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10 juil. 2015 ... -Introduction à la nouvelle activité par IO interaction orale : pas de métro à SR/
image du métro parisien / plan du métro. -1er visionnement muet de .... -TAXI 1 :
leçon 6 : Thème. Le portrait-robot. -Exercice d'écoute. -TAXI 1 exercices en
relation dans cahier exercices. Vocabulaire : flash cards. Mouillé. Sec.

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[pic] LA RUPTURE POUR UN NOUVEAU DEPART
Notre devoir envers notre Peuple est de lui insuffler l'optimisme, la
confiance et l'espoir. Alors, notre mission historique est de briser les
chaînes de la fatalité qui paralysent notre peuple et ensevelissent
l'espoir en lui proposant un nouveau contrat social en terme d'offre
politique. UNIR/PS 2015 OSONS LE CHANGEMENT SANKARISTE, MAINTENANT ! Chers Compatriotes, L'lélection présidentielle nous donne une formidable occasion de porter à
la tête de notre pays, un homme qui n'est pas comptable des 27ans de régime
de Blaise COMPAORE et qui n'est pas de ce fait redevable aux puissances
d'argent aussi bien nationales qu'internationales. Cet homme s'appelle Me
BENEWENDE S. SANKARA, le candidat de la rupture, le seul opposant au règime
de Blaise COMPAORE qui a fait de la constance dans l'engagement le socle de
son action politique et qui a toujours été présent aux grandes batailles
historiques que notre pays a connu. A titre d'exemple : 1.les dossiers judiciaires (Thomas SANKARA, Boukary DABO, David OUEDRAOGO,
Norbert ZONGO, Flavien NEBIE...) ; 2.l'insurrection populaire d'octobre 2014, 3.la resistance active contre le Putsch de septembre 2015. Voici son programme pour les cinq prochaines années. CONTEXTE Selon le Discours d'orientation politique prononcé le 2 octobre 1983 par le
Président Thomas SANKARA, « l'insurrection du 4 Août 1983, la victoire de
la révolution et l'avènement du Conseil national de la révolution sont
incontestablement la consécration et l'aboutissement conséquent des luttes
du peuple voltaïque contre la domination et l'exploitation néocoloniales,
contre l'assujettissement de notre pays, pour l'indépendance, la liberté,
la dignité et le progrès de notre peuple. En cela, les analyses simplistes
et superficielles, cantonnées dans la reproduction des schémas préétablis,
ne pourront rien changer à la réalité des faits. La révolution en se posant comme héritière des multiples luttes du peuple
depuis 66, 75, 79, 80, a posé les jalons les plus marquants des réponses
aux aspirations de ce peuple. La révolution d'août a triomphé en se posant ainsi comme l'héritière et
l'approfondissement du soulèvement populaire du 3 janvier 1966. Elle est la
poursuite et le développement à un stade qualitatif supérieur de toutes les
grandes luttes populaires qui sont allées en se multipliant ces dernières
années et qui toutes, marquaient le refus systématique du peuple voltaïque
et particulièrement de la classe ouvrière et des travailleurs de se laisser
gouverner comme avant. Les jalons les plus marquants et les plus
significatifs de ces grandes luttes populaires correspondent aux dates de
décembre 1975, de mai 1979, d'octobre et novembre 1980, d'avril 1982 et de
mai 1983. C'est un fait établi que le grand mouvement de résistance populaire qui a
immédiatement suivi la provocation réactionnaire et pro-impérialiste du 17
mai 1983, a créé les conditions favorables à l'avènement du 4 août 1983. » Cette analyse sied à notre contexte actuel avec l'insurrection populaire
les 30 et 31 octobre 2014 suivie de la résistance active de notre peuple
pour faire échec au coup d'Etat du Général Gilbert DIENDERE perpétré le 16
septembre 2015. En effet, les 30 et 31 octobre 2014, le peuple burkinabé dans ses
différentes composantes (travailleurs des villes et des campagnes, couches
populaires urbaines du secteur informel, femmes, élèves et étudiants, etc.)
a, dans un vaste et profond mouvement insurrectionnel, chassé l'autocrate
Blaise COMPAORE du pouvoir, mettant ainsi un terme à 27 ans de pouvoir
oppressif de la IVème République.
Cette insurrection populaire est l'aboutissement de 27 ans de lutte contre
un système et le témoignage vivant de la prise de conscience politique des
populations, de leur combativité, de leur esprit de sacrifice dans les
luttes populaires pour la démocratie, les libertés et le progrès social.
