Statut des fonctionnaires : les premières pistes du projet de loi sur ...

2 févr. 2009 ... Bien évidemment, vous touchez un point important de ce diplôme de niveau V,
celui de concerner des publics très hétérogènes, venant de CAP, BEP, Bac pro,
voire BTS, de cuisine, de pâtisserie voire dans certains cas d'autres filières : APR
(Agent polyvalent de restauration, ?). Si certains établissements ...

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[pic] CENTRE RHONE -ALPES D'INGENERIE SOCIALE SOLIDAIRE & TERRITORIALE
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REVUE DE PRESSE
Du 6 AU 12 AOUT 2016 [pic] [pic] [pic] [pic] [pic] [pic] . Santé et qualité de vie au travail (SQVT) : quels indicateurs ?
. Négociation salariale de branche en 2015 : un ralentissement provoqué
par une faible inflation
. Les quatre R de l'entreprise 2.0
. Le management 2.0 sera-t-il socialement responsable ?
. Livres pour l'été (2) : la RTT, solution d'avenir
. Theresa May et le changement de paradigme
. Plus d'un million de licences dans un sport olympique
. Déclaration de patrimoine : ça n'arrive qu'aux autres
. Une citoyenneté pour le XXIe siècle
Santé et qualité de vie au travail (SQVT) : quels indicateurs ?
mercredi 10 août 2016
La santé et la qualité de vie au travail sont des attentes des salariés
...et un facteur d'attractivité et de performance pour l'entreprise car des
salariés en bonne santé et bien dans leur travail apportent une plus grande
compétitivité. Un certain nombre d'entreprises développent cette
préoccupation, pour améliorer la qualité des produits ou services, réduire
l'usure professionnelle, préparer les réorganisations... D'autres pas du
tout. Dans les deux cas, avoir des critères et des indicateurs est une aide
à la définition des objectifs et des mesures à prendre pour une politique
de SQVT, sa négociation, sa diffusion et son dialogue, sa mise en ?uvre,
son suivi, son bilan.
Dans cet objectif, l'Anact a défini de grandes familles d'indicateurs qui
peuvent être un appui pour les syndicats, les IRP et les entreprises elles-
mêmes. Elle a établi une liste de grandes familles d'indicateurs qui pourra
servir de guide dans la construction de ces indicateurs spécifiques. Ces
indicateurs de SQVT recouvrent généralement six grandes familles :
[pic] des indicateurs démographiques : structures d'âges, répartitions
homme-femme, proportion de seniors, qualifications, ancienneté...) ;
[pic] des indicateurs d'absentéisme : taux d'absentéisme, durée des
absences, motifs des absences, en fonction des métiers, âges et sexes,
typologie des absences (maladie, accident du travail...) ;
[pic] des indicateurs liés au parcours et à l'emploi : accès à la
formation, mobilités, promotions, turn-over... ;
[pic] des indicateurs de santé : troubles de santé, inaptitudes,
reclassements, maladies professionnelles... ;
[pic] des indicateurs de sécurité : accidents du travail, incidents,
agressions... ;
[pic] des indicateurs de conditions de travail : contraintes temporelles,
pénibilités, organisation du travail, autonomie, vécu du travail, qualité
des relations de travail...
Ce sont donc tous ces domaines d'indicateurs qu'il convient d'envisager,
collecter les données et définir, pour chacun, les points qui doivent être
mis en place en fonction de la réalité de chaque entreprise.
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Référence
. http://www.anact.fr/10-questions-sur-les-indicateurs-de-sante-et-
qualite-de-vie-au-travail Négociation salariale de branche en 2015 : un ralentissement provoqué par
une faible inflation
samedi 6 août 2016
L'activité salariale de branche en 2015 a été peu soutenue. Le salaire
mensuel de base (SMB) progresse moins vite en 2015 qu'en 2014 ou en 2013 Il
ralentit dans plus de la moitié des regroupements de branches,
particulièrement dans l' « habillement, cuir et textile » et dans le
« bâtiment et travaux publics ». L'essentiel des accords de branche s'est
limité à intégrer la hausse du SMIC dans la grille conventionnelle de
rémunération et à relever éventuellement les niveaux supérieurs.
L'évolution du SMB décélère pour l'ensemble des catégories socio-
professionnelles mais demeure plus dynamique pour les cadres que pour les
autres salariés.
Des gains de pouvoir d'achat plus modérés en 2015, avec une légère
augmentation du salaire mensuel de base (SMB) de l'ensemble des salariés
des entreprises de 10 salariés ou plus du secteur concurrentiel. Il a
augmenté de 1,2 % en glissement annuel après 1,4 % en 2014 et 1,6 % en
2013. Ce ralentissement a toutefois permis des gains de pouvoir d'achat
mais à un rythme plus modeste (+1,0 %, après +1,4 % en 2014), sachant que,
depuis 2010, la revalorisation annuelle du SMIC est effectuée au 1er
janvier et les augmentations salariales de branche sont souvent programmées
en début d'année.
