20 mai 2009 - Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne
20 mai 2009 ... Il rappelle la jurisprudence des années précédentes, et invite à considérer .... des
éléments corrigés seront dispensés aux étudiants et des exercices pourront être
... en premier lieu : après un échange avec Sylviane Boissinot, il apparaît ....
Robinson & Eatwell - L'économie politique classique - Extrait.pdf ...
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Relevé de décisions du conseil d'UFR 02 du 20 mai 2009
Ordre du jour :
o Informations : calendrier des élections au conseil, calendrier de
renouvellement des postes de PAST.
o Validation du semestre
o Conventions internationales.
o Détachements, délégations, conventions.
o Questions diverses. Étaient présents :
Antoine d'Autume
Jean-Claude Berthélemy
Jezabel Couppey
Jean Dellemotte
François Gardes
Louis Lévy-Garboua
André Hervier
Isabelle Hirtzlin
Roland Lantner
Michèle Moerman
Pierre-Charles Pradier
Katheline Schubert
Sarah Zerbib Représentés :
Thérèse Chevallier (procuration à PCP)
Emeric Lendjel (procuration à IH)
Catherine Sofer (procuration à FG)
Carine Staropoli (procuration à PCP)
Bertrand Wigniolle (procuration à KS) Invités :
Kateryna Shapovalova.
Le conseil commence à 9h40. o Détachements, délégations, conventions Un débat préliminaire s'engage sur le cumul des décharges / délégations ou
détachements partiels avec la Prime d'Encadrement Doctoral et de Recherche.
André Hervier rappelle que le décret instituant la PEDR mentionne que les
obligations de services doivent être satisfaites pour prétendre à la
PEDR[1]. Le directeur désire cependant prendre l'avis du conseil : les
conseillers sont unanimes à considérer que les collègues, dès lors qu'ils
effectuent un service « complet », y compris d'éventuelles décharges ou
délégations partielles, dès lors qu'elles ont été instaurées en accord avec
l'UFR, sont éligibles à la PEDR.
En revanche, les conseillers considèrent généralement que, tout comme les
primes ne sont pas cumulables avec les décharges, les autorisations de
cumul ne peuvent être accordées à un collègue dont le service serait grevé
par des décharges ou délégations partielles : en particulier il n'apparaît
pas souhaitable qu'un collègue soit déchargé de son service statutaire pour
consentir des enseignements complémentaires à un autre établissement. Les
conventions ou délégations partielles existent justement pour permettre ce
cas de figure. o Validation du semestre Le directeur présente le protocole de validation proposé par les
enseignants lors de leurs réunions et présenté sur les EPI. Il invite à le
lire conformément au principe selon lequel les examens doivent comporter un
programme substantiel ; l'appui pédagogique fourni par les enseignants doit
alors être adapté à ce programme. Compte tenu de la nécessité d'obtenir un
vote du conseil, de prévenir les étudiants et d'organiser les examens dans
le respect de la charte, il indique avoir pris la décision de repousser les
examens à la semaine du 15 juin. Ces trois semaines pourront être mises à
profit pour délivrer aux étudiants des actes pédagogiques en amphithéâtre
(cf. horaires disponibles), mais aussi dans les salles de TD aux horaires
habituels et enfin via le tutorat qui reste mobilisé grâce aux efforts de
Claude Bressand.
Ces principes étant posés, le directeur fait état de son désaccord sur le
programme de l'examen de microéconomie, qui ne lui paraît pas être de
nature à donner aux étudiants des connaissances, ni même un aperçu
convenable : en particulier, nombre d'étudiants se détournent des études à
cause de la microéconomie. Il est nécessaire que les examens jouent aussi
leur rôle d'orientation pour les étudiants, pour cette raison les étudiants
doivent s'adonner effectivement à des exercices de microéconomie.
Enfin le directeur exprime son souhait que les étudiants puissent
bénéficier d'au moins une épreuve par matière de cours à TD, afin d'une
part d'éviter une note couperet, selon la volonté des organisations
étudiantes, et d'autre part de garantir un retour pédagogique individualisé
sur le travail des étudiants. Antoine d'Autume demande quelle proportion des contenus seront délivrés,
avec quelle proportion des enseignements. Il rappelle la jurisprudence des
années précédentes, et invite à considérer l'exemple des juristes, qui ont
joué un rôle très important dans l'opposition aux projets gouvernementaux
sans pour autant compromettre la qualité des formations.