Elle traduit aussi et surtout le ras -le- bol de notre vaillant peuple face
à la mal gouvernance instituée et entretenue par le système COMPAORE. En
effet, les luttes contre ce régime autoritaire ont touché les couches
profondes de la société, confrontées à l'injustice, à l'impunité, à la
précarité, à la misère (problèmes alimentaires, de l'éducation, de santé,
d'accès à l'eau potable, de logements, etc.).
Cette détermination de notre peuple puise ses sources dans le processus des
luttes organisées et les mobilisations massives depuis l'assassinat du
journaliste Norbert Zongo et de ses compagnons le 13 décembre 1998.
Née dans ce contexte, l'UNIR/PS se veut l'héritière de l'idéal de Thomas
SANKARA.
En outre , de façon régulière et en des périodes de crises majeures dans la
vie politique du pays, le peuple et en particulier la jeunesse, à l'appel
des organisations démocratiques (syndicats, partis politiques et
organisations de la société civile), s'est toujours mobilisé à travers des
mouvements sociaux contre le régime de Blaise COMPAORE qui s'est illustré
par une gestion violente du pouvoir à travers de nombreux crimes de sang
(assassinats en toute impunité de citoyens et citoyennes, disparitions
forcées d'opposants) et de crimes économiques (trafics en tous genres
notamment d'armes et de minerais, accaparement de secteurs essentiels de
l'économie nationale pour son clan et ses alliés,) et la corruption érigée
en système de gouvernement.
Sur le plan international, Blaise COMPAORE a été au centre des conflits
armés qui ont ensanglanté des pays comme le Liberia, la Sierra Leone, la
Côte-d'Ivoire, le Mali, tout en se positionnant par ailleurs comme le
« médiateur - faiseur » de paix. Il est « apparu » incontournable aux yeux
des puissances impérialistes occidentales (Etats Unis et Union européenne)
dans leur dispositif géostratégique en Afrique de l'Ouest.
À ce triste tableau, il faut ajouter la remise en cause permanente des
libertés démocratiques, le verrouillage systématique de la vie politique
dont la dernière tentative aveuglée de modifier l'article 37 de la
constitution en a été l'illustration parfaite.
Malgré le rejet massif de son peuple, Blaise COMPAORE, avec son aréopage de
serviteurs zélés agglutinés au sein de son parti le CDP et d'autres partis
politiques, a convoqué l'Assemblée nationale à une session extraordinaire
le jeudi 30 octobre 2015 en vue de modifier l'article 37 de la
Constitution. Cette forfaiture de trop lui aura été fatale puisqu'elle a
servi de déclencheur à l'insurrection populaire des 30 et 31 octobre qui
mit fin à son régime.
En effet, ces longues luttes de notre peuple se sont transformées en une
insurrection populaire décisive pour en finir avec l'ère COMPAORE, synonyme
de mal gouvernance, d'impunité, de crimes politiques et économiques, de
corruption généralisée, de gestion mafieuse des ressources économiques du
pays.
Cet évènement politique d'une grande portée historique est un moment
important pour le peuple du Burkina Faso et aussi pour d'autres peuples
d'Afrique et d'ailleurs qui y voient un élan salvateur pour l'émancipation
des peuples en lutte. C'est pourquoi, il est important que des leçons
soient tirées de cette insurrection populaire saluée et retenue comme un
exemple pour de nombreux pays africains.
Comme tous les peuples du monde entier et comme il l'a exprimé à ce moment
précis de son histoire, le peuple burkinabè nourrit profondément des
aspirations de justice sociale, d'égalité devant la loi, de liberté et de
démocratie. Il aspire au progrès et à la paix véritable qui est celle qui
élimine tous les motifs d'hostilité, suscite un sentiment positif de
solidarité entre les citoyens et se base sur le droit international dans
les rapports avec d'autres peuples.
LE SENS DE NOTRE ENGAGEMENT POLITIQUE : POURQUOI LE PROGRAMME ALTERNATIF
SANKARISTE Proposer une autre politique et une autre vision de développement à notre
Peuple à travers une rupture totale et fondamentale avec l'ordre ancien qui
nous a gouverné pendant 27 ans.
Amener notre peuple à prendre ses responsabilités pour « oser inventer
l'avenir » en créant lui-même et de ses propres mains les fondements
matériels de son existence présente et future.
Redonner à notre Peuple l'espoir d'un avenir meilleur et permettre à notre
pays de reconquérir sa place de pays envié et respecté par tous.
Parachever l'insurrection populaire et en préserver les acquis, notamment
par la mise en ?uvre des recommandations de la commission des réformes et
de la réconciliation.
Tel est le sