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Sur la question du génocide arménien, Nicolas SARKOZY a appelé à la
poursuite du travail de mémoire, exercice long, difficile mais nécessaire. Nicolas
SARKOZY a par ailleurs estimé que la Turquie est un grand pays qui, s'il n'est
pas Européen, mérite un partenariat privilégié avec l'Union européenne, en
particulier ...
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1 A LA MEMOIRE DES 1 500 000 VICTIMES ARMENIENNES
24 Avril 2006 : 91ème anniversaire du génocide arménien de 1915
perpétré par le gouvernement Jeune-Turc
91 ans de déni : ça suffit !
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Mardi 10 avril 2007 Retrouvez les news sur :
http://www.collectifvan.org GENOCIDE ARMENIEN
Orhan Pamuk à Paris le 24 avril, jour de la Commémoration du Génocide
arménien Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN vous informe :
Orhan Pamuk, le romancier turc, Prix Nobel de littérature, sera à Paris les
24 et 28 avril, pour deux conférences exceptionnelles données dans le cadre
de l'EHESS. Le Prix Nobel, menacé de mort dans son pays par les cercles
ultranationalistes turcs pour avoir dit à un journal suisse qu'1 million
d'Arméniens avaient été massacrés dans l'Empire ottoman, a quitté la
Turquie peu de temps après l'assassinat du journaliste arménien Hrant Dink
à Istanbul, pour aller se réfugier aux USA.
Orhan Pamuk n'ignore sans doute pas que le 24 avril correspond à la date de
Commémoration dans le monde entier, du génocide arménien de 1915 qui fit 1
500 000 victimes.
Il sera intéressant de suivre ses conférences et ses prises de parole pour
savoir si l'intellectuel turc a résisté aux pressions dont il est l'objet
de la part des émissaires d'Ankara afin qu'il revienne sur ses
déclarations, ou s'il a jeté l'éponge. Ce que l'on comprendrait
parfaitement au vu du sort réservé à ceux qui, en Turquie, brise le tabou
officiel... Si c'est le cas, on lui pardonne d'avance. Les Cercles de formation de l'EHESS et l'IISMM ont le plaisir de vous
proposer deux séances exceptionnelles autour d'Orhan Pamuk, Prix Nobel de
littérature - Le mardi 24 avril, 19h à 21h « Ecrire Mon nom est rouge » Conférence donnée en anglais
En présence de Danièle Hervieu-Léger, présidente de l'EHESS, Jean-Philippe
Bras, directeur de l'IISMM, Hamit Bozarslan, co-directeur de l'IISMM, et
Jean-Frédéric Schaub, directeur d'Etudes à l'EHESS. Amphithéâtre de l'Ehess, 105 bd Raspail, Paris, 75 006.
Entrée libre, inscription recommandée auprès de Yasmina Dahim :
yasmina.dahim@ehess.fr - Le samedi 28 avril, de 14h30 à 16h30 « Les pouvoirs du roman : le social sous le regard de la littérature »
Conférence suivie d'une discussion avec Judith Lyon-Caen, Jean-Frédéric
Schaub, François Georgeon et Hamit Bozarslan, historiens et anthropologues.
Amphithéâtre de l'Ehess, 105 bd Raspail, Paris, 75 006.
Entrée libre, inscription recommandée auprès de Maria Teresa Pontois :
maria-teresa.pontois@ehess.fr La conférence sera donnée en anglais, traduction simultanée en français.
Des casques seront gracieusement mis à votre disposition, merci de vous
munir d'une pièce d'identité en guise de caution. Accueil à partir de 14h.
L'ensemble de la séance sera traduit en langue des signes française. Les Commémorations du 24 Avril 2007 sur Paris
http://www.collectifvan.org/article.php?id=9195 Négation du génocide arménien: Ségolène favorable à la pénalisation Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN vous signale
cet article reprenant la position de Ségolène Royal en faveur de la
pénalisation de la négation du génocide arménien.
Lundi 02 Avril 2007 "Le négationnisme est une attitude
qui me fait personnellement horreur" Ségolène Royal se prononce pour la pénalisation de la négation du génocide
arménien.
Ségolène Royal affirme dans un entretien à « Nouvelles d'Arménie Magazine »
être favorable à la pénalisation de la négation du génocide des Arméniens,
précisant que "ce sera la position" de son ministre des Affaires étrangères
si elle est élue. "Le négationnisme est une attitude, une perversion de l'esprit qui me fait
personnellement horreur. Et ce, quelle que soit la circonstance, quel que
soit le génocide". L'Assemblée nationale a voté, le 12 octobre 2006, une proposition de loi
socialiste punissant d'un an de prison et de 45.000 euros d'amende la
négation du génocide arménien. Mais le texte, qui n'a jamais été inscrit à
l'ordre du jour du Sénat, est resté lettre morte. La candidate socialiste déclare également approuver les "lois mémorielles".
"Je suis favorable à ces lois dites « mémorielles » conduisant à perpétuer
le souvenir auprès des jeunes générations. La liberté de la recherche
historique n'est pas en cause. Si je suis élue, je m'attacherai autant à
sauvegarder cette liberté de la recherche qu'à lutter contre les ravages du
négationnisme". Le PS et le Parti socialiste arménien tiendront mardi à Alfortville une
réunion publique de soutien à Ségolène Royal avec leurs premiers
secrétaires, François Hollande et Mourad Papazian.
