La coopération cellulaire entre lymphocytes : 3 Pts Saisie de ...

EXERCICE TYPE 1 ... Sécrétion d'interleukines captées par les LB et
indispensables à leur activation et à la production de plasmocytes (durée de vie
courte).

Part of the document


La coopération cellulaire entre lymphocytes : 3 Pts
|Saisie de données | |Conclusion | |
| Les LB seuls, sensibilisés à un AG A| |Dans tous les cas, les LB se sont | |
|sont à l'origine de 72 plasmocytes | |multipliés et différenciés en |1 |
|pour 106 cellules de rate. | |plasmocytes mais de façon plus | |
|Quand on ajoute des LT dans la même |0.5|importante en présence de LT (au | |
|chambre que les LB, on obtient 13 à | |contact des LB ou séparés par une | |
|14 fois plus de plasmocytes (960 | |membrane) | |
|pour 106 cellules de rate). | | | |
|Quand les LT sont placés dans la | | | |
|chambre supérieure, séparés des LB | | | |
|par une membrane perméable aux | | | |
|molécules mais pas aux cellules, on | | | |
|obtient un résultat comparable au | | | |
|précédent (1011 plasmocytes par 106 | | | |
|cellules) | | | |
|Mise en évidence de la coopération : | |
|La membrane qui sépare les LT et les LB étant perméable aux molécules et |1.5|
|imperméable aux cellules, on en déduit que les LT ont activé la multiplication et| |
|la différenciation des LB en plasmocytes grâce à des molécules qu'ils ont | |
|sécrétées : les interleukines qui ont pu traverser la membrane. | |
|Il y a eu amplification de la réponse effectrice par coopération cellulaire entre| |
|les LT et les LB qui sont des effecteurs de l'immunité acquise. | | EXERCICE TYPE 1 Le phénotype immunitaire d'un individu change à la suite d'une vaccination.
. En vous limitant aux antigènes d'un vaccin X, indiquez quel est le
phénotype avant vaccination et après vaccination.
On se limitera aux seuls aspects de l'immunité impliquant des antigènes. Correction type 1 « Evolution du phénotype immunitaire » 8 Pts |Notions attendues |Barème|
|Evolution du phénotype immunitaire et lymphocytes B | |
|Avant vaccination : clones de LB vierges spécifiques chacun d'un antigène, | |
|possédant donc des immunoglobulines membranaires avec 2 sites de | |
|reconnaissance de l'antigène. Dans les ganglions lymphatiques, ils sont | |
|capables de reconnaître les antigènes vaccinaux injectés. Pas d'anticorps | |
|solubles et circulants des AG vaccinaux avant la vaccination. | |
|Après vaccination : >>>>>> Peu de temps après la vaccination : clones de |3 Pts |
|plasmocytes sécréteurs d'AC de même spécificité que les AC membranaires des LB| |
|dont ils sont issus (LB ayant reconnu spécifiquement les AG vaccinaux) . | |
|Formation de complexes immuns. AC=effecteurs spécifiques de l'immunité | |
|acquise. | |
|LB mémoire spécifiques des AG vaccinaux résultant aussi de l'activation des LB| |
|vierges . Ne sécrètent pas d'AC mais plus nombreux que les LB vierges . Après | |
|reconnaissance d'un AG : sécrétion très rapide et abondante d'AC . >>>>>>> Une| |
|à plusieurs années après la vaccination : si l'organisme n'a pas été en | |
|contact avec le microbe (AG du vaccin), les plasmocytes et les AC ont disparu | |
|car durée de vie courte . Les LB mémoire sont toujours présents et prêts à | |
|réagir ( durée de vie longue ) s'ils rencontrent le microbe contre lequel | |
|l'organisme est vacciné . | |
|Evolution du phénotype immunitaire et lymphocytes T4 |3 Pts |
|La collaboration d'une autre catégorie de lymphocytes : les T4, est | |
|indispensable pour faire évoluer le phénotype immunitaire. | |
|Avant vaccination : Il existe des clones de T4 spécifiques des AG vaccinaux, | |
|possédant des récepteurs membranaires avec un seul site de reconnaissance. | |
|Après vaccination : Il exista des T4 activés et des T4 mémoire spécifiques du | |
|microbe qui résultent de l'activation des T4 ayant reconnu les AG vaccinaux. | |
