SOMMAIRE Akoéman 1 Ambam 3 Angossas 5 Atok 10 Awaé 12 ...

Groupes ethniques : Maka Bebend et quelques ressortissants du grand Nord
camerounais. Le district érigé en Arrondissement dispose de 25 villages tous
relevant du canton Maka Babang qui contient 55 villages dirigés par un chef du 1
er degré nommé par arrêté présidentiel. On est bien surpris en y arrivant, après
avoir ...

Part of the document

SOMMAIRE Akoéman 1
Ambam 3
Angossas 5
Atok 10
Awaé 12
Awing 13
Bafia 15
Bafou 18
Bafoussam 19
Baham 20
Bakou 24
Bana 26
Banja 28
Banganté 31
Bangourain 34
Bangué 35
Banguem 37
Bankim 39
Bare Baken 43
Bacheo 49
Batié 53
Batoufam 55
Batouri 57
Batsenga 59
Bertoua 67
Betare Oya 71
Biamesse 73
Bibemi 74
Bipindi 77
Biyouha 80
Bokito 85
Bonaberi 88
Bonayamsi 93
Bonjo
Botmakak 93
Bum 97
Buea 98
Campo 100
Dargala 104
Diang 108
Dibombari 110
Lokoundjé 116
Dimako 117
Dizangué 123
Djoum 126
Douala 128
Dzeng 130
Dzigui Lao 133
Ebebda 137
Ebolowa II 140
Ebolowa 142
Eboné 146
Edéa 147
Ekali II 152
Ekoudou 154
Elig Mfomo 157
Endom 131
Eseka 167
Esse 174
Evodoula 176
Figuil 179
Foumbot 181
Guider 184
Kadang 186
Kaélé 287
Kaya 188
Kekem 188
Kentzou 1890
Kobdombo 193
Kousséri 196
Kribi 201
Kumba 209
Kyè Ossi 211
Lagdo 212
Lembé Yezoum 213
Lindoi 215
Lokoundjé 216
Lolodorf 1218
Lom Pangar 224
Loum 225
Ma'an 227
Makak 231
Mamfé 235
Maroua 235
Massock Songloulou 244
Matomb 252
Mbanga Pongo 254
Meiganga 256
Melong 259
Memvele 269
Mengang 264
Mengong 265
Menji 267
Minta 272
Mobilong 274
Mombo 274
Monatélé 279
Mora 281
Mouanko 282
Mouken 285
Mouko 285
Ndikinemeki 286
Ndom 288
Ngambe 283
Ngang-Ha 297
Ngaoundéré 298
Ngong 306
Nguelemendouka 310
Niete 316
Nkoabang 217
Nkolfoulou 318
Nkolmetet 320
Nkongsamba 321
Nkoteng 327
Ntui 329
Obala 334
Obili 340
Okola 342
Okoukouda 343
Otélé 343
Penka Michel 349
Poli 350
Pouma 353
Roum 357
Sa'a 357
Salapoumbé 361
Sangmelima 363
Santchou 371
Soa 376
Souza 378
Tiko 382
Touroua 384
Yabassi 388
Yagoua 389
Yaoundé 393
Yokadouma 399
Zoétélé 401 PREFACE de Eméran ATANGANA ETEME Le village est la cellule de base de la vie sociale, le point de
rattachement majeur de chacun. C'est la première famille politique de
l'homme. Il est antérieur à la constitution de l'Etat. La ville n'est que
le niveau de développement suprême du village. Mettre en réseau les données des villages et des villes du pays dans
un ouvrage, c'est sublimer l'économie nationale qui s'élève d'une économie
inconsciente en une économie consciente; c'est sortir du jourdainisme
économique antérieur à une économie juste. Un Etat comme le Cameroun ne contient pas un peuple, mais deux cents
qui diffèrent par la conception de la vie, de la mort, par la façon et le
moment d'organiser les obsèques, par le système de parenté. Il va de soi
que dans ces conditions, l'attitude à adopter face à un phénomène dépend de
la localité. La connaissance de la donnée ou de la contrainte locale avant
un voyage, facilite le déroulement du voyage. La connaissance de la
disposition des choses dans une localité à visiter contribue à minimiser
l'incertitude. C'est ce que j'appelle l'économie juste, débarrassée des
déperditions. La construction des objectifs se fait par la connaissance d'attentes,
lesquelles résultent d'un certain nombre d'indicateurs indiquant les signes
du manque ou du . A partir de ces indicateurs, on peut formuler les
objectifs. Si l'indicateur est la route bitumée, l'objectif est d'avoir
partout des routes bitumées. Si l'indicateur est le nombre de villages
desservis en électricité ou en téléphone, l'objectif est le développement
local. En tout état de cause, les indicateurs ne sont que l'expression ou
le symptome des objectifs.
De A comme Afanloum à Z comme Zoetele, ce hors serie ne prétend pas
tout apprendre au lecteur, mais s'efforce d'apporter une réponse à un
maximum de questions sur les villages et villes du Cameroun. A ABANG MINKO'O |Tous les samedis |Banane plantain, |
| |Patate douce, bâton de manioc, manioc, macabo, |
| |plantain |
Afanloum : Accessibilité A partir de Yaoundé : Gare routière Mimboman-Terminus ou face stade
omnisport Distance 82km A partir d'Esse : Voyage recommandé en mototaxi Coût du transport : 1000 francs Yaoundé-Esse Esse-Afanloum : 1500 francs Etat de la route : non bitumée Hébergement : Aucune structure 1993 : Création du district d'Afanloum 1995 : Création de la Commune Superficie : 170km2 Population : environ 5000 habitants Groupes ethniques : Mvele avec comme clans : Djom, Yemba, ebanga, Evoundja,
Eba'a, Ebemla. Statut C'est un ancien district du département de Mefou et Afamba, située
à moins d'une centaine de kilomètres de Yaoundé. origine du nom Afanloum renvoie à « une forêt touffue et riche, qui abritait
