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Chef du laboratoire : HADDOUCHE Kamel. N° Agrément du ...... Méthodes
numériques itératives, Cours et exercices corrigés, Claude Brezinski , Michela.
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LYCEE SAHOUI / AZAZGA (T.O).
CLASSES : 3.AS.
LE PROJET N° 1 :
. LANCEMENT DU PROJET (Mise en Place du Projet ): (1 séance).
Présenter en classe l'intitulé du Projet sous forme de Situation
Problème :
( Dans le cadre de la commémoration de la journée du 1er Novembre
(date anniversaire du Déclenchement de la guerre de libération
nationale) votre groupe doit réaliser une recherche documentaire sur
un événement qui a marqué l'histoire de toute l'Algérie (ou celle de
votre Région en particulier), pendant la Guerre , de 1954 à 1962. Vous
devez raconter l'événement ou présenter le portrait d'un Chahid ou
alors recueillir des témoignages d'une personne qui a vécu la guerre.
Vous présenterez votre travail sous forme d'affichage mural qui sera
présenté à la bibliothèque à l'intention de vos camarades, le jour
anniversaire. Vous pouvez consulter les sites Internet, les différents
documents écrits ou sonores existants, comme vous pouvez vous faire
aider par vos parents ou par une personne qui a participé activement à
la guerre de libération.
Objet d'Etude : TEXTES et DOCUMENTS D'HISTOIRE.
LA PROBLEMATIQUE :
( Anticiper sur le contenu et la forme du Document à produire :
- Qu'est- ce qu'un dossier documentaire ? (Textes, photos,
etc.).
- Qu'est ce qu'une fiche de synthèse ? (Date : événement).
- Que rechercher ? Dans quelle intention ?
( Déterminer le contexte de communication :
- Qui va élaborer le contenu (former des groupes de 5 élèves, désigner
un chef pour chaque groupe pour le représenter à chaque mise au
point) ?
- A qui est destiné le dossier documentaire ?
- A quoi va-t-il servir ?
- Quelle forme lui donner ?
( Déterminer l'Intention de Communication ainsi que le
Discours Dominant dans l'exposé : Le discours historique
associé au discours explicatif et objectif (dates, lieux, noms, etc.) dans
la présentation d'un fait d'histoire ; le discours argumentatif dans la
présentation du combat d'un héros (bravoure, engagement, sacrifice, etc.) ;
le discours narratif dans les témoignages d'une personne qui raconte ses
fait et gestes (au style direct) durant une bataille par exemple. Fiche technique du Projet :
1. Mise en place de l'intitulé du Projet : Formulation et
Problématisation en classe des termes du Projet.
2. Mise en route :
. Evaluation Diagnostique pour sensibiliser l'élève aux
caractéristiques du discours historique.
. Expression Ecrite.
3. Mise en ?uvre : lancement des séquences d'apprentissage.
. La séquence 1 : Produire un texte pour présenter un fait d'histoire
(qui était à l'origine un fait d'actualité ou un simple fait divers).
. La séquence 2 : Produire un texte pour présenter la biographie et le
combat d'un héros de la guerre.
. La séquence 3 : Produire un texte et y insérer des témoignages.
4. Finalisation du Projet : présentation des fiches de synthèse.
5. Evaluation Somative.
. EVALUATION DIAGNOSTIQUE : (2 séances).
Le Texte :
Au déclenchement de la lutte armée de libération, le 1er
novembre 1954, le territoire national, champ de bataille principal, a été
divisé en cinq zones avec à la tête de chacune d'entre elles un dirigeant
assisté de deux adjoints, choisis pour y organiser l'insurrection,
mobiliser les masses, irriguer le pays de la pensée patriotique, et de
l'objectif que poursuivaient les insurgés. Il fallait nécessairement pour
cela passer par une phase entièrement consacrée à l'organisation par la
pénétration profonde du pays afin de préparer le peuple algérien dans son
ensemble à faire face avec « tous les moyens », qu'on savait limités, à une
des plus formidables armées de l'époque, laquelle, malgré son
affaiblissement récent avec la débâcle de 39-40 face à l'Allemagne nazie,
demeurait puissante et efficacement appuyée par l'OTAN. Une armée
organisée, rompue aux conflits modernes, de surcroît plus que jamais
motivée pour redorer dans les djebels algériens, un blason flétri dans les
rizières d'Indochine et sérieusement mortifié à Dien bien phû. Mais une
armée aguerrie. Il ne faut pas se leurrer, l'armée française n'était pas un
adversaire de moindre taille, même si, comme disait le général américain
Westmorland, on ne peut rien apprendre d'elle « qui n'a pas gagné une
bataille depuis Napoléon ». Et au risque de se répéter, comparées à celles
de l'ennemi, les ressources tant humaines que matérielles dont disposait
l'A.L.N naissante, revenaient à partir à l'assaut du ciel. Mais si le ciel
était la demeure de la liberté, la détermination populaire commandait
d'aller l'y quérir.
