Chapitre 3 : La détermination du produit intérieur par l'offre ... - Free.fr
On a crée l'exercice de tâtonnement qui est un processus qui devrait converger
vers un équilibre générale c'est-à-dire vers le dégagement d'un vecteur prix qui
..... Dans le cadre du marché Walrasien, les déséquilibres constatés à tout
moment tendent à être corrigés par une modification des prix ayant pour origine
les ...
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Chapitre 3 : La détermination du produit intérieur par l'offre globale.
Introduction : Cette doctrine apparaît au milieu du 18ème siècle sous la plume de
Turgot qui insiste avec beaucoup d'énergies sur le fait que la capacité
d'offre va fixer le montant du produit intérieur et d'autre part sur le
fait que seule l'épargne a la possibilité d'élargir cette capacité d'offre.
L'insistance de Turgot dans ces réflexions de 1766 s'explique par
l'existence de modèle antérieur comme le modèle macroéconomique de
Bonguilbert ou le modèle Quesnay. Ces approches macroéconomiques mélangent
les aspects demande globale et les aspects offre globale et les mélanges de
manière quasiment inextricable.
Dans le cas du tableau de Quesnay, il insiste que la consommation est
la demande de produit agricoles et joue un rôle dans la demande nationale
et insiste que le produit nationale d'une période est avant tout déterminer
par les avances agricoles réalisées autrement dit par les investissements
en capital réalisé dans l'agriculture. Mais en même temps, le résultat en
terme de produit national effectif va dépendre de l'importance de la
consommation de ces produits agricoles donc on ne sait plus si c'est
l'aspect offre ou l'aspect demande qui est déterminant.
Turgot va opter pour l'aspect avances, dépenses en capital de Quesnay
en déclarant que c'est le stock de capital existant dans l'agriculture qui
détermine le produit intérieur. La consommation s'aligne automatiquement
sur le montant du produit intérieur et l'augmentation du produit intérieur
de période en période ne peut résulter que de l'investissement
supplémentaire réalisé grâce au fait qu'une partie des revenus tirés de la
production est l'épargne et l'investissement.
Cependant ce n'est pas le modèle de Turgot qui s'est imposé mais celui
d'Adam Smith qui a su rendre présentable la thèse de Turgot tout simplement
en élargissant la notion de produit national à l'ensemble des produits
matériels alors que Turgot pensait qu'on devait limiter le produit
intérieur au produit renouvelable de l'agriculture.
Morelle a essayé de rendre acceptable la théorie de Turgot en
affirmant que c'était la totalité des capitaux disponibles dans l'économie
qui créait le produit intérieur et pas seulement les capitaux employés dans
l'agriculture et donc la thèse de Turgot était plus cohérente car l'épargne
va à la formation de TOUS les capitaux. Section 1 : La formation de produit intérieur et la croissance économique
dans les modèles classiques. 1§ : La macro dynamique de l'épargne tel qu'elle est développé par Adam
Smith. Adam Smith évoque beaucoup le rôle du travail dans la vie économique
moderne. Toute la production dépend du capital car le travail seul serait
inefficace et par ailleurs en pratique tout les travailleurs productifs
perçoivent un salaire ce qui exige pour leur emploi une accumulation
antérieur de capital et finalement tout se passe comme si le vrai capital
pour Adam Smith était le capital circulant c'est-à-dire celui qui sert à
rémunérer le travail. Si on se place au cours d'une période annuelle on va
constater que la mise en culture des terres et la mise au travail de
travailleurs aboutit à la réalisation d'un produit annuelle qui en réalité
est strictement déterminé par le stock de capital qui était à la
disposition de l'économie à la disposition de cette période. En effet, la
culture des terres résulte de l'emploi d'un capital et d'un certain nombre
de travailleurs. Donc ce qui semble être le produit de la terre et du
travail est le produit du capital accumulé. Il en résulte que le premier
emploi de ce produit est destiné à la reconstitution du capital consommé
pour la production. On adopte une optique de capital circulant. Le reste du
produit va se traduire par un paiement de salaire. On va réemployer des
travailleurs productifs et ce remplacement du capital va se traduire par un
salaire versé aux travailleurs. Il reste le revenu net qui va se partager
entre le profit qui rémunère le capital et la rente qui rémunère l'emploi
des terres. En principe, ce qu'on retire pour remplacer le capital est
immédiatement réinvestit. En ce qui concerne l'emploi du profit et de la
rente, la question du profit et de la rente vont consacrer à salarier des
employés domestiques qui vont leur rendre des services et ces employés sont
improductif et ne créent pas de produit matériel, ce sont des travailleurs
improductif, on peut penser au gouvernement, aux musiciens, aux
