Statut des fonctionnaires : les premières pistes du projet ... - CRAISST

Situation 1 - Étude de cas ? 1 h 30 maximum ? 15 points ...... La GPEC (Gestion
Prévisionnelle des Emplois et des Compétences) .... Observer et caractériser l'
environnement du métier : conditions d'exercice, lieux d'exercice (maison mère, ...

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[pic] CENTRE RHONE -ALPES D'INGENERIE SOCIALE SOLIDAIRE & TERRITORIALE
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REVUE DE PRESSE
DU 1ER AU 8 AOUT 2017 [pic] [pic] [pic] [pic] [pic] [pic] [pic] [pic] [pic]
. Itinéraire d'une jeune femme pressée
. Le PIB progresse de 0,5 % au deuxième trimestre 2017Comptes nationaux
trimestriels - première estimation (PIB) - deuxième trimestre 2017
. Quelle intégration par les branches de la réforme de la formation de
2014 ?
. Proximité syndicale et vote au premier tour des législatives
. Défense, dissuasion et climat - que faire ?
. L'opacité du consensus
. L'affaire Mercier ou la Constitution maltraitée
. Quand le nouveau pouvoir empaume les Français
. Ce que Macron a compris des crispations françaises
. 20 propositions pour une meilleure reconnaissance de vos compétences
de mandaté
. Et si les syndicats perdaient le monopole de la représentation des
salariés ?
. Démocratie sociale : la fin du monopole de représentation des
syndicats serait contre-productive
. La fusion des instances signe la fin de la concertation dans les
entreprises
Itinéraire d'une jeune femme pressée
par Clotilde Coron, Fanny Barbier - 26 Juillet 2017
J'ai rencontré Clotilde Coron quand elle cherchait une entreprise où
effectuer une thèse de gestion. C'était en début d'année 2013. Je l'ai
croisée ensuite à une ou deux reprises puis ai assisté à la soutenance de
sa thèse en décembre 2015, soit moins de 3 ans après sa recherche de
terrain d'investigation. Assurément, elle n'avait pas perdu son temps...
Retour sur un récit de mars 2016.
Après un bac littéraire obtenu à 17 ans, Clotilde entre en hypokhâgne et
khâgne, au lycée Lakanal, à Sceaux. Elle est en section B/L. Outre le
français, la philosophie et l'histoire, elle suit des cours de
mathématiques et de sciences sociales. En 2009, elle intègre l'ENSAE (École
nationale de la statistique et de l'administration économique).
L'enseignement rigoureux, mathématique, qui va au fond des choses, plaît à
cette fille dont les deux parents sont chercheurs en mathématiques ! Mais
ne faire que de l'analyse quantitative de données sur un écran d'ordinateur
lui plaît beaucoup moins, aussi mène-t-elle en parallèle à sa première
année d'ENSAE une 3ème année de Lettres modernes à Paris III. Ce double
cursus va bien à Clotilde, elle pense néanmoins que ce sera difficile,
après avoir obtenu sa licence, de cumuler ENSAE et Lettres, aussi se dirige-
t-elle vers Sciences Po. Et plutôt que de profiter du partenariat entre
Sciences Po et l'ENSAE et d'entrer dans un des mastères scientifiques
objets de ce partenariat, elle décide de présenter sa candidature pour le
Master RH. « Par curiosité, je ne connaissais pas l'entreprise, ni à
travers mes études, ni à travers la profession de mes parents ».
Clotilde mène et réussit ses 2 et 3 troisièmes années d'ENSAE et le M1 RH
de Sciences Po. En 2012, elle est doublement diplômée et poursuit le Master
de Sciences Po par une année d'apprentissage qu'elle effectue au sein du
cabinet de conseil en organisation et management, Plein Sens. « Ce qui m'a
plu, c'est que Plein Sens se présente comme un bureau d'études et de
conseil plus que comme un simple cabinet de conseil ».
Pendant un an, elle est apprentie consultante sur des missions variées qui
l'intéressent. En parallèle, parce qu'elle veut faire une thèse ensuite,
elle est obligée d'effectuer un mémoire de recherche qu'elle choisit de
mener au sein du Master de recherche de Sciences Po sur le thème de la
charge de travail des cadres. Pour compléter le tableau, elle se met en
quête, à partir de février 2013, d'un sujet de thèse, d'une entreprise qui
pourrait l'accueillir dans le cadre du dispositif CIFRE (Conventions
Industrielles de Formation par la Recherche) et d'un laboratoire. « Je ne
voulais pas de trou entre la fin de mon mémoire de recherche et le début de
ma thèse ». Elle veut trouver un sujet de politique RH avec une double
approche quantitative et qualitative. En discutant avec des chercheurs,
elle décide que ce sera l'égalité professionnelle. En avril 2013, Orange
lui répond positivement. Elle cherche alors un labo. Sciences Po ? Cela
aurait été trop facile. Après avoir envisagé plusieurs options, Clotilde
choisit l'Institut de Recherche en Gestion (IRG), sous la direction de
Frédérique Pigeyre. Clotilde démarre sa thèse en septembre 2013. «
L'entreprise a été formidable. J'ai eu un accès très facile au terrain,
avec de nombreux entretiens. J'ai assisté à la négociation de l'accord
égalité professionnelle qui a démarré en décembre 2013 pour aboutir à une
signature en juillet 2014. J'ai eu accès aux bases de données RH. J'ai
bénéficié d'une grande liberté dans mon travail de thèse tout en étant
intégrée à l'équipe égalité professionnelle pour laquelle j'ai effectué des
études, avec laquelle j'ai participé à l'écriture de l'accord et à
l'organisation d'événements. » En parallèle (combien de fois ai-je eu
recours à ces deux mots depuis le début de mon article ?), Clotilde
commence à donner des cours à Sciences Po (« initiation à la GRH », « les
méthodes quanti pour la GRH ») et à l'EHESS (« initiation aux logiciels
statistiques ») et, à partir de mai 2015, elle encadre des mémoires à
l'Executive Education de Sciences Po.
