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Unité spécifique C3 CORROSION ? PROTECTION. Exercices ... Exercice n°1 ....
La pente de la dalle, après le retrait au séchage, le fluage et le tassement, ...

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Sport, Santé et Préparation Physique N° 1
Lettre électronique des entraîneurs du Val-de-Marne Avril 2002
... Université Paris 12 - Conseil général du Val-de-Marne ...

Ce projet s'inspire, sur la forme tout au moins, du travail réalisé par
Jean Émile MAZER à l'INSEP. Son idée était de faire circuler rapidement et
largement de l'information, de mettre les entraîneurs de haut niveau en
réseau en utilisant les moyens de communication modernes. En ce qui nous
concerne, les finalités et les besoins sont un peu différents. Nous sommes
plus axés sur la transmission et l'actualisation des connaissances,
particulièrement celles qui directement ou indirectement, participent à la
préservation du capital santé du sportif.
Cette lettre mensuelle sera un complément de notre revue trimestrielle.
Premiers vaccins ou simples piqûres de rappel, chacun prendra ce qu'il
voudra mais pourra aussi apporter ses réflexions, son expérience et ses
connaissances. Après cette réception, nous souhaitons qu'à votre niveau vous puissiez
renvoyer cette lettre électronique aux entraîneurs, animateurs ou
responsables d'associations avec qui vous êtes en contact.
Dans ce numéro
1. Spécificité de l'adaptation de l'enfant à l'effort.
2. Connaissez-vous la méthode Mézières ?
3. Médecine chinoise, le point aspirine.
4. Echauffement, souplesse, récupération :
objectifs différents, techniques d'étirements différentes...

(((((( 1. SPÉCIFICITÉ DE L'ADAPTATION DE L'ENFANT A L'EFFORT L'enfant est différent de l'adulte sur bien des points :
. système cardiorespiratoire
. potentiel enzymatique
. capacité de récupération
. seuils physiologiques enregistrés à partir des concentrations
lactiques
. fréquence cardiaque
FC : la FC max de l'enfant est supérieure de 10 à 40 battements / adulte.
Elle diminue avec l'âge à partir de 20 ans. Elle monte et descend très
rapidement dés l'arrêt de l'exercice ce qui rend sa prise manuelle
complètement inutile pour rendre compte de l'intensité de l'exercice.
La consommation d'O2 :
L'enfant sollicite plus rapidement et plus efficacement son système
aérobie. L'activité des enzymes oxydatifs est plus élevée que chez
l'adulte et l'activité des enzymes glycolytiques est plus faible. Ceci se
traduit par une moindre sollicitation du métabolisme anaérobie.
Seuil anaérobie :
Ce seuil se situe à des pourcentages de VMA supérieurs à ceux de l'adulte.
L'enfant peut donc travailler à des intensités élevées sans pour autant
solliciter son métabolisme lactique de façon importante.
Récupération :
On sait que l'entraînement facilite la récupération des sujets. Des
exercices d'intensité sous-maximale permettent d'accélérer l'élimination
de l'acide lactique. Cependant l'enfant récupère plus vite que l'adulte et
cette vitesse de récupération s'accroît avec l'âge de la prépuberté à
l'adolescence. Ce phénomène s'explique entre autre par une moindre
participation de la glycolyse.
Conclusion : un travail de type intermittent (10/10 15/15 30/30) à des
intensités comprises entre 100% et 120% de VMA sera plus efficace et mieux
accepté par les enfants car plus adapté à leurs caractéristiques
physiologiques et psychologiques.
L'entraînement des jeunes devrait donc s'organiser pendant la croissance
de la puissance vers la capacité et non l'inverse comme c'est souvent le
cas actuellement.
Pour en savoir plus :
GERBEAUX M. et BERTHOIN Serge. Aptitude et pratique aérobies chez l'enfant
et l'adolescent. Editions PUF.
((((((
2. CONNAISSEZ-VOUS LA MÉTHODE MÉZIÈRES ?
La méthode de Françoise MÉZIÈRES, s'appuie sur l'observation du corps dans
sa globalité. Dans la position debout, l'homme pour rester en équilibre
déplace constamment le poids de son corps. La tête et le ventre ont
tendance à être tenus en avant alors que les reins sont cambrés en
arrière. Ce déplacement des masses du corps (tête, ventre, dos) fait que
les courbes vertébrales s'accentuent. La tête tenue en avant, les muscles
qui sont attachés aux vertèbres cervicales se tassent et tiennent les
vertèbres dans un arc concave. Comme serrer un accordéon d'un côté fait
que l'autre côté ouvre grand ses plis en arc de cercle. La même chose est
vraie pour les muscles du bas du dos par rapport aux vertèbres lombaires.
Et cette courbure et le tassement de la musculature postérieure (rançon de
notre équilibre) ne peuvent que s'aggraver au cours de la vie.
Ce n'est donc pas l'insuffisance de la musculature postérieure qui est en
cause, mais son excès de force. Il ne s'agit donc ni de fortifier les
muscles du dos qui sont déjà excessivement contractés, ni de les aider à
mieux soutenir les vertèbres. Au contraire. Il faut étirer les muscles
postérieurs pour qu'ils lâchent leur prise sur les vertèbres tenues en arc
concave.
Pour finir et pour résumer à l'extrême, pour Françoise MÉZIÈRES, l'unique
cause d'un grand nombre de déformations serait le raccourcissement de
toute la musculature postérieure qui est l'effet inévitable des mouvements
quotidiens du corps.
Application pratique : pour tous ceux qui considèrent que dans de
nombreuses spécialités le maintien en rétroversion du bassin est un gage
d'efficacité, cette théorie est à méditer sérieusement.
Pour en savoir plus :
MÉZIÈRES F : Cahiers de la méthode naturelle n° 44 ; 49 ;51 ;52 ;53 ( 1970
- 1972)
AUBERT F : De la méthode Mézières à la course à pied. Bulletin de liaison
de l'EIS de Fontainebleau, 1979, n° 46-47

