Mémoire Master 2 MEF-EPS
Mémoire Master 2 MEF-EPS ... Théorie de différents types de motivation. 2. ......
Dans cet exercice nous attribuerons également des points aux élèves en ... un
but de maitrise afin de se corriger et de réinvestir dans une situation plus
complète.
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|Mémoire Master 2 MEF-EPS |
|Franchissement de haies hautes avec des |
|élèves non motivés. |
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|Comparaison de l'enseignement lié à la |
|réduction de la hauteur de franchissement en |
|haies hautes entre un public normal et un |
|public composé d'élèves non motivés. |
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|UFR STAPS |
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|Année 2010-2011 |
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Sommaire
I. Introduction 1
II. Analyse de la difficulté motrice 2
A. La difficulté motrice 2
B. Les causes 3
1. Impulsion proche 3
2. Impulsion orientée vers le haut 3
3. Une course en amplitude sur les dernières foulées 4
4. Un retour dessous de la jambe d'esquive 4
C. Les remédiations 4
III. Analyse de la motivation chez les élèves 7
A. Définition 7
B. Les principales explications de la non motivation des élèves 7
1. Théorie de différents types de motivation 8
2. La théorie des buts d'accomplissement 9
3. Théorie de l'attribution causale 9
4. Théorie lié à l'estime de soi 10
5. La théorie de l'autodétermination 10
6. Théorie des dissonances cognitives 11
7. Conditions d'enseignement 11
8. Bilan dans les activités athlétiques 11
IV. Situations d'apprentissage 12
A. Situation d'apprentissage pour le publics d'élèves engagés 12
B. Justifications 13
C. Situation d'apprentissage pour le public d'élèves non motivés 14
D. Justification 15
V. Situations d'évaluation 16
A. Situations d'évaluation pour le profil d'élève 1 « normaux » 16
B. Justifications 17
C. Situations d'évaluation pour le profil d'élève 2 « non motivé » 18
D. Justifications 19
VI. Conclusion 20
VII. Bibliographie 21
Annexes 23
Introduction
« Nous avons tous tendance à employer le mot magique de motivation quand
nous ne savons plus quoi dire, quand le problème nous échappe, qu'un élève
ne travaille pas et, plutôt que de rester sur du vide, nous préférons des
mots bouche-trous. » (J. Nimier 2006).
En d'autres termes, le mot motivation intervient à chaque fois que l'on ne
sait pas pourquoi un élève ne s'engage pas dans la tâche proposée par
l'enseignant.
C'est pourquoi nous avons envisagé d'éclaircir ce terme, et de trouver des
solutions afin d'y remédier pour combler ces manques par des attitudes
réfléchies.
Nous avons choisies la course de haie qui est une activité issue la
Compétence propre N°1 des programmes qui vise de « Réaliser une performance
motrice maximale mesurable à une échéance donnée » car selon Terret (2000)
c'est un « sport de base » en tant qu'activité athlétique. Mais si on s'en
tient aux chiffres actuels des fédérations, on s'aperçoit vite que
l'athlétisme n'est pas l'activité privilégiée avec 197,8 milliers de
licenciés en 2009 (INSEE 2010). Elle reste loin derrière d'autres pratiques
sportives en nombre de licencié mais aussi de médiatisation. Comment cela
se fait-il que le nombre de licenciés soit faible pour une activité de
base ?
En effet l'athlétisme est une activité considéré comme très technique comme
l'expose Goriot (1980). Or comme le montrent différentes études notamment
celle de Delignières et Durand (1994 simulateur à ski) pour modifier une
technique il faut de nombreuses répétitions qui peuvent repousser la
plupart des individus car l'apprentissage sera alors long et répétitif.
Comment motiver les élèves qui entretiennent un rapport négatif à la course
de haie ou qui possèdent peu de vécu en athlétisme ?
Cela peut être accentué dans les courses de haies qui nécessitent un type
d'effort particulier. L'effort alactique généralement proposé dans les
épreuves courtes nécessite une énergie maximale à apporter à l'organisme.
De plus, en course de haie, il se pose le problème du franchissement, qui
retarde le hurdler à cause de l'élévation du centre de gravité. Cela parait
être un problème récurrent dans l'activité comme le montre l'énoncé de la
compétence attendue du niveau deux des programmes.
C'est pourquoi, nous envisageons de traiter la hauteur de franchissement en
course de haie en ayant comme intention immédiate de faire entrer les
élèves dans une envie de faire et de recommencer.
