Chapitre II: Algèbre linéaire, généralités - Baudrand

Approximation de l'électron fortement lié. III.5.1.Approximation à une seule ....
Physique de la matière condensée, cours, exercices et problèmes corrigés.
Hungt. Diep. Dunod. ..... Algèbre booléenne et opérateurs logiques.
Représentation et ...

Part of the document


Chapitre II: Algèbre linéaire, généralités Familles libres, génératrices, bases, sous-espaces vectoriels 1. Dans R3, on considère les vecteurs :
u1 = (2, 1 , 3) u2 = (3, 5, -2) u3 = (- 5, -13, 12) ;
v = (-6, -17, 17) w = (1, 1, 1) 0 = (0, 0, 0).
1°)Le vecteur v est-il combinaison linéaire des vecteurs u1, u2, u3 ?
cette combinaison linéaire est-elle unique ?
2°) Le vecteur w est-il combinaison linéaire des vecteurs u1, u2, u3 ?
3°) Déterminer l'ensemble des triplets (x, y, z) de nombres réels tels
que :
x.u1 + y.u2 + z.u3 = 0 .
En déduire une expression de u3 en fonction de u1 et u2.
4°) Soit U = (a, b, c) un vecteur quelconque de R3. Déterminer une
condition nécessaire et suffisante portant sur a, b, c pour que U soit
combinaison linéaire de u1, u2,u3. 2. Pour chacune des familles de vecteurs de R2 suivantes, dire si elle
est libre, liée, génératrice, si elle est une base de R2 :
( (1, 2) , (1, -1) ) ;
( (1, 4) ) ;
( (0, 0) ) ;
( (1, -2) , (2, 3) , (1, 0) ) .
Mêmes questions pour les familles de vecteurs de R3 :
( (1, 2, 1) , (1, 0, -1) ) ;
( (7, 6, 9) , (1, 4, 6) , (3, 6, 2) ) ;
( (3, 6, 2) , (6, 12, -4) ) ;
( (2, 4, -6) , (-3, -6, 9) ) ;
( ( 3, 6, 2) , (1, 0, 3), (a, b, c) ) .
4. Soit B = (e1, e2, e3) la base canonique de R3 . Soit
u = (1, 1, 1) , v = (1, -1, 0) , w = (-1, 1, -1) .
1°) Montrer que B' = (u,v,w) est une base de R3 .
2°) Trouver les coordonnées de e1, e2, e3 dans la base B'.
5. Soit E l'espace vectoriel des fonctions de R dans R. Parmi les
sous-ensembles de E suivants, dire quels sont les sous-espaces
vectoriels de E :
les fonctions bornées ;
les fonctions dérivables ;
les fonctions continues ;
les fonctions paires ;
les fonctions monotones ;
les foncions positives .
6. Déterminer une base et la dimension de chacun des sous-espaces
vectoriels de R3 suivants :
F1 = { (x, y, z) ; 2x + y - z = 0}
F2 = { (x, y, z) ; 2x = 0 ; 3y - z = 0 }
F3 = { (x, y, z) ; x - z = 0 ; 3y - z = 0 }
F4 = { (x, y, z) ; -x -y + z = 0 ; 2x + y - 5z = 0}
F5 = { (x, y, z) ; 2x - 3z = 4y - 5x }
F6 = { (x, y, z) ; -x +2y = y +6z = 3z - 2x } .
7. Soit E l'espace vectoriel des suites numériques. Montrer que
F = { (un) ; (n ( N un+2 = 3un+1 + 4un } est un sous espace vectoriel
de E.
8. Résoudre le système linéaire :
[pic]
On discutera suivant la valeur de [pic]. On montrera qu'il existe
deux valeurs de [pic] pour lesquelles l'ensemble des solutions est un
sous-espace vectoriel non réduit au vecteur nul. On explicitera une
base de chacun de ces sous-espaces vectoriels. Applications linéaires, matrices, images, noyau 9. Soit f l'endomorphisme de R3 défini par :
f( (x, y, z) ) = (z + y - x, x + z - y, x + y - z)
1°) Ecrire la matrice A de f dans la base canonique B de R3.
2°) Déterminer la matrice de fof par les deux méthodes suivantes :
a) en calculant les images par fof des vecteurs de la base
canonique ;
b) en calculant le produit AxA.
3°) En déduire fof(x, y, z) pour tout (x, y, z) dans R3.
10. Dans l'espace vectoriel R2, on considère les vecteurs suivants :
u = (1, 1) ; v = (1, -1) .
1°) Montrer que B' = (u, v) est une base de R2.
2°) Soit f un endomorphisme de R2 vérifiant f(u ) = (2, 3) et f(v) =
(4,5) . Expliquer pourquoi f est bien défini.
3°) Soit (x, y) un vecteur de R2. Déterminer en fonction de x et y les
réels a et b tels que (x, y) = a.u + b.v . En déduire la matrice A'
de f dans la base B'. Calculer f(2u+3v).
4°) Soit B = (e1, e2) la base canonique de R2. Montrer que e1 =
[pic](u+v) , e2 = [pic](u-v).En déduire f(e1) et f(e2), puis la
matrice A de f dans la base canonique B. Calculer f(x,y) pour (x,y)
quelconque dans R2.
11. Soit f l'endomorphisme de R3 dont la matrice dans la base
canonique (e1, e2, e3) de R3 est :
[pic] .
1°) Déterminer une base et la dimension de Ker(f) et de Im(f).
2°) On pose
v1 = e1 - e2 v2 = e1 + e3 v3 = e2 - e3 .
Montrer que (v1, v2, v3) est une base de R3. Déterminer la matrice de
f dans cette nouvelle base.
