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Pour corriger ces effets et maîtriser la croissance des salaires, les autorités ..... de
37 pays industrialisés et corrigé des coûts salariaux unitaires dans le secteur .....
Dans le cadre d'un exercice d'évaluation mutuelle, les autorités belges ont ......
Corrado, C., Haskel J. et Jona-Lasino, C. (2014), Knowledge Spill-overs, ICT and
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Table des matières
SYNTHÈSE 1
1. Contexte: situation et perspectives économiques 5
2. Déséquilibres, risques et ajustements 18 2.1 Compétitivité, tendances et résultats 18
2.2. Coûts de la main-d'?uvre 27
2.3. Environnement de l'innovation et des entreprises 34
2.4. Endettement 42
2.5. Matrice d'évaluation aux fins de la procédure concernant les
déséquilibres macroéconomiques 49 3. Autres problèmes structurels 52 3.1 Marchés du travail, politiques sociales, compétences et éducation
52
3.2. Fiscalité 62
3.3. Transport, énergie et environnement 68 A. Tableau récapitulatif 72
B. Tableau de bord PDM 79
C. Tableaux standard 80
Liste des tableaux 1.1. Principaux indicateurs économiques, financiers et sociaux - Belgique
16
2.5.1. Matrice d'évaluation aux fins de la PDM(*) - Belgique 50
3.1.1. Taux d'emploi en Belgique et dans l'UE pour différents groupes
de la population active 52
B.1. Tableau de bord PDM pour la Belgique 79
C.1. Indicateurs du marché financier 80
C.2. Indicateurs relatifs au marché du travail et indicateurs sociaux
81
C.3. Indicateurs relatifs au marché du travail et indicateurs sociaux
(suite) 82
C.4. Indicateurs relatifs à la politique structurelle et à l'environnement
des entreprises 83
C.5. Croissance verte 84 Liste des graphiques 1.1. Ventilation de la croissance du PIB réel 5
1.2. Contribution à la croissance de la valeur ajoutée (en %) 5
1.3. PIB réel par habitant 6
1.4. Ventilation de la croissance potentielle 7
1.5. Inflation sous-jacente (% de variation en glissement annuel) 7
1.6. Croissance de l'emploi (% net de variation en glissement annuel,
salariés uniquement) 8
1.7. Composition des variations nettes de l'emploi 9
1.8. Balance courante: composition dans le temps 9
1.9. Balance des biens: ventilation de la croissance 10
2.1.1. Parts de marché à l'exportation de biens 18
2.1.2. Dynamisme du marché et compétitivité des exportations de biens
pour les dix premiers pays (2000-2014) 19
2.1.3. Dynamisme du marché et compétitivité des exportations de biens
pour les douze principaux secteurs (2000-2014) 19
2.1.4. Intégration dans les chaînes de production internationales
(2011) 20
2.1.5. Composition de la part de valeur ajoutée nationale dans les
exportations brutes (2011) 20
2.1.6. Estimation de la qualité des produits (biens exportés) 22
2.1.7. Données trimestrielles sur les coûts horaires de la main
d'?uvre (% d'évolution, en glissement annuel; secteur des entreprises)
22
2.1.8. Écart de niveau de coût salarial unitaire: la Belgique par
rapport à l'Allemagne, à la France et aux Pays-Bas 23
2.1.9. Taux de change effectif réel 24
2.1.10. Évolutions des composantes des coûts salariaux unitaires (2001-
2014) 25
2.2.1. Évolution prévue du taux réel des cotisations sociales des
employeurs en pourcentage des salaires bruts (2015-2019) 29
2.2.2. Inflation: IPCH (% de variation en glissement annuel) 31
2.2.3. Inflation: services (% de variation en glissement annuel)
31
2.2.4. Marges bénéficiaires dans le secteur de la vente au détail
32
2.3.1. Performances de la Belgique en matière d'innovation par rapport
à l'UE (UE = 100) 35
2.3.2. Taux d'attrition dans les services aux entreprises - moyennes
pour la Belgique et pour l'UE (2008-2012) 38
2.3.3. Évolution de la productivité du travail dans les services aux
entreprises - moyennes pour la Belgique et pour l'UE (2005-2014) 38
2.3.4. Indice d'efficacité de la répartition des ressources pour les
services aux entreprises 38
2.3.5. Part des services aux entreprises dans la chaîne de valeur
manufacturière 39
2.4.1. Ventilation de la dette (non consolidée) par secteur 42
2.4.2. Ventilation de la dette (consolidée) par secteur 43
2.4.3. Flux de crédit 43
2.4.4. Effet de levier des sociétés non financières 43
2.4.5. Charge de la dette 44
2.4.6. Ventilation des actifs nets 44
2.4.7. Autres projections de la dette publique brute - 2026 (en % du
PIB) 46
3.1.1. Taux d'emploi en fonction du niveau de compétences et de l'âge
(2014) 52
3.1.2. Taux de chômage (de longue durée) (échelle de gauche) et
incidence du chômage de longue durée (échelle de droite) 53
3.2.1. Recettes totales provenant des impôts et des cotisations
sociales obligatoires, 2014 (% du PIB) 62
3.2.2. Recettes fiscales en Belgique ventilées selon les principaux
impôts, par rapport à l'Union, 2014 (% du PIB) 62 Liste des encadrés 1.1. Les défis à relever en matière d'investissement 12