Hommage à Omar Oussedik,
Le Congrès de la Soummam a créé les assises et l'ébauche de l'Etat
algérien.
« El Watan », lundi 20 août 2007, par
Boukhalfa AMAZIT.
Les questions :
1. De quel domaine traite ce texte ?
2. Est-il écrit par un historien ou par un journaliste ? justifiez votre
réponse.
3. Quel est le regard qu'il porte sur l'armée coloniale et sur l'ALN. ?
4. En combien de zones a-t-on divisé le territoire national au
déclenchement de la lutte armée ?
5. Quelles étaient les missions assignées à chacun des dirigeants de ces
zones ?
6. Que veut dire le texte par l'expression : ... avec « tous les
moyens » ?
7. Que représentent les dates citées dans le texte ?
8. Quelles étaient les deux autres guerres menées par l'armée
française avant la guerre d'Algérie ?
9. Que veulent dire les sigles « OTAN » et « ALN » ?
Expression Ecrite : (Rédaction Initiale) :
Vous avez étudié en histoire la période de la colonisation française
en Algérie, entre 1830 et 1962. Retracez dans un court texte quelques
événements marquants de cette période. Utilisez une seule page de votre
double feuille. Mise en ?uvre du Projet :
La Séquence 1 : (12 séances).
Produire un Texte pour Présenter un fait d'Histoire.
Les Compétences ciblées :
. Compréhension de l'Ecrit et de l'Oral.
. Production de l'Oral et de l'Ecrit.
. Activités de langue.
. Une Page poésie.
I- Compréhension :
a- Observation du Texte :
a- Les noms et les dates qui attirent votre regard vous font
penser à quel thème ?
b- Avant de lire le texte, pouvez-vous déterminer de quel
domaine relève-t-il ?
b- Lecture silencieuse.
Les responsables du déclenchement de la lutte armée, après en avoir
pris la décision irrévocable, se sont séparés et chacun s'en est allé
rejoindre son poste. Ainsi, Mostefa Ben Boulaid devait diriger la zone I
qui correspondait au massif des Aurès - Nememchas ; Rabah Bitat, le Nord
Constantinois qui était la zone II ; La zone III qui s'étendait sur la
haute et la basse Kabylie a été confiée à Krim Belkacem ; le Centre qui
correspond à l'Algérois et l'Ouarsenis dénommé zone IV est revenu à
Didouche Mourad et enfin la zone V, qui était l'Oranie, était dirigée par
Larbi Ben Mhidi. La zone VI sera créée par le congrès de la Soummam, de
même que la zone autonome d'Alger. Toutefois, pour des raisons peu ou prou
convaincantes et diversement expliquées, Bitat et Didouche devaient
permuter quelques semaines avant le déclenchement. Au Caire, se trouvaient
Hocine Ait Ahmed, Ahmed Ben Bella et Mohamed Khider qui représentaient la
délégation extérieure. Boudiaf, chargé de la coordination générale, les
rejoindra à la fin du mois d'octobre 1954. On est jamais de trop, se disait-
on, dès lors qu'il s'agissait de mobiliser les solidarité internationales,
de lancer une action diplomatique afin de garantir l'acquisition d'armes et
assurer leur acheminement vers l'intérieur. Toutefois, avant de se
séparer, les « six historiques » s'étaient fixés rendez-vous pour le 10
janvier 1955 afin de faire le point. L'état de guerre généralisée n'allait
pas tarder à s'installer sinon à travers toute l'Algérie, mais au moins
dans l'esprit de tous ses habitants qu'ils soient algériens de souche ou
européens. L'embrasement a été immédiat, particulièrement dans les Aurès ;
dès les premiers mois, la zone dirigée par Ben Boulaid allait subir une
intolérable pression. Les autorités coloniales donnent dès les premières
salves le ton de ce qui allait devenir un des conflits parmi les plus
violents du XX ème siècle, et Dieu sait s'il en a connu !
Fidèle à sa réputation de brutalité, l'armée française, au service du
colonialisme, s'est engagée dans une répression héritée de Saint-Arnaud,
Pélissier et autres Trézel. Les combattants de l'ALN ne sont pas en reste
et répliquent par une rare audace qui accompagne chacune de leurs
opérations, au déluge de fer et de feu qui s'abat sur le pays. Du côté du
FLN, le départ vers l'extérieur de Boudiaf a privé l'intérieur d'un lien
susceptible d'organiser la concertation, de favoriser la communication, de
dégager une stratégie commune pour impulser à l'engagement qui venait
d'être entrepris, suffisamment d'énergie pour créer une pression permanente
et élevée sur l'ennemi. Il a fallu donc attendre 1956 et le 20 août, pour
que la révolution, qui avait atteint le point de non-retour - puisque la
pénétration des déchras et des douars était a