(((((( 3. MÉDECINE CHINOISE, LE POINT ASPIRINE Les organes internes se " projettent " et peuvent être soignés depuis la
peau par des techniques qui ont leur source dans une médecine vieille de 5
000 ans : la médecine chinoise. La technique la plus connue est
l'acupuncture, elle ne peut être pratiquée que par des spécialistes.
Cependant il est possible de soigner des désordres vertébraux et des
contractures musculaires par massage sur les points utilisés en
acupuncture. Appelé en France " micro-massage " et en Amérique
" acupressure ", il s'agit de masser (selon la tradition chinoise) avec le
pouce ou avec le plat de l'ongle de l'index fléchi.
A l'exception de quelques points interdits que l'on ne masse jamais, ce
massage est sans danger. Il est important cependant de ne jamais masser
sur une peau enduite d'un corps gras qui est un isolant, ce qui rendrait
le travail inefficace ; ne jamais masser non plus s'il y a lésion de la
peau.
On trouve actuellement de nombreux petits manuels d'acupressure destinés à
un public de non professionnels. Si les micro-massages donnent des
résultats spectaculaires, ils demandent une connaissance parfaite de
l'anatomie et une extrême précision dans le repérage des points pour
atteindre la racine du mal et guérir durablement.
Si vous êtes intéressés, essayez le point " aspirine " pour soulager
toutes les douleurs où qu'elles se situent. Il se trouve sur la face
externe du pied, au dessus de l'os calcanéen entre la malléole externe(os
de la cheville) et le tendon d'Achille. Massez ce point avec l'ongle en
appuyant assez fortement et en réalisant une rotation dans le sens des
aiguilles d'une montre, jusqu'à obtention du résultat.

((((((
4. ÉCHAUFFEMENT, SOUPLESSE, RÉCUPÉRATION : OBJECTIFS DIFFÉRENTS,
TECHNIQUES D'ÉTIREMENTS DIFFÉRENTES
Ce n'est pas parce que vous vous êtes étiré longuement et
consciencieusement durant votre échauffement que vous serez fin prêt pour
l'effort et que vous vous mettrez à l'abri des blessures, bien au
contraire. Je sais qu'en disant cela je risque d'en surprendre quelques
uns mais c'est la réalité. On sait aujourd'hui que les étirements peuvent
avoir un effet analgésiant dans la mesure où ils autorisent des amplitudes
de mouvement qui sont incompatibles avec la souplesse fonctionnelle d'un
muscle ou d'un groupe musculaire. En d'autres termes on pourrait
interpréter la raideur comme une mesure de sauvegarde du muscle face à ses
possibilités d'allongement. On connaît aussi des techniques qui permettent
un relâchement substantiel du tonus musculaire et qui autorisent donc des
gains d'amplitudes spectaculaires mais aphysiologiques. Ainsi des
étirements inadaptés à l'échauffement peuvent engendrer une impression de
jambes "cotonneuses " au moment de passer à l'action. Une technique mal
utilisée peut-être source de blessures ou de contre-performance.
Voici donc en substance ce qui faut retenir :
a. Etirements pour s'échauffer : étirements activo-dynamiques
Il s'agit de la combinaison d'un allongement musculaire (inférieur
aux possibilités maximales) avec une contraction statique (6 à 8
sec) suivi immédiatement de petits exercices dynamiques qui
sollicitent les groupes musculaires qui viennent d'être mobilisés.
(étirer, contracter, mobiliser) 2 fois pour chaque chaîne musculaire
en position debout exclusivement
b. Etirements pour s'assouplir : étirements activo-passifs
Il existe plusieurs techniques pour relâcher le tonus musculaire :
contracté-relâché (réflexe myotatique inversé), contraction du
muscle antagoniste (réflexe d'inhibition réciproque), expiration