L´histoire du Québec - IS MU - Masarykova univerzita

[23]. Malgré le succès de la couronne britannique de préserver la province de
Québec du ...... La variante de l´année 1916 Jéromien omet l´accent circonflexe.[
161]. 16. ..... Si l´enseignant est demandé de créer une carte du Québec, le site
où il trouve le ..... Celui-ci le corrige et le cours prochain rend les exposés aux
élèves.

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MASARYKOVA UNIVERZITA
PEDAGOGICKÁ FAKULTA
Katedra francouzského jazyka a literatury
LES TOPONYMES QUÉBÉCOIS
Bakalá?ská práce
Brno 2013 Vedoucí práce: Vypracovala:
PhDr. Zde?ka Schejbalová, Ph.D. Lenka R??ková Prohlá?ení
Prohla?uji, ?e jsem záv?re?nou bakalá?skou práci vypracovala samostatn? s
vyu?itím pouze citovaných literárních pramen?, dal?ích informací a zdroj? v
souladu s Disciplinárním ?ádem pro studenty Pedagogické fakulty Masarykovy
univerzity a se zákonem ?. 121/2000 Sb., o právu autorském, o právech
souvisejících s právem autorským a o zm?n? n?kterých zákon? (autorský
zákon), ve zn?ní pozd?j?ích p?edpis?. | V Brn? dne 10.12.2012 |Lenka R??ková |
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Pod?kování
Na tomto míst? bych ráda pod?kovala vedoucí práce PhDr. Zde?ce Schejbalové,
Ph.D., za odborné vedení, rady a p?ipomínky p?i zpracování mé bakalá?ské
práce.
Table des matières INTRODUCTION 5
PARTIE THEORIQUE 7
1. L´HISTOIRE DU QUÉBEC 7
1.1 Le Québec au temps préhistorique 7
1.2 Les premiers Européens au Québec 10
1.3 La colonisation anglaise du Québec 13
1.4 La Confédération 15
1.5 Le Québec dans le 20 siècle 16
2. ONOMASTIQUE ET TOPONYMIE 18
2.1 Introduction 18
2.2 Onomastique 19
2.3 Toponymie 22
PARTIE PRATIQUE 30
FICHES PÉDAGOGIQUES 52
FICHE D´ENSEIGNANT 1 54
FICHE D´ENSEIGNANT 2 56
FICHE D´ENSEIGNANT 3 59
FICHE D´ELEVE 3 61
FICHE D´ENSEIGNANT 4 64
FICHE D´ENSEIGNANT 5 66
CONCLUSION 68
BIBLIOGRAPHIE 70
SITOGRAPHIE 71
RÉSUMÉ 77
ANNEXES 78 INTRODUCTION
La toponymie, définie comme la branche de l´onomastique, s´intéresse
aux noms de lieux (toponymes). Avec l´établissement de la Commission de
toponymie du Québec, elle est devenue une partie indispensable du
patrimoine culturel québécois. Les habitants du Québec sont ainsi informés
des nouveautés dans la toponymie surtout grâce à la base de données
contenant plus de 258 000 noms de lieux. Celle-ci présente dans 79 000 cas
l´origine et la signification des toponymes. Cette recherche est aussi
accessible au public, même tchèque, sous forme de publication Noms et lieux
du Québec : dictionnaire illustré (2006). La raison pour laquelle je me suis décidée à consacrer ce travail à
la question des toponymes québécois se trouvait dans mes connaissances
approximatives de l´histoire ou de la culture québécoise. Autrement dit, je
n´étais consciente que de l´utilisation du français au Québec, de la
position géographique de cette ancienne colonie française et de la
nationalité des chanteurs Garou et Céline Dion. Petit à petit, en
commençant à entrer dans l´histoire du Québec, dans sa riche culture et à
réfléchir sur l´importance de la toponymie pour les Québécois, j´ai été
tout à fait stupéfaite de voir combien ce pays est intéressant. Par
conséquent, essayer de familiariser les apprenants avec cette découverte me
semblait être inévitable. En lisant les ouvrages traitant l´histoire du pays et sa culture,
l´onomastique et la toponymie, je me suis défini l´objectif de mon mémoire
de licence de comparer l´origine et la création des toponymes et des
gentilés (les noms des habitants) de vingt villes québécoises les plus
peuplées. La recherche que j´ai effectuée est essentiellement basée sur les
résultats des recherches de la Commission de toponymie qui sont présentées
dans Noms et lieux du Québec : dictionnaire illustré (2006). Mon mémoire de licence est divisé en deux parties : théorique et
pratique. La première partie comporte un bref aperçu de l´histoire du
Québec et une introduction dans la problématique de l´onomastique et de la
toponymie. L´histoire du pays est décrite chronologiquement depuis le
premier peuplement du territoire jusqu´à la création de la société
québécoise contemporaine. La raison pour laquelle le chapitre dépeint cette
longue période de temps réside dans la nécessité de présenter les facteurs
qui ont influencé les toponymes québécois. En ce qui concerne la partie pratique, je me suis posé cinq
questions : Quelle est l´origine des toponymes ? Combien de temps a duré la
codification des toponymes ? Qu´est-ce qui initie les changements des
toponymes ? Qu´est-ce que les toponymes signifient ? Comment les gentilés
sont-ils créés ? Pour bien illustrer les résultats de ma recherche, j´ai
utilisé les tableaux et les diagrammes. Mon mémoire de licence contient aussi cinq fiches pédagogiques qui
touchent l´histoire et la toponymie québécoise. Les fiches sont conçues
pour le niveau zéro jusqu´au niveau B2 ce qui est tenu d´un compte dans le
choix des thèmes et des types d´activités. Ainsi, la culture québécoise est
présentée aux apprenants de niveaux zéro-A2 à l´aide d´un jeu de société,
d´un puzzle et des exercices. Les activités proposées aux apprenants de
niveaux B1-B2 sont un jeu qui est inspiré du téléphone arabe et une
écriture sur les toponymes imaginés. Les problèmes auxquels j´étais obligée de faire face résident dans
l´accès limité aux sources analysant les toponymes québécois. Premièrement,
les renseignements offerts par la Commision de toponymie dont j´ai surtout
puisé dans ma recherche ne sont pas complets à cause de l´absence des
sources primaires. Deuxièmement, je suis consciente que les résultats de ma
recherche sont influencés par le nombre bas des villes examinées pour que
je puisse en tirer des conclusions valables pour toute la problématique.