1.2. Contribution du budget de l'UE aux changements structurels 14
2.1.1. Prix de l'électricité pour les utilisateurs industriels 26
2.2.1. Le Conseil central de l'économie: rôle dans le processus de
fixation des salaires 28
3.2.1. Traitement fiscal des voitures de société: coûts budgétaires et
environnementaux 67
3.3.1. Sécurité d'approvisionnement 71 Synthèse LE PRÉSENT RAPPORT ÉVALUE L'ÉCONOMIE DE LA BELGIQUE À LA LUMIÈRE DE
L'EXAMEN ANNUEL DE LA CROISSANCE EFFECTUÉ PAR LA COMMISSION EUROPÉENNE ET
PUBLIÉ LE 26 NOVEMBRE 2015. DANS CET EXAMEN, LA COMMISSION RECOMMANDE LA
FIXATION DE TROIS PRIORITÉS POUR LA POLITIQUE ÉCONOMIQUE ET SOCIALE DE L'UE
EN 2016: RELANCER L'INVESTISSEMENT; POURSUIVRE LES RÉFORMES STRUCTURELLES
AFIN DE MODERNISER LES ÉCONOMIES DES ÉTATS MEMBRES; MENER DES POLITIQUES
BUDGÉTAIRES RESPONSABLES. PARALLÈLEMENT, LA COMMISSION A PUBLIÉ LE RAPPORT
SUR LE MÉCANISME D'ALERTE QUI A DONNÉ LE COUP D'ENVOI DU CINQUIÈME CYCLE
ANNUEL DE LA PROCÉDURE CONCERNANT LES DÉSÉQUILIBRES MACROÉCONOMIQUES. CE
RAPPORT A ÉTABLI QUE LA SITUATION ÉCONOMIQUE DE LA BELGIQUE JUSTIFIAIT LA
RÉALISATION D'UN BILAN APPROFONDI. L'économie belge connaît une lente reprise. Après s'être située à environ
1,3 % en 2014 et 2015, la croissance réelle devrait, selon les prévisions,
atteindre 1,7 % en 2017 à mesure que les entreprises commencent à récolter
les fruits d'une meilleure compétitivité et que la croissance de l'emploi
soutient mieux les dépenses des ménages. Dans le même temps, un
environnement extérieur moins favorable risque de retarder les effets de
l'amélioration de la compétitivité sur les exportations, les
investissements et la création d'emplois. Une croissance inférieure à son
niveau d'avant la crise est cohérente avec une révision à la baisse des
estimations de la croissance potentielle, due à une croissance moindre de
la productivité. Un recul de la croissance potentielle comporte des risques
à long terme, en particulier au vu des défis auxquels la Belgique est
confrontée en ce qui concerne la viabilité à long terme de ses finances
publiques. Les entreprises belges sont profondément intégrées à l'économie mondiale et
principalement actives dans les échanges de biens intermédiaires. Les
produits semi-finis représentent les deux tiers de la valeur ajoutée
produite dans le pays, ce qui constitue une des proportions les plus
élevées dans l'UE, alors que la part des produits finis est une des plus
faibles. Compte tenu de la nature très ouverte de l'économie, les pertes de
parts de marché à l'exportation enregistrées depuis le début du siècle sont
particulièrement lourdes de conséquences. Cette tendance est principalement
due aux exportations de biens. L'affaiblissement de la compétitivité
extérieure a été aggravé par l'orientation prépondérante des exportations
vers des marchés moins dynamiques. De plus, les biens exportés se
concentrent dans les niveaux de gamme inférieurs, la Belgique accusant un
retard sur ses voisins en ce qui concerne les produits de très haute
qualité. L'évolution négative des parts de marché a marqué un arrêt au
cours des dernières années, mais les pertes accumulées restent
considérables. Cette stabilisation montre que les efforts entrepris pour
améliorer la compétitivité commencent à porter leurs fruits. La spécialisation dans des segments de marché plus exposés à la concurrence
par les prix est difficile à concilier avec le coût élevé de la main-
d'?uvre dans le pays. Ce dernier reflète la forte productivité de
l'économie, mais également des niveaux d'imposition globalement élevés qui
exercent une pression particulièrement forte sur le travail. Le coût de la
main-d'?uvre, qui constitue un indicateur important pour les entreprises
internationales, est relativement élevé en Belgique. Il a, en outre,
rapidement progressé par le passé en raison de certaines caractéristiques
du mécanisme de formation des salaires. Cette hausse a été stimulée par des
marges excessives en matière d'augmentation des salaires réels et la
répercussion d'un taux d'inflation élevé par la pratique générale des
ajustements automatiques au coût de la vie. Le fait que l'inflation sous-
jacente soit structurellement plus élevée que dans les pays voisins traduit
principalement la hausse des prix des services et des prix de détail. Pour
enrayer le déclin de la compétitivité et son incidence négative sur les
résultats à l'exportation et sur l'emploi, les autorités belges sont
intervenues dans le mécanisme de formation des salaires au cours des
dernières années. Des mesures de modération salariale ont été imposées, y
compris la suspension de mécanismes d'indexation des salaires. Le marché du travail belge se caractérise par un taux d'emploi global
stagnant et comparativement bas, marqué par des écarts importants