François Gardes indique que quatre semaines d'enseignements seraient
insuffisantes pour permettre la délivrance des contenus et donc la
validation du semestre. Antoine d'Autume observe que dans ce cas le régime
d'AJAC pourrait être généralisé. Louis Lévy-Garboua rappelle les
principes par lesquels l'université délivre une formation que les diplômes
attestent. Si les enseignants font grève, on les remplace. En effet, si on
peut accepter une déperdition, il existe toutefois un minimum. Pierre-
Charles Pradier rappelle alors son engagement de ne pas lock-outer et
l'ineptie d'un pointage : il faut faire confiance aux collègues qui disent
leur engagement. A cet égard, Jean Dellemotte indique que la relation pédagogique a repris
depuis suffisamment longtemps, et avec une intensité désormais telle que la
validation correspond à des contenus substantiels. Antoine d'Autume s'inquiète toutefois qu'avec trop peu de cours et
d'exercice écrits, les étudiants ne soient poussés vers une récitation par
c?ur. André Hervier rappelle que la conception des sujets d'examen est un
élément du dispositif pédagogique : un bon sujet doit conduire les
étudiants à réfléchir. François Gardes énonce deux conditions minimales pour tenir les examens :
une présence suffisante des enseignants devant les étudiants, et des
examens vérifiés par le directeur d'UFR. Si une seule de ces conditions
manquait, alors il faudrait opter pour un régime d'AJAC généralisé, ou une
modification de facto des maquettes de diplômes via l'élimination des
matières qui ne satisferaient pas à ces conditions. Le directeur rappelle
le mandat voté par le conseil d'administration du 11 mai : les examens
doivent correspondre à la modélisation Apogee. Roland Lantner s'inquiète du message ambigu d'une « reprise des cours à
Paris 1 » : la relation pédagogique n'a jamais été interrompue. Le
mouvement va désormais continuer sous d'autres formes. En revanche, il
faudrait maintenant augmenter l'intensité normale pendant les semaines à
venir. Jean-Claude Berthélemy veut s'assurer qu'on ne met pas la barre trop bas.
Il faut donc densifier. On doit aussi prévoir un rattrapage ultérieur, car
éliminer des matières laisse des lacunes. Isabelle Hirtzlin propose des
cours supplémentaires, avant la session de septembre. La dernière semaine
d'août semble offrir des possibilités ; de telles séances devraient pouvoir
être organisées sur la base du volontariat. Louis Lévy-Garboua constate que même si nous nous efforçons de fournir un
contenu et un service minimum acceptables, on ne pourra pas dire que cette
année est comme les autres. Il faudra bien reconnaître que le niveau de
certification cette année est défectueux. Nous ne devons pas pénaliser les
étudiants pour une grève qui est le fait des enseignants ; les taux de
réussite ne pourront donc pas être substantiellement plus bas. Roland
Lantner exprime soin accord sur ce point, en observant que la seule
dissension dans le conseil porte finalement sur la responsabilité de la
situation. Dans tous les cas, les étudiants ne doivent pas pâtir du
problème. André Hervier fait observer que les conséquences de la raréfaction du
contact pédadogiques seront plus sensibles en termes d'abandon que de
d'échec. Le taux de réussite parmi les présents sera probablement
comparable, mais le taux de succès calculé sur les inscrits sera évidemment
plus faible. Malgré ce problème, le mandat du conseil d'administration est
de valider les examens, y compris avec un recul de l'année. On a pris le
recul maximal ; et tous les enseignants de L1 ont accepté de travailler
pendant ces trois semaines. Le programme de microéconomie demande peut-être
un aménagement : même si on n'aura pas le temps pour les introductions et
les démonstrations, même si on permettra moins aux étudiants de manipuler,
mais ils auront compris ce qu'est un optimum du consommateur, du
producteur, un équilibre. Les étudiants qui restent seront plutôt armés. Jezabel Couppey-Soubeyran constate le caractère paradoxal du dilemme où
nous sommes : soit nous pénalisons les étudiants cette année en collant
ceux qui n'ont pas le niveau pour aller en L2, soit nous les pénalisons en
les laissant passer en L2 sans avoir le niveau. Les déclarations sur la
possibilité de conserver des contenus paraissent lénifiantes, et il
conviendrait peut-être de s'interroger sur l'opportunité de conserver un
tel volume de cours magistraux. A la demande d'Antoine d'Autume, le conseil examine le programme de chacun
des cours concernés. Après une interrogation sur l'opportunité d'utiliser
le support du projet tutoré pour des examens blancs, il est décidé
d'utiliser les séances restantes pour permettre de densifier les séances en
petits groupes. Les programmes aménagés (en micro) devraient apparaître sur
les EPI ; pour le projet tutoré il doit être entendu que l'examen ne pourra
porter sur le document même qui a été vu avec les étudiants. Après ce long débat, le directeur met aux voix une série de dispositions : 1. tous les examens prévus par le règlement du contrôle des connaissances
auront lieu, à raison d'un par matière : vote favorable des présents
moins 1 abstention,
2. les contenus publiés sur les EPI sont acceptés à une modification près
(en microéconomie, mandat est donné à André Hervier pour modifier
l'affichage sur l'EPI) : vote favorable des présents moins 1
abstention,
(A l'exception d