religieux... Pour que les choses changeants il faut que les travailleurs
augmentent or ce qui peut faire augmenter le nombre des travailleurs
productifs c'est les titulaires de produit et de rente qui consacre une
partie des revenus à l'épargne, celui qui épargne destine cet épargne à
l'obtention futur d'un revenu complémentaire et il faut que ces revenus
soient investit et pour investir il faut employer de nouveaux travailleurs
productifs qui vont alors reproduire un supplément de produit intérieur et
ce supplément est en principe perpétuelle. [pic] C'est grâce au capital que la terre peut être mise en culture et donc
il y a bien techniquement le produit du travail et de la terre mais
économiquement il s'agit pour Adam Smith du capital. Première répartition :
une partie essentielle du produit était destiné au remplacement du capital
et le reste du produit est réparti entre la rentre et le profit. Le
remplacement du capital c'est rémunéré les facteurs productifs. Deuxième
répartition : il y aura une répartition entre les salariés productifs et
les salariés improductifs. C'est là qu'apparait une partie de la rente et
du profit qui va être consacrée à l'épargne et qui permettra de salariés de
nouveaux travailleurs productifs et d'élargir le produit à la période
suivante. Cette épargne n'est pas une nécessité pour les agents
économiques, si l'épargne apparaît il y a croissance. C'est là un phénomène
qui peut paraître étrange c'est pourquoi les auteurs vont insister sur les
caractéristiques de l'épargne. Turgot: « La parcimonie et non l'industrie
est à la cause de l'accroissement du capital. Si la parcimonie ne réalisait
pas une épargne, le capital ne serait jamais plus grand » ou encore « Ce
qui est annuellement épargné est aussi régulièrement consommé que si
c'était annuellement dépensé et presque en même temps mais cela est
consommé par une catégorie différente de personnes. » Cette catégorie de
personne sont les travailleurs productifs si les revenus étaient consacrés
à la consommation, il servirait à salarié des travailleurs improductifs.
Autrement dit il n'y a pas de risques que l'épargne constitue une fuite
hors du circuit économique, elle est intégralement redépensée dans le
circuit économique.
On est à l'opposé du système de Keynes et c'est consciemment que
Keynes va contredire le raisonnement d'Adam Smith en affirmant que par
définition ce qui est épargné ne fait pas l'objet d'une dépense et qu'il
s'agit d'une fuite hors du circuit économique. Cette affirmation de Smith
que les agents économiques ne créent jamais de fuite constitue la loi de
Say. Il y a chez Smith avant tout une perspective de croissance
économique, le niveau du produit n'a pas d'intérêt, ce qui est intéressant
c'est la dynamique de ce produit, son évolution d'une période à l'autre et
ces dynamiques reposent sur l'épargne puisque c'est elle qui permet
d'accroitre le capital disponible, capital dont l'application est avant
tout l'emploi de salarié productif. Ricardo est conscient qu'une partie du
capital vient du capital fixe mais il est conscient que la croissance doit
se faire sur le capital circulant et que le capital circulant doit avoir
des salaires pour leur travail productif. Ce qui est déterminant dans la
croissance ce n'est pas directement l'épargne, c'est le taux de la
consommation productive, le pourcentage de la consommation productive par
rapport au revenu. Si cette consommation productive est restreinte, cela
signifie que l'emploi des travailleurs productifs suffira tout juste à
reproduire le même niveau de produit, si ce taux est encore restreint,
alors il y aurait décroissance du produit. Ce qui va déterminer
l'accroissement du produit dans la période suivante c'est le relèvement du
taux de la croissance productive et ce relèvement peut tenir à des éléments
historiques comme la disparition du parlement écossais qui amène les
députés écossais à licenciés les travailleurs improductifs et à consacrer
le gain pour les salariés productifs. En réalité ce qui s'est passé doit
s'analyser comme le passage d'une consommation improductive à une épargne
qui va prendre la forme d'une consommation improductive.
Normalement c'est l'effort d'épargne qui va mener un relèvement du
pourcentage du revenu national consacré à la consommation productive. Cette
épargne est selon Adam Smith ce qui explique la transformation économique
de l'Angleterre depuis la conquête de César jusqu'à la dynastie anglaise au
milieu du 18ème siècle ce qui veut dire que l'épargne n'est pas un moteur
de croissance rapide mais cela s'explique aisément car l'effort permanent
d'épargne est contrarié par la maladie dépensière qui affecte les
gouvernants et qui fond que le reliquat d'épargne disponible demeure
toujours très restreint ce qui fait que la croissance économique est
toujours lente et s'accélèrera le jour où les gouvernements cesseront de
faire de fortes dépenses qui vient réduire l