ministere des eaux et forets, de la peche, du reboisement charge de ...

L'élaboration d'un processus continu et adaptatif de suivi évaluation .... PANE
peuvent constituer autant d'exercices de renforcement de la décentralisation et
de la ..... et le calcul d'agrégats macro-économiques "environnementalement"
corrigés. ...... Là aussi les limites administratives et les limites géologiques
peuvent très ...

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|MINISTERE DES EAUX ET FORETS, DE |REPUBLIQUE GABONAISE |
|LA PECHE, DU REBOISEMENT CHARGE DE|------------------- |
|L'ENVIRONNEMENT ET DE LA |Union-Travail-Justice |
|PROTECTION DE LA NATURE |------------------- |
|--------------------------- | |
|DIRECTION GENERALE | |
|DE L'ENVIRONNEMENT | | STRATÉGIE NATIONALE
ET PLAN D'ACTION
SUR LA DIVERSITÉ BIOLOGIQUE
DU GABON " Le Gabon, à l'horizon 2025, doit assurer la
conservation de la biodiversité et garantir un partage
satisfaisant des avantages socio-économiques et
écologiques issus des ressources biologiques par une
prise de conscience de l'importance de ses ressources
biologiques et par un développement des capacités
humaines et institutionnelles. " Novembre 1999
[pic] M. Le Ministre chargé de l'Environnement,
Le directeur général de l'environnement et
le coordonnateur national Biodiversité
tiennent à remercier les personnes qui ont participé à la rédaction de la
présente stratégie, particulièrement M. Anaclet BISSIELO[1] et M. Robert
Kasisi[2] pour avoir dirigé l'équipe de rédaction.
Il s'agit de :
M. Jean-Marie BENGONE, Directeur Général de l'Environnement
M. Jean Baptiste MEBIAME Coordonnateur National Biodiversité
M. Omer NTOUGOU NDOUTOUME, coordonnateur adjoint Biodiversité
M. Jean Simon MOUCKAGA KOMBILA,Commissaire Général à l'Aménagement du
Territoire
M. Hamidou OKABA, Commissaire général adjoint au Plan
M. Christ MOMBO NZATSI, Conseiller du ministre du tourisme
M. Marcel BRIDON, Conseiller du ministre de l'agriculture
M. Mintsa Mi Obiang, ingénieur des Eaux et Forêts, conseiller du ministre
des Eaux et forêts
Dr Guy ROSSATANGA RIGNAULT, Juriste, conseiller du Ministre, enseignant
M. Athanase BOUSSENGUE, Directeur des études, Ministère des Eaux et forêts
M. Jean Gérard MEZUI M'ELLA, Directeur de la police phytosanitaire
M. Augustin MAGANGA, Directeur du Centre National Anti-pollution
M. Nicaise RABENKOGO, géographe chercheur, CENAREST/IRSH
Dr Auguste NDOUTOUME, CENAREST
Dr Guy ROSSATANGA RIGNAULT, conseiller du Ministre, enseignant
Dr Jean Bernard MOMBO, enseignant chercheur
Dr Norbert GAMI, ECOFAC APFT
Dr Rosalie NGOUA OBAME, enseignante
M. Emmanuel BAYANI NGOYI, sociologue
M. Michel NGANDJI, ingénieur des techniques des Eaux et forêts
M. Joël Célestin MAMBOUNDOU ALEVINAT
M. Faustin Balmy RAPONTCHOMBO
Mme Henriette OSSOUCA, ministère des pèches
M. Jean Bruno MIKISSA, biologiste
M. Eric NTCHORERE, cabinet SODAGRI
M. Léandre EBOBOLA, Cabinet SODAGRI
M. Georges BANGA, cabinet SODAGRI
M. Charles Elie DOUMAMBILA, ingénieur en aménagement du territoire
Mme Carole OGANDAGAS, géographe
M. Albert Hilaire Anoubon MOMO, Polytechnicien, Système d'Information sur
la Biodiversité du Cameroun
M. Jean-Hubert EYI-MBENG, forestier, ancien Directeur de la Faune et la
Chasse
M. Adrien NOUNGOU, Direction de la faune et la chasse Les défis qui s'imposent à la Direction Générale de l'Environnement et
à l'ensemble de la nation gabonaise, à l'aube du troisième millénaire,
émergent de la spécificité de l'environnement naturel et humain au Gabon,
mais aussi du paradoxe qui est dorénavant lié au concept de
" développement " : comment, en effet, conserver durablement des ressources dans lesquelles
nous devons puiser pour les besoins de notre développement économique ? La recherche d'un juste équilibre revient alors à trouver une réponse
objective et réaliste à la question suivante: comment concevoir une
économie viable et dynamique qui ne détruise pas les ressources naturelles
et les systèmes écologiques dont elle dépend ? Autrement dit, comment continuer à produire du pétrole, couper le
bois, creuser des galeries pour extraire des minerais, défricher des
espaces verts pour des besoins alimentaires... sans pour autant nuire à la
biodiversité et à l'environnement des milieux agressés ? La question ainsi libellée nous incite à une exploitation rationnelle
des richesses, à une meilleure utilisation des ressources naturelles,
humaines et énergétiques, garanties d'une production économique réalisée
dans le respect de l'environnement pour les générations futures. Cet
objectif ne saurait être atteint si nous, personnes physiques et morales,
ne conjuguons pas nos efforts. Chaque individu, chaque acteur social ou
économique exerçant une activité ayant un impact direct ou indirect sur
l'environnement doit l'accomplir rationnellement, en dépassant l'égoïsme de
son intérêt immédiat, et en pensant à l'intégrité de la Biodiversité et aux
droits des générations futures à disposer d'une planète écologiquement
viable. Ce saut dans les consciences n'est plus seulement nécessaire : il
est aujourd'hui capital, tant nos gestes engagent dorénavant notre
responsabilité dans le destin de la planète.