À l'automne 2015, deux ans après l'avoir démarrée, Clotilde termine sa
thèse dont voici le titre : « L'appropriation, les effets et l'évolution
des politiques d'égalité professionnelle entre les femmes et les hommes
dans les grandes entreprises : Combiner les approches qualitative et
quantitative pour appréhender ces politiques ». La soutenance a lieu le 14
décembre 2015. Depuis, Clotilde a cherché un emploi pour devenir en janvier
2016, Chef de projet big data RH chez Orange, tout en continuant ses
enseignements et encadrements de mémoires et en prévoyant de faire des
publications pour, un jour peut-être, rejoindre le monde académique.
Comment Clotilde vit-elle son poste de salariée lambda depuis janvier 2016
? « Je suis moins libre, moins autonome dans la gestion de mon temps. C'est
parfois un peu difficile. Mais je trouve extrêmement intéressant de
participer à la vie de l'entreprise sur des missions ayant un vrai impact.
Faire une thèse implique de prendre du recul ce qui n'est pas le
fonctionnement normal dans les entreprises. En général, la capacité à
prendre du recul diminue avec le temps passé sur un poste, c'est dommage. »
Cela étant, le big data RH est un enjeu qui passionne la jeune docteure : «
je ne sais pas ce que je ferai dans 5 ans. Ce sujet, à mon avis, ne sera
pas bouclé alors et je pourrai continuer à m'y investir. Et si je rejoins
le monde académique, pourquoi ne pas imaginer créer une chaire sur le big
data RH en école de commerce ? »
Quels conseils Clotilde aimerait-elle donner aux jeunes qui arrivent ? « Je
les vois en cours. J'en vois beaucoup qui se brident dans le choix de leur
formation par peur de manquer de débouchés. Certes c'est une question
importante, mais il faut faire un vrai arbitrage. C'est important de
choisir une formation qui nous intéresse. »
Et aux plus anciens ? « Il faut qu'ils sachent que nous n'avons pas la même
vision qu'eux de la carrière. Je trouve pesant de devoir coller aux
stéréotypes de la génération Y ! Quand j'ai signé mon CDI chez Orange, les
plus de 35 ans m'ont dit que j'allais y rester toute la vie. Je sais que
j'y resterai tant que j'aurai des postes intéressants. Le jour où ce ne
sera plus le cas, je partirai. Mais cela ne signifie ni un manque de
loyauté ni un manque d'engagement ! »
C'est sur ces paroles que se terminera l'entretien mené un dimanche de
mars. Dernière précision, Clotilde Coron trouve aussi le temps de jouer du
violoncelle depuis l'âge de 5 ans, elle court et danse la salsa. Elle a 25
ans ! Le PIB progresse de 0,5 % au deuxième trimestre 2017Comptes nationaux
trimestriels - première estimation (PIB) - deuxième trimestre 2017
Au deuxième trimestre 2017, le produit intérieur brut (PIB) en volume*
continue de progresser : +0,5 %, pour le troisième trimestre consécutif.
Les dépenses de consommation des ménages accélèrent légèrement (+0,3 %
après +0,1 %) tandis que la formation brute de capital fixe (FBCF) ralentit
nettement (+0,5 % après +1,4 %). Au total, la demande intérieure finale
hors stocks contribue à la croissance du PIB pour +0,4 point, comme au
trimestre précédent.
Les exportations rebondissent (+3,1 % après -0,7 %) tandis que les
importations ralentissent nettement (+0,2 % après +1,2 %). Au total, le
solde extérieur contribue positivement à la croissance du PIB : +0,8 point
après -0,6 point au trimestre précédent. À l'inverse, les variations de
stocks y contribuent négativement (-0,6 point après +0,7 point).
INFORMATIONS RAPIDES
No 202 Paru le : 28/07/2017
Prochaine parution : 31/10/2017 à 07h30 - troisième trimestre 2017
Sommaire
1. La production totale croît un peu plus vite
2. La consommation des ménages accélère légèrement
3. L'investissement des entreprises ralentit nettement
4. Le commerce extérieur contribue positivement à la croissance du PIB
5. Les variations de stocks ralentissent
6. Révisions
Au deuxième trimestre 2017, le produit intérieur brut (PIB) en volume*
continue de progresser : +0,5 %, pour le troisième trimestre consécutif.
Les dépenses de consommation des ménages accélèrent légèrement (+0,3 %
après +0,1 %) tandis que la formation brute de capital fixe (FBCF) ralentit
nettement (+0,5 % après +1,4 %). Au total, la demande intérieure finale
hors stocks contribue à la croissance du PIB pour +0,4 point, comme au
trimestre précédent.
Les exportations rebondissent (+3,1 % après -0,7 %) tandis que les
importations ralentissent nettement (+0,2 % après +1,2 %). Au total, le
solde extérieur contribue positivement à la