Troisièmement, les fiches pédagogiques n´étaient pas utilisées dans un
cours de français. De ce fait, les activités proposées peuvent causer des
difficultés non mentionnées. PARTIE THEORIQUE 1. L´HISTOIRE DU QUÉBEC
1.1 Le Québec au temps préhistorique
Il y a environ 20 - 40 000 ans où les premiers habitants ont posé le
pied sur le territoire américain. Venant de Sibérie, en traversant le
détroit de Béring actuel reliant le Nord-Est de l´Asie au Nord-Ouest de
l´Amèrique, ils s´installent en Alaska et au Yukon.[1] Ils portent le nom
« Amérindiens » ou « Indiens de l´Amérique du Nord » qu´on utilise aussi
pour désigner leurs descendants. De plus, depuis l´adoption de la Loi
Constitutionnelle de 1982, on trouve l´expression « peuples autochtones »
qui comporte les Indiens, les Inuits et les Métis du Canada. Aujourd´hui,
les Québécois emploient aussi le terme « Premières nations » ou « Premiers
peuples »[2] L´une des plus anciennes cultures ayant laissé des traces au Canada
est celle des Inuits. Les premiers Inuits, appelés par les Européens
« Esquimaux » signifiant « mangeurs de viande crue » apparaissent sur le
territoire québécois, il y a 4000 ans.[3] Depuis 1999, il existe au Québec
le territoire appelé le Nunavut appartenant seulement aux Inuits. La vie
des Inuits est caractérisée comme aujourd´hui par la survie dans le climat
dur du pays arctique. En hiver, il leur faut souvent attendre plusieurs
heures autour du trou dans la glace pour qu´ils puissent pêcher la
nourriture. Quand il n´y a rien à manger, ils sont obligés de déménager à
un autre endroit. Sans bois, ils se servent de la neige pour construire
leurs demeures qu´ils sont bien connus sous le nom « igloo ». La clé du
succès de leur survie tient aussi dans la collectivité de leur culture qui
ne connaît aucune expression pour le chef ou le souverain. Cependant,
cachés de vents hostiles et des températures basses, les Inuits ne sont pas
épargnés des conséquences de l´arrivée des Européens qui aboutissent à la
consommation d´alcool ou à la transmission des maladies microbiennes.[4] Grâce au déplacement des gens dans les Plaines et les régions boisées,
la culture et la langue commencent à se diversifier. Aujourd´hui, des
historiens distinguent les six principaux groupes géographiques des Indiens
au Canada.[5] Ils sont classifiés comme : les « Premières nations des
régions boisées », « Premières nations iroquoises », « Premières nations
des Plaines », « Premières nations du Plateau », « Premières nations de la
côte du Pacifique », « Premières nations des fleuves Mackenzie et Yukon ».
Ceux-ci mènent la vie tout en s´adaptant aux conditions climatiques et des
ressources divers. Ainsi, on trouve les Indiens de l´Ouest canadien vivant
de l´abondance matérielle et leur capacité artistique qui initient le
commerce entre les tribus, les Indiens des Plaines qui sont obligés de
suivre les troupeaux de bisons pour se rassasier ou les Premières nations
des régions boisées qui montrent le meilleur possible la différence parmi
les modes de vie des Indiens. Tandis que les Hurons sont connus pour leur
humeur calme, Les Iroquois leur opposent tout en représentant les guerriers
vaillants qui sont attirés plus par les batailles. De plus, d´après une
hypothèse, les Iroquois démontreraient l´empire puissant des Indiens
unifiés aux Européens arrivant au Canada un siècle plus tard. Malgré toutes
les différences, les tribus amérindiens se ressemblent en ce qui concerne
la croyance. Toutes les Premières nations sont persuadées de l´existence du
Créateur auquel ils doivent toutes leurs valeurs et leurs traditions. Ils
enseignent même leurs enf