Analyse de la difficulté motrice
1 La difficulté motrice
Une des principales difficultés que l'on observe chez des élèves ayant
déjà effectué au moins un cycle dans l'activité course de haie concerne la
hauteur de franchissement qui est très importante. En d'autres termes, ces
élèves sautent la haie plus qu'ils ne la franchissent. Ce comportement est
significatif d'un niveau de fin de collège dont la visée est l'obtention du
niveau deux de compétence attendue des programmes : « A partir d'un départ
commandé réaliser la meilleure performance possible sur une distance de 40
à 60 mètres, avec 4 ou 5 haies de 70 à 84 centimètres de haut, en élevant
le moins possible son centre de gravité et en réalisant 4 appuis dans
l'intervalle le plus adapté à ses possibilités » (Arrêté du 28 Août 2008).
Ce comportement s'observe lors du franchissement de haies hautes qui se
situent entre le genou et la hanche (plie de l'aine)
Un franchissement très aérien est inadapté car la durée de la
trajectoire est déterminée par la hauteur de son sommet selon la formule:
t[pic] (Hubiche et Pradet, 1993). Ainsi plus la flèche est importante, plus
la durée de suspension l'est aussi ce qui induit un temps plus long pour
parcourir la même distance.
En appliquant la formule pour les deux trajectoires, on s'aperçoit que pour
la même distance parcourue, la trajectoire rouge et la trajectoire verte
n'ont pas la même hauteur de flèche, ce qui va induire un temps de
suspension plus important pour la trajectoire verte que pour la trajectoire
rouge. Donc si on applique la formule de la vitesse V=d/t la vitesse
horizontale sera donc moins importante pour la trajectoire verte.
Tout franchissement aérien s'accompagne donc d'une perte d'efficacité
au regard du but de la spécialité. Cette difficulté motrice s'accompagne de
différents comportements observables :
- Une impulsion très proche de la haie
- Une impulsion orientée vers le haut avec mobilisation de la jambe
libre (d'attaque) vers le haut
- Une prise d'avance (importante) avec recul des épaules lors de l'appel
et/ou allongement de la ou les dernières foulées avant l'obstacle
- Un retour dans l'axe sous le bassin de la jambe de poussée
2 Les causes
Comment interpréter un franchissement avec élévation importante du coureur
au dessus de l'obstacle ? Plusieurs causes peuvent être avancées qui sont
directement liées aux comportements répertoriés ci-dessus.
En effet, un appel trop rapproché de la haie impose, pour éviter le contact
avec l'obstacle, de produire une impulsion orientée très verticalement avec
ouverture de l'angle d'envol et augmentation de la flèche de la trajectoire
du CG.
De la même façon, la prise d'avance accentue le trajet vertical du CG
pendant la phase d'appel et accroît la valeur de la composante verticale de
la vitesse d'envol.
Un retour dans l'axe de la jambe de poussée oblige aussi l'élève à orienter
sa poussée vers le haut pour pouvoir passer sa jambe sans contact avec la
latte. Seners (1995) considère qu'il s'agit d'ailleurs là du problème
essentiel rencontré par le débutant. Alors que Pradet et Soler (2004)
tolèrent ce retour dans l'axe tant qu'une première maîtrise de l'équilibre
vertical n'est pas obtenue.
Il nous reste à explorer les causes de ces principaux comportements.
Comment peut-on rendre compte d'une impulsion trop proche de la haie, d'une
prise d'avance avant l'obstacle, d'un retour dans l'axe de la jambe de
poussée ?
1 Impulsion proche
Il est possible de considérer que l'élève impulse près de la haie car il
appréhende l'attaque lointaine. Cette appréhension est amplifiée en virage
ou avec des conditions climatiques défavorables. Il se sent rassurer en
abordant la haie proche. La cause est donc principalement affective.
Cependant, on peut admettre que cette appréhension est accentuée quand
l'élève n'a pas les capacités techniques suffisantes pour produire un
franchissement correct à vitesse élevée.
A la cause affective il convient donc d'associer le plus souvent une
hypothèse explicative d'ordre technique.
2 Impulsion orientée vers le haut
Un appel proche de la haie impose une impulsion vers le haut. On retrouve
ici la dimension affective. Par ailleurs, la haie est considérée comme une
barrière qu'il faut éviter car si l'élève est en contact avec elle, il
pense chuter ou se déséquilibrer. Ce comportement provoque un évitement en
augmentant la hauteur de franchissement.
Les causes sont donc affectives autour de la peur de la haie mais aussi
cognitives. La représentation de la haie est celle d'un obstacle
inamovible. Ils ne connaissent pas les principes de basculement de la haie
et d'éjection de la latte en cas de contact.
La cause d'une impulsion trop verticale est aussi technique dans la mesure
où « Le coureur ne produit pas, lors de l'appel, un appui en griffé
permettant une poussée à la fois intense et orientée vers l'avant » (Pradet
et Soler, 2004). L'élève reste passif lors de la pose de l'appel ce qui
l'empêche de passer sur son appui pour orienté la poussée vers l'avant.
3 Une course en amplitude sur les dernières foulées
Un allongement de la ou des dernières foulées pe