|Sécrétion d'interleukines captées par les LB et indispensables à leur | |
|activation et à la production de plasmocytes (durée de vie courte). Les T4 | |
|mémoire sont susceptibles de réagir rapidement à la présence des AG microbiens| |
|spécifiques. Au bout d'un an et plus, ce sont les T4 et B mémoire qui | |
|représentent l'évolution la plus importante du phénotype immunitaire. | |
|Schémas : Différents clones de L B et T4 avec leurs récepteurs membranaires | |
|divers et variés : avant vaccination. | |
|Clones de L B et T4 spécifiques des AG vaccinaux avec plasmocytes, B mémoire |1 Pt |
|et T4 mémoire et sécrétion d'interleukines (coopération des T4) : après | |
|vaccination. | |
|Introduction : Avant vaccination = organisme sensible, pouvant être infecté. | |
|Après vaccination = organisme immunisé d'où changement du phénotype. En quoi | |
|consiste ce changement ? | |
|Développement structuré : individualisation de paragraphes avec ou sans titre |1 Pt |
|mais faisant référence au problème posé et non à une restitution théorique des| |
|parties du cours. | |
|Conclusion : Les capacités d'évolution du phénotype immunitaire reposent sur :| |
|l'existence avant tout contact avec l'AG de clones de L B et T4 spécifiques et| |
|sur l'existence de la mémoire immunitaire à l'origine de réactions très | |
|rapides et de grande amplitude. | |
Coopération cellulaire Lors de l'infection par le VIH, expliquez les mécanismes de coopération des
cellules du système immunitaire au cours de la phase asymptomatique et leur
évolution au cours de la phase du SIDA déclaré.
Vous illustrerez quelques points précis de vos explications par des schémas
appropriés et correctement légendés. | | |
|Notions attendues |Barème |
|Introduction : 3 phases dans l'infection par le VIH. La charge virale| |
|varie ainsi que la quantité et la nature des cellules intervenant |0.5 |
|dans l'immunité acquise et innée. Comment ces cellules vont-elles | |
|coopérer entre elles pour combattre le virus ? Pourquoi le Sida se | |
|déclare-t-il ? | |
|Développement : | |
|Intervention des anticorps anti-VIH | |
|-Séropositivité : présence d'anticorps spécifiques dirigés contre des| |
|protéines du virus. | |
|-Préexistence de lymphocytes B qui synthétisent des immunoglobulines | |
|membranaires différents clones. | |
|-Contact avec l'antigène : sélection clonale et multiplication | |
|clones de lymphocytes B spécifiques avec des récepteurs pour | |
|reconnaître le virus. Différenciation de ces LB en plasmocytes |3 |
|sécréteurs d'anticorps circulants spécifiques du virus (partie | |
|variable des chaînes lourdes et légères) Toutes ces étapes étant | |
|activées par les interleukines sécrétées par les lymphocytes T4 qui | |
|sont aussi des cellules cibles du virus. | |
|-Formation des complexes immuns qui bloquent la pénétration du virus | |
|maintien de l'intégrité cellulaire. | |
|-Elimination par les cellules phagocytaires (avec récepteurs qui se | |
|fixent sur la partie constante des anticorps). | |
|Donc coopération entre les LT4 et les LB (immunité acquise) et | |
|coopération entre les AC et les cellules phagocytaires (immunité | |
|acquise et innée). |2 |
|Intervention des lymphocytes T cytotoxiques | |
|-Préexistence de LT précytotoxiques avec des récepteurs T | |
|membranaires différents clones. | |
|-Reconnaissances des cellules infectées (protéines virales à leur | |
|surface) par les LT précytotoxiques quand le virus est dans la | |
|cellule. Alors sélection clonale, multiplication et différenciation | |
|en LT cytotoxiques spécifiques des protéines virales reconnues, |1 |
|toutes ces étapes étant, elles aussi, stimulées par les interleukines| |
|des LT4. En contact étroit avec les LT4, les LT8 les feront éclater | |
|grâce à la perforine. | |
|Donc pendant la phase asymptomatique : baisse de la charge virale au |0.5 |
|début par destruction des LT4 infectés.