement dans le
cadre du cours PLU 6035. Bien que les étudiants proviennent pour la
majorité d'un programme post-secondaire et qu'ils soient dans l'âge adulte,
il s'avère difficile d'adapter l'enseignement du cours à un niveau adéquat
pour tous. L'expérience de vie qu'ils ont acquis diffère d'un individu à
l'autre. Par exemple, une infirmière aura l'avantage de connaître davantage
les notions de physiologie cardiaque qu'un individu ayant une formation en
chimie analytique. De plus, la provenance ethnique peut aussi augmenter le
niveau de difficulté de l'enseignement. Un exemple approprié serait la
perception de l'acuponcture par un élève chinois par rapport à celle d'un
élève québécois. En Chine, l'acuponcture est depuis longtemps partie
intégrante de la médecine. Dans ce pays, un acuponcteur est un médecin. Au
Québec, bien que cette méthode de traitement gagne en popularité, elle
tarde à se faire accepter pleinement au sein de la société. Il sera donc
difficile pour l'enseignant de faire valoir les vertus de cette médecine
traditionnelle chinoise à tous les apprenants tout en faisant ressortir
l'importance de connaître la physiologie cardiovasculaire. 2. Extrait du cours choisi
La première section de l'activité d'apprentissage est une
démonstration d'un électrocardiogramme (ECG) de la part des enseignants.
Ces derniers feront la démonstration, en direct devant les élèves, au moyen
d'un vrai ECG. Ils mentionneront ainsi, tout au long de la démonstration,
les points importants à observer ainsi que la procédure à adopter. Dans la
deuxième section, les étudiants se rendront au laboratoire d'informatique
afin d'effectuer une recherche sur l'ECG. Ils effectueront leur recherche
sur le web par l'entremise de sites spécialisés ou dans des bases de
données informatisées que renferment les bibliothèques virtuelles
accessibles en ligne. Dans la troisième section, les élèves pourront
s'exercer avec un ECG virtuel. En effet, à l'aide d'un logiciel qui
s'exécute dans la fenêtre d'un navigateur, un «applet», les élèves
manipuleront virtuellement les électrodes sur un patient virtuel, liront un
ECG fictif et seront placés dans des situations de lectures problématiques
diverses. Finalement, la dernière section concernera la rédaction d'un
rapport de laboratoire. Les élèves devront être en mesure de faire une
synthèse de leurs connaissances. Le rapport de laboratoire demandé devra
convenir à la méthode scientifique[3] et contenir tous les éléments de
compréhension qui auront été vus dans le laboratoire.
3. Intentions de formation L'objectif intégrateur de la leçon vise à ce que les élèves puissent
décrire et comprendre tous les mécanismes physiologiques nécessaires à
l'interprétation d'un ECG. Au terme de cette séquence, les élèves seront
aptes à interpréter de manière juste et rigoureuse le résultat d'un ECG en
se basant sur les thèmes abordés. Les principaux objectifs d'apprentissages
visés pour l'évaluation sommaire et formative sont au nombre de quatre.
Premièrement, les élèves seront capables de comprendre la nécessité
d'irriguer le muscle cardiaque puis pourront décrire comment ce même
processus se déroule. Deuxièmement, les élèves comprendront la physiologie
du c?ur proprement dite, c'est-à-dire qu'ils se rappelleront les propriétés
du muscle cardiaque puis se pencheront sur le mécanisme et le déroulement
de la contraction du c?ur (Marieb, 1999, chapitre 19). Troisièmement, les
élèves dev