beaucoup de sangliers... » Limites territoriales Cette unité administrative est mitoyenne du district
d'Edzendouan au Nord-Est, de l'arrondissement d'Esse au Sud, Mbandjock et
Lembe Yezoum au Nord. Il est difficile aujourd'hui de maquiller les faiblesses de cette
localité, dont l'habitat, au centre urbain, se limite à une poignée de
maisons. Dans les environs, aucune réalisation attrayante pouvant retenir
le regard du visiteur. Si le réseau de distribution d'eau potable est à
renforcer, celui de l'énergie électrique attend encore d'être mis en place.
Le gouvernement fait cependant des efforts, palpables, dans le domaine de
l'éducation, avec la création d'établissements scolaires, dont le collège
d'enseignement secondaire, qui accueille, cette année, cinquante six
élèves. Les mêmes efforts sont à fournir, en ce qui concerne la dotation en
médicaments du centre de santé, et l'affectation, en son sein, d'un
personnel qualifié. Comme si elle voulait montrer son côté véritablement rural, la petite
agglomération propose, en permanence, un spectacle amusant de divagation
des bêtes. Ces dernières détruisent les plantes et, dès la tombée de la
nuit, elles vont, l'?il clos, ruminer dans les salles de classe... AKO AKOEMAN Accessibité Yaoundé (Mvan) - Mbalmayo : 500 F Cfa. Gare routière de Mbalmayo - Akoéman : 1 000 F Cfa Route non bitumée (sur 22 Km, embranchement après le pont sur le So'o) Distance : 43 Km de Mbalmayo Statut administratif : chef lieu d'arrondissement du même nom Date de création : 24 avril 1995 par décret présidentiel Population : environ 12 000 habitans Principal groupe ethnique : Bene C'est un coin un peu difficile d'accès, il faut l'avouer. Coupé de
Nkolmet et par sa route principale, Akoéman a su trouver les solutions
intermédiaires. Si vous voulez provoquer un accouchement, ne cherchez plus. Foncez à
Akoéman. En fait, foncez sur la route d'Akoéman. Cahots par ci, secousses
par là, il n'y aura plus qu'à tendre les mains pour recevoir le nouveau-né.
La route qui mène à Akoéman, que d'aucunes ont vite fait d'appeler piste
cacaoyère, est un chemin sinueux et étroit. Où les branches des arbres en
bordure vous tutoient, vous chatouillent et parfois, avec la vitesse, vous
envoient des gifles retentissantes. On s'y engage à un embranchement, juste
après le pont sur la rivière So'o. Après une vingtaine de kilomètres sur le
bitume, il faut en parcourir une autre, avant de déboucher à Akoéman. Une
bourgade comme on en compte de nombreuses au pays. Mais avec une certaine
joie de vivre qui se déage des couleurs vives du sol sabloneux. Quand il
n'a pas plu bien sûr. Et un peu comme au bout du monde, on arrive à
Akoéman, qui pourrait vouloir dire : le bout du rocher, là où la pierre se
termine, là où on a barré la route aux allemands. Akoéman est une presqu'île, encerclée par la rivière Fala, qui
constitue la limite naturelle avec Ngoulemakong et Mengueme. A l'entrée
Nord, c'est la So'o qui tient lieu de frontière avec la commune de
Mbalmayo. La commune est en cours d'électrification, un projet qui prend beaucoup
trop de retard, au goût de tous, maire et concitoyens. Il est aussi prévu
l'aménagement d'une vingtaine de puis, et bien d'autres projets. Tout ceci
va être rendu réalisable grâce à l'énergie débordante du maire qui a décidé
de prendre sur lui, la modernisation du district d'Akoéman. La commune
compte une bibliothèque communale, une cité municipale pour le logement des
employés, un marché qui n'a rien à envier à celui du Mfoundi, à Yaoundé. Akonolinga Ressources humaines
ProfesseurRobert NKILI, Ministre du Travail et de la Sécurité Sociale ;
Boniface NGOA NKOU, DG SIC ;
BEKOLO MBANG, Directeur SOCAEPE ;
Pius ONDOA, Ancien ministre
Akom II Département de l'Océan Province du Sud Date de création de la sous-préfecture : 1962 Nombre d'habitants : 25000 environ Maire de la commune : Mme Eva Minette Communes voisines : Commune rurale de Nyete, Commune rurale de Kribi,
Commune rurale d'Ebolowa, Commune rurale de Bipindi Principaux villages : Biyeng, Nkolmekak, Assok, Bibouleman, Adjap, Mvie,
Akom III Principaux clans : Essakoe, Ndong Yendjok, Esambita, Esangok, Biyeng,
Yemeyema, et pygmées Bagyelis Attractions : Parc naitonal de Campo Ma'a Akom II. Mme Minette Eva Le pays oubli de Martin Paul Samba Le chef-lieu de l'arrondissement dont est originaire Mebenga M'Ebono,
plus connu sous le nom de Martin Paul Samba. « Il n' ya rien à Akom II. Pas
de route, pas d'eau potable, pas de téléphone, pas de journaux, pas de
radio, rien, rien, mais alors rien !». Difficile de contredire le constat
de l'édile. Le centre-ville ressemble à un gros village. Hormis la sous-
préfe