A.1 - Genèse de la gestion durable des ressources biologiques au Gabon
Le Gabon a très tôt initié, tant au niveau national qu'international,
des actions en faveur de la conservation de ses ressources biologiques.
C'est ainsi que dès les années ''50'' le pays a mis sous protection le
Massif forestier de la Mondah (16 février 1951) et par la suite d'autres
sites[3] très riches en espèces végétales et animales diverses. Cette volonté s'est poursuivie dans les années ''60, 70 et 80'' par la
création d'instituts de recherches : Institut de Recherche en Écologie
Tropical (IRET), Institut de Recherches Agronomiques et Forestières (IRAF),
Institut de Pharmacie et de Médecine traditionnelles (IPHAMETRA), Herbier
National, Station d'Étude des Gorilles et Chimpanzés - CIRMF, etc..., et la
mise sur pied de plusieurs projets de recherches (Projet ''Reboisement
Bokoué'' et ''Agroforestier M'biné'', Projet ''Aménagement Forestier des
Savanes Côtières'', Projet Biologie et génétique de l'Okoumé) qui ont
permis effectivement la récolte de plus de 15 000 spécimens de végétaux,
l'identification d'environ 150 espèces de mammifères et de nombreuses
autres espèces ainsi que la compréhension du fonctionnement de certains
animaux et végétaux jusque là mal connus. Le Ministère chargé de l'Environnement est responsable de la mise en
?uvre de la politique nationale dans le domaine de l'environnement. A cet
égard, il lui revient de veiller, entre autres, à la protection et à la
conservation du milieu naturel, à la prévention et à la lutte contre toutes
les formes de pollution, à la protection et à l'amélioration du cadre de
vie urbain et rural, à l'aménagement et à la conservation des sites et,
surtout à l'harmonisation du développement industriel et la sauvegarde du
milieu naturel. Il lui revient aussi d'assurer la mission d'éducation et de
sensibilisation à l'environnement, ainsi que celle d'élaboration et
d'application de la réglementation en matière d'environnement. Sur le plan formel, le Ministère chargé de l'environnement est le principal
acteur de la politique nationale de conservation et de gestion de la
Biodiversité. Une Direction Générale de l'Environnement supervise des
projets de planification durable de l'utilisation des ressources
biologiques.
A.2- Les exercices de planification supervisés par la DGE
Depuis son indépendance, le Gabon a accentué ses actions en faveur de la
connaissance de sa Biodiversité, en vue d'une meilleure gestion de ses
ressources. Les pressions démographiques et agricoles étant faibles, le
secteur forestier a concentré la plus grande part des énergies, du fait
qu'il contribue de façon considérable au développement économique. Des
stratégies de planification, actuellement en cours d'élaboration, ont pour
objectif de créer une visibilité plus nette dans la gestion de
l'environnement, conformément aux besoins du pays et aux engagements pris
par l'Etat sur la scène internationale[4].
A.2.1 - Le Plan National d'Action Environnementale (PNAE) :
C'est à la suite d'une mission de pré-évaluation de la Banque Mondiale pour
le PFE que le Gouvernement gabonais a accepté le principe de la préparation
d'un schéma directeur sur l'environnement, qui a pris le nom de Plan
National d'Action Environnementale (PNAE). Celui-ci sert de cadre de
coordination et de supervision de toutes les actions touchant à
l'environnement au Gabon. Le PNAE a pour mission d'établir et d'organiser
les priorités du Gouvernement en matière d'environnement. Il est de fait
chargé de planifier et de coordonner les actions de toutes les institutions
et projets qui ?uvrent dans le domaine de l'environnement, ainsi que
d'élaborer un cadre d'action permettant d'assurer la collaboration entre le
Gouvernement, les bailleurs de fonds, les partenaires économiques et les
ONG dans le cadre de la mise en pratique des priorités évoquées ci-dessus. Le PNAE a été officiellement lancé par un séminaire organisé à Libreville
les 5 et 6 juin 1997. Depuis, il a organisé plusieurs séminaires régionaux
à l'intérieur du pays. Le premier draft de son livre blanc a été validé par
un conseil exécutif le 07 août 1999. Ce livre blanc propose un programme de
développement pour le secteur environnemental, qui sera une grille de
lecture et d'incitation pour l'ensemble des acteurs