(Désirs d'Avenir) segolenepour2007 http://segolenepour2007.over-blog.com/article-6263599.html Télérama : Fantômes d'Arménie, rencontre avec Antoine Agoudjian Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Info Collectif VAN -
www.collectifvan.org - Le Collectif VAN vous signale un article
exceptionnel, paru dans Télérama, sur le photographe arménien de France
Antoine Agoudjian.
Rencontre Ce photographe, né en France mais hanté par la mémoire du génocide
arménien, traque les douleurs et les ombres de son peuple martyr.
Depuis des années, Antoine Agoudjian mène une quête obsessionnelle dans
toutes les communautés arméniennes du Moyen-Orient. Que peut-il bien
chercher au Liban, en Jordanie, en Israël, en Iran ou en Irak, à Bagdad
récemment, en prenant des risques insensés, et ici dans le sud du Caucase,
en Géorgie ? A remonter le cours d'une histoire qui le hante. Lire l'article dans nos News :
Fantômes d'Arménie http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=9200 Visualisez le Diaporama en ligne sur Télérama http://www.telerama.fr/scenes/B070403001867.html http://www.telerama.fr/scenes/M0704021154362.html Fantômes d'Arménie, rencontre avec Antoine Agoudjian Arts & Scène Rencontre Ce photographe, né en France mais hanté par la mémoire du génocide
arménien, traque les douleurs et les ombres de son peuple martyr.
Les faits sont effroyables. Ce gosse s'est suicidé. Il s'est pendu. Depuis
près de deux jours, sa mère veille le corps, le caresse avec une infinie
tendresse. A cet instant précis, regard tourné vers le ciel, sur le point
de s'évanouir, elle bascule en arrière et ces femmes se précipitent pour la
soutenir. Bien que saisie au centième de seconde, cette image, comme toutes
celles d'Antoine Agoudjian, ne doit pas grand-chose au hasard. Depuis des
années, le photographe mène une quête obsessionnelle dans toutes les
communautés arméniennes du Moyen-Orient. Que peut-il bien chercher au
Liban, en Jordanie, en Israël, en Iran ou en Irak, à Bagdad récemment, en
prenant des risques insensés, et ici dans le sud du Caucase, en Géorgie ? A
remonter le cours d'une histoire qui le hante. Cette histoire resurgit d'une façon plutôt inattendue, lors du banquet de
deuil qui suivit l'enterrement de ce gamin dans le cimetière de la petite
ville d'Akhaltsikhe. Celle-ci est située non loin de la frontière de la
Turquie, dans la région du Djavark, dépendant de l'Union soviétique jusqu'à
l'éclatement du bloc de l'Est, et désormais sous la coupe de la Géorgie.
Cette petite enclave est habitée par les Arméniens depuis la nuit des
temps. Les envahisseurs perses, ottomans s'y sont succédé sans jamais
parvenir à bouleverser en profondeur les traditions ancestrales. A une
exception notable, héritée des Russes : un certain penchant pour la vodka.
Dans cette salle en sous-sol, pauvrement éclairée par les soupiraux, les
convives l'avalent à petites lampées sous la houlette d'un maître de
cérémonie - le seul habilité à prendre la parole -, dont la charge consiste
à porter des toasts à la mémoire de l'enfant. Les corps sont voûtés, les yeux brouillés. Dans cette ambiance de plomb, le
visage de l'officiant brusquement s'illumine, lorsqu'il propose de porter
un nouveau toast, mais cette fois-ci à la santé de Jacques Chirac ! A peine
a-t-il fini de rendre hommage au récent discours du chef de l'Etat - posant
la reconnaissance par la Turquie du génocide arménien de 1915 comme
condition de son intégration à l'Union européenne - que tous les regards se
remplissent de gratitude. Les convives se lèvent et se bousculent pour
trinquer avec nous, les deux Français. Peut-on imaginer une telle scène de
liesse dans des circonstances aussi insupportables ? Antoine Agoudjian,
lui, n'est pas étonné : s'il est là, c'est en raison de ce génocide qui le
hante lui aussi. Grand, massif, ce photographe en impose avec sa seule présence. Il est
calme, sûr de son fait, déterminé. Comment l'imaginer en enfant torturé par
l'angoisse, puis en adolescent sauvage, paumé, violent qu'il fut, ne
supportant pas un regard trop appuyé, ressassant ses échecs scolaires et sa
rage contre les Turcs ? Né en France il y a quarante-six ans, dans la
région parisienne, ce petit-fils de rescapés a grandi à Alfortville dans la
tradition arménienne et l'épouvante de récits insoutenables : viols
sordides, troupeaux de déportés hagards, meurtres organisés ou sommaires,
cadavres dévorés au bord des routes par les chiens sauvages, orphelins
squelettiques... Pour lui comme pour la plupart des Arméniens, le temps
s'est arrêté en 1915, et hoquette depuis comme l'aiguille d'une trotteuse
détraquée. En voulant effacer de la surface de la Terre ce million et demi
d'Arméniens, comme s'ils n'avaient jamais existé, les Turcs les ont
transformés en autant de légions de fantômes errants dans la mémoire de
leurs descendants. Le photographe vit toujours dans le culte de ces morts,
de toutes ces victimes, de ces hommes,