Le nombre d'accord salariaux de branche est en baisse pour la 3ème année
consécutive, en lien avec la faiblesse de l'inflation. La hausse annuelle
des prix étant en dessous de 2,0 %, le mécanisme de relèvement du SMIC en
cours d'année n'a pas eu lieu. La négociation a eu pour objectif d'acter la
réévaluation du SMIC et de maintenir autant que possible les écarts
hiérarchiques de la grille conventionnelle.
Certaines branches de proximité sont regroupées pour l'information
statistique (CRIS). Dans ces branches, la négociation est généralement
active mais avec des pratiques conventionnelles très différentes. Dans les
« plastiques, caoutchouc et combustibles », les accords conventionnels sont
nationaux et les salaires sont plutôt élevés par rapport à ceux de
l'industrie. La négociation collective dans la métallurgie se fait, en
revanche, à un niveau très décentralisé.
Un ralentissement du salaire mensuel de base dans plus de la moitié des
branches : Le salaire mensuel de base est défini comme le salaire hors
primes sauf pour les primes liées à la réduction du temps de travail, hors
avantages en nature. C'est un salaire brut, avant toutes déductions de
cotisations obligatoires.
. Une modération du SMB plus marquée dans « l'habillement, cuir,
textile » (+1,0 % en 2015, après +1,6 % en 2014). Si l'industrie du
cuir (14 % des effectifs) a signé un accord, ni celle du textile, ni
celle de l'habillement ne l'ont fait. Le SMB a ralenti fortement dans
le « bâtiment et travaux publics » (+1,0 % en 2015, après 1,5 % en
2014). Moins de la moitié de ces branches ont procédé à des
revalorisations alors que près des trois quarts l'avaient fait en
2014. Le SMB a accéléré légèrement dans le « verre et matériaux de
construction » (+1,2 % après +1,1 %), dans le « commerce,
principalement alimentaire » (+1,0 %, après +0,9 %), et dans les
« transports (hors statuts) » (+1,1 %, après +1,0 % en 2014).
. Cette situation est caractéristique des branches à forte proportion de
salariés au Smic dans lesquelles sa revalorisation (+0,8 % en 2015)
assure toujours une progression du SMB, même en l'absence d'accord
salarial. Enfin, le SMB a progressé un peu plus fortement dans les
« branches non agricoles diverses », passant de +1,2 % en 2014 à
+1,6 % en 2015. Cette branche regroupée, tirée par la forte
revalorisation intervenue dans « les services de l'eau et de
l'assainissement » après une année blanche, est la seule où le pouvoir
d'achat du SMB accélère.
. Une progression du salaire mensuel de base légèrement plus forte dans
l'industrie : en 2015, les salaires dans les branches industrielles
ont de nouveau profité d'une négociation légèrement plus soutenue que
dans les branches tertiaires. Comme en 2013 et 2014, les « plastiques,
caoutchouc et combustibles », la « métallurgie et sidérurgie » et la
« chimie et pharmacie » ont été les grands regroupements de branches
industrielles où le SMB a été le plus dynamique (respectivement
+1,6 %, +1,5 % et +1,5 %).
En 2015, la négociation est demeurée très soutenue dans la
métallurgie puisque 66 % des salariés des branches de 5 000 salariés ou
plus de ce secteur ont connu au moins un relèvement salarial, contre 58 %
pour les salariés des entreprises de plus de 5 000 salariés. Cette vitalité
de la négociation explique pour partie celle du SMB dans la « métallurgie
et sidérurgie », le relèvement du Smic y ayant un effet très limité.
. Le SMB a aussi augmenté sensiblement dans les « professions juridiques
et comptables » (+1,6 %), les « banques, établissements financiers et
assurances » et les « bureaux d'études et prestations de services aux
entreprises » (+1,5 % dans les deux cas). Aucun accord salarial n'est
entré en vigueur dans les banques ou dans les bureaux d'études (même
si une recommandation patronale est venue en partie suppléer cette
absence dans les banques). L'explication est plus à chercher dans la
plus grande pratique de l'individualisation des salaires des cadres,
nombreux dans ces branches, que dans les accords collectifs.
. Au sein des transports, l'accord de 2015 a induit un rattrapage, après
un accord de revalorisation en 2013 dans les transports routiers (qui
représentent trois quarts des effectifs), et une absence d'accord en
2014. Cet accord a revalorisé l'ensemble de la grille afin de
conserver les écarts hiérarchiques dans une classification où les
premiers niveaux ont déjà tous le même salaire. Un accord de ce type
produit plus d'effet sur les salaires conventionnels qu'un accord ou
une simple recommandation patronale a minima actant la hausse du Smic
et ne revalorisant que le bas de la grille. Cela n'empêche pas une
légère décélération du SMB du regroupement de branche « transports
routiers et urbains ».
. Un salaire mensuel de base des cadres plus dynamique. La progression
du SMB a été plus é