la conjuration antichrétienne - Les Amis du Christ Roi de France

Laurent Julien, élu officier municipal, démissionne de sa charge de grand major
de la troupe ... ordinaires et directes de l'exercice 1790, et des exercices
antérieurs) ...... en bijoux, on n'est nullement gêné par l'abandon de ces effets
stériles et qui n'opèrent de privation que par la vanité. ...... Lyonnais, Forez et
Beaujolais : 1.

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R. P. AYROLES LA CONJURATION ANTICHRÉTIENNE Le Temple Maçonnique voulant s'élever sur les ruines de l'Église Catholique
par Mgr DELASSUS, DOCTEUR EN THÉOLOGIE Je suis heureux de pouvoir donner à nos lecteurs l'article posthume du T.
R. P. Ayroles et de lui rendre hommage, ainsi qu'à Mgr Delassus. Le premier
a rassemblé la documentation la plus complète et la plus critique sur
Jeanne d'Arc ; aucun historien de la Pucelle ne l'a égalé, beaucoup l'ont
pillé et démarqué sans en faire l'aveu. Le second a continué, mis au point
et élargi l'?uvre des Deschamps et des Claudio Jannet contre la Judéo-
Maçonnerie, dont il a scientifiquement reproduit la genèse, surtout depuis
l'Humanisme, la Réforme et le Philosophisme, et qu'il a stigmatisée comme
étant du même coup la Contre-Eglise et le Contre-Etat. Tous les ouvrages de
Mgr Delassus devraient être dans les mains des catholiques, soucieux de
défendre la cause de la religion et celle de la patrie.
Mgr Ernest JOUIN, RISS n° 2, avril 1922.
Léon XIII terminait sa grande encyclique contre la Franc-maçonnerie,
Humanum genus, par ces paroles :
«Avant tout, il faut la démasquer, la montrer telle quelle est, faire
connaître aux peuples les artifices par lesquels, elle s'efforce de
séduire, la perversité de ses doctrines, l'infamie, de ses actes».
Parmi les écrivains qui ont répondu à cet appel, le savant Directeur de
la Semaine Religieuse de Cambrai, Mgr Delassus, tient certainement une
place éminente. Il a suivi les agissements de la secte, comme jour par
jour, dans le périodique diocésain qui restera un monument à consulter sur
l'Histoire religieuse de notre temps. Il a condensé, unifié, développé ces
observations quotidiennes dans de nombreux volumes. Pie X, en conférant au
vaillant prêtre la plus haute des prélatures de la curie pontificale, le
disait, entre plusieurs autres titres, remarquable par l'impeccabilité de
sa doctrine : Incorrupta catholica doctrina præclarum. Grand éloge, lorsque
l'on pense aux questions abordées par le savant Directeur de la Semaine
cambrésienne, invitation à puiser dans ces volumes la saine doctrine
catholique.
Un particulier accueil a été fait à son ouvrage : Le problème de l'heure
présente. Deux éditions ont été rapidement enlevées; on ne le trouve plus
en librairie, il ne reste que quelques exemplaires de la traduction
italienne. On demandait une troisième édition. Mgr Delassus a préféré
refondre son ouvrage et l'amplifier; c'est l'ouvrage dont on vient de lire
le titre.
Vaste synthèse de ce qui a été écrit sur la Judéo-Maçonnerie, on y trouve
ce qu'en ont dit de plus substantiel : Barruel[1], J. de Maistre[2],
Crétineau-Joly[3], Gougenot des Mousseaux[4] et dans des temps plus
rapprochés, Drumont[5], les frères Lémann[6], Prache[7], Nicolas Deschamps,
réédité et complété par Claudio Jannet[8], et bien des aveux de la secte
dans ses revues, ses convents, ses congrès, etc., en même temps que les
considérations les plus élevées sur le plan divin et les mystères de la vie
mystique.
L'ouvrage se divise en trois parties : Une destruction, une société
entièrement nouvelle à substituer à l'ancienne, et le dénouement de
l'immense lutte, en particulier pour la France, telle que l'auteur
l'entrevoit.
La destruction, c'est l'anéantissement dans l'esprit des hommes de
l'?uvre par laquelle l'infinie charité appelle les créatures intelligentes
à une fin surnaturelle, qui n'est autre que l'éternelle participation à Sa
béatitude. Sans perdre leur personnalités, elles sont destinées à être
divinisées. Le Verbe S'est fait chair pour nous faire des dieux. Mériter
par les moyens sanctificateurs qu'Il a établis et confiés à Son Eglise, la
divinisation, c'est le but de la vie présente. Elle n'est pas tant la vie
que la préparation à la vie. De là, chez le chrétien, un idéal suréminent ;
chez les peuples chrétiens, un sens moral, une civilisation inconnue des
autres peuples. Il transforme les individus, la famille, la société,
l'autorité de tout degré. Extirper pareille conception de l'esprit des
hommes, c'est le but de la Judéo-Maçonnerie.
Que lui substituer ? Le pur naturalisme, tel qu'il résulte du péché
originel que la secte n'admet pas. Il n'y a pas d'au-delà de la vie
présente. Jouir ici-bas, c'est tout l'homme ; à chacun de se faire la voie
selon les moyens en son pouvoir. Dieu, c'est l'Humanité et chacun est une
portion de la divinité. Tout doit être sacrifié à cet être abstrait qui
n'existe nulle part ; mais qui se concrète dans ceux qui, par la violence,
l'habileté, et à divers titres, en sont censés les représentants, et par
suite ont tous les droits. - C'est le naturalisme. Quel est en réalité le
Dieu vrai caché sous cette théorie, l'auteur le dit à la fin de cette
seconde partie, c'est Satan.
La troisième partie l'amène à remonter à l'origine des choses, à en
suivre le développement dans le temps. - Lucifer est le père du
naturalisme. Il avait été créé dans l'ordre surnaturel, en état de grâce.
Il a refusé d'en acheter la consommation dans la gloire. Il s'est révolté
contre l'acte de dépendance et de soumission qui lui était demandé.
Foudroyé, mais non soumis, il reste le grand propagateur du naturalisme,
dans le ciel où il entraîna une partie des Anges, sur la terre, au Paradis
terrestre, en persuadant à nos parents de manger du fruit défendu, il les
fait renoncer à l'ordre surnaturel. Ils pourront se passer de Dieu, car ils
seront comme des Dieux. La déchéance est profonde, Satan devient le prince
de ce monde, le genre humain est son esclave.
Il n'y a pas de Rédempteur pour Satan ; il y en aura un pour ses
victimes. Il est promis ; Il viendra par la femme qui, en le mettant au
monde écrasera la tête du séducteur. Mère du Rédempteur, la Vierge Marie
sera la mère d'une race ennemie de la race luciférienne.
Des siècles s'écoulent avant Sa venue. Le paganisme avec ses sanglantes
turpitudes montre ce qu'est l'homme du naturalisme, l'homme éclairé par les
seules lumières de la raison, par quelques lueurs de la promesse primitive,
la réverbération des enseignements et des prophéties du peuple que Dieu
S'est choisi pour en faire sortir le Rédempteur.
Il vient. Par la croix, Il expie dans d'indicibles douleurs le péché et
rend à l'homme les magnificences de l'ordre surnaturel. Debout sur le
calvaire, le glaive de douleur qui traverse l'âme de Sa Mère en fait la co-
rédemptrice, la mère de ceux qu'engendre le Père du futur, son divin Fils.
Il a institué Son Eglise indéfectible pour faire pénétrer l'ordre
surnaturel dans le genre humain tout entier. - Ce n'est que par des luttes
surhumaines qu'elle accomplit sa mission. - Jamais la bataille ne fut
engagée avec pareil acharnement ; jamais l'issue ne sembla plus décisive
que de nos jours. La Judéo-Maçonnerie aura-t-elle la victoire si complète
qu'elle se promet ? L'ordre surnaturel sera-t-il comme anéanti
momentanément ? L'auteur ne le pense pas. - Nous ne sommes pas à la veille
du règne de l'Antéchrist.
II
Qu'est-ce que la Judéo-Maçonnerie ? L'auteur nous en donne la description
suivante : c'est une pyramide à nombreux étages qui vont toujours se
rétrécissant. La base se compose de la Maçonnerie bleue. Elle a trois
grades : apprenti, compagnon, maître, avec des initiations symboliques, à
demi intelligibles pour les esprits pénétrants, mais qui ne présentent aux
esprits vulgaires que l'obligation de garder inviolablement un secret qui
ne leur sera jamais révélé. Au-dessus de cette Maçonnerie, aux bases aussi
larges que le Monde, existe une Maçonnerie superposée, également à
plusieurs compartiments, toujours plus resserrés, plus ou moins nombreux
selon les rites, les temps, les nécessités.
Tous et chacun des membres sont liés par un double engagement, contracté
sous les plus horribles serments, en se vouant, en cas d'infraction, même à
la mort. Par le premier, l'initié promet de ne rien révéler au monde
profane ; bien plus d'ignorer s'il existe d'autre degré que celui auquel il
est initié ; par le second, il s'oblige à exécuter aveuglément les ordres
donnés sans en chercher les raisons, pas même de qui ils émanent. En
réalité, le mouvement est imprimé à la secte entière par un Conseil de huit
ou neuf membres, en majorité Juifs ; Conseil qui fonctionne dans l'ombre,
dont les conseillers sont inconnus.
Organisme merveilleux, composition gigantesque, elle appelle à en faire
partie tous ceux que l'enseignement de la morale chrétienne révolte par le
frein apporté à la volupté, à l'orgueil, à l'ambition, qui veulent se
livrer sans remords aux appétits égoïstes, et que troublent les sanctions
de l'au-delà, ou la simple vue de ceux qui se font de la vie une conception
diamétralement opposée. Ajoutons la protection que l'initié, dès qu'il fait
le signe, est sûr de trouver dans une société cosmopolite.
Un seul homme ou même quelques hommes isolés, sont incapables de
concevoir une société n'ayant d'autre limite que le monde, et si habilement
machinée ; mais cela ne paraît pas impossible à une race cosmopolite, ayant
pour religion la haine du Christ, et de ceux qui le continuent sur la
terre. La Franc-Maçonnerie est une ?uvre avant tout juive. Tout l'indique,
jusqu'aux rites et aux mots des initiations. Elle est la continuation du
crime du Calvaire contre le règne de Celui qui est venu substituer un
royaume tout spirituel, celui de la justice et de la