12. Soit l'endomorphisme de R3 dont la matrice dans la base
canonique est :
M = [pic]
Déterminer une base et la dimension de Ker(f) et de Im(f).
13. Soit f l'endomorphisme de R3 dont la matrice dans la base
canonique est :
M = [pic] Déterminer Ker(f). En déduire que f est un isomorphisme de R3. Déterminer Im(f). Trouver la matrice de f -1 dans la base canonique de
R3.
14. Dans l'espace vectoriel R3 muni de sa base canonique B = (e1,
e2, e3), on considère les trois vecteurs :
f1 = (1, 1, 1) f2 = (1, 1, -1) f3 = (1, -1,
1).
1°) Montrer que C = (f1, f2, f3) est une base de R3.
2°) On considère u l'endomorphisme de R3 défini par les relations :
u(e1) = f1 u(e2) = f2 u(e3) = f3.
a) Expliciter la matrice M de u dans la base canonique B.
b) Montrer que u est bijective.
3°) Déterminer la matrice de u2 = uou dans la base B. Montrer que
cette matrice est combinaison linéaire de M et I. En déduire une
relation entre u, u2 et id. Déterminer la matrice de u-1, bijection
réciproque de u.
15. On considère l'espace vectoriel R3 muni de sa base canonique B = (e1,
e2, e3). Soit
C = (u1, u2, u3), avec :
u1 = (1, -2, 2) u2 = (0, 3, -2) u3 = (0, 4,
-3) .
1°) Montrer que C est une base de R3.
2°) Soit f l'endomorphisme de R3 défini par :
f(e1 ) = u1 f(e2 ) = u2 f(e3 ) = u3 .
Expliciter la matrice A de f dans la bas canonique B. Montrer que f
est bijective.
3°) Déterminer la matrice de f 2 dans la base B. En déduire la matrice
A-1.
4°) Résoudre le système linéaire :
[pic]
On discutera suivant la valeur de [pic]. On montrera qu'il existe deux
valeurs de[pic]pour lesquelles l'ensemble de solutions est un sous-
espace vectoriel non réduit au vecteur nul. On explicitera une base de
chacun de ces sous-espaces vectoriels.
5°) Soit D = (v1, v2, v3), avec :
v1 = (0, 1, -1) ; v2 = (1, -1, 1) ; v3 = (1, 1, 0) .
Montrer que D est une base de R3. Déterminer la matrice de f dans la
base D. Inverse d'une matrice, puissance n-ième d'une matrice 16. Pour chacune des matrices suivantes, dire si elle est inversible
ou non. Dans le cas où la matrice est inversible, calculer son inverse
:
A = [pic] ; B = [pic] ; C = [pic] ; D = [pic] ;
D = [pic] ; E = [pic]
Du résultat concernant la matrice E, déduire la solution du système
linéaire suivant :
[pic]
17. Pour chacune des questions ci-dessous, A est une matrice
vérifiant la relation donnée. Dire dans chaque cas si A est inversible
ou non. Si A est inversible, exprimer A-1 en fonction de A et I. (On
supposera au besoin que A est une matrice non scalaire, c'est à dire
qu'elle n'est pas égale à k.I, où k est un nombre réel.)
1°) A2 - 5A + 6I = 0 2°) A3 + 2A = I 3°) A2 = -A
4°) (A - I).(A +2I) = 0 5°) (A - I).(A +2I) = -2I; 6°) A3 = 0;
7°) A3 = I. Soit A et B les matrices : A =[pic] B = [pic].
1°) Calculer B2, puis Bn, pour tout entier n supérieur ou égal à 2.
2°) Exprimer A comme combinaison linéaire de B et de I, et en déduire
l'expression deAn pour tout n supérieur ou égal à 1 (attention à la
justification).
18. On considère la matrice : M = [pic].
1°) Calculer A = [pic].(M - I), puis A2.
2°) Montrer qu'il existe une suite de nombres (un) telle que :
(n ( N Mn = I + un.A
3°) Calculer un, puis Mn, pour tout n dans N.
19. On donne les matrices : I = [pic] , J = [pic].
1°) Calculer J2 et J3. En déduire Jk, k entier supérieur ou égal à 3.
2°) On pose T = 2I + J. Donner pour tout n dans N l'expression de Tn.
20. On considère les suites (un) et (vn) définies par leurs premiers
termes u0, v0 et par les relations de récurrence : (n ( N)
[pic]
1°) Montrer qu'il existe une matrice A telle que pour tout n dans N :
[pic] .
2°) En déduire que, pour tout n dans N :
[pic] .
3°) Calculer An en écrivant A = 5I + J, où J est une matrice à
déterminer, puis en calculant J2.
4°) Pour tout n dans N, exprimer un et vn en fonction de n, u0, v0.
21. On considère la suite (un) définie par ses deux premiers termes
u0, v0 et pour tout entier n supérieur ou égal à 2 : (1) un = un-
1 + 2un-2 .
1°) Montrer que la suite (xn) définie par : xn = un + un-1 est
géométrique. En déduire l'expression de xn en fonction de u0, u1, n.
2°) Montrer que la suite (yn) définie par : yn = un - 2un-1 est
géométrique. En déduire l'expression de yn en fonction de u0, u1, n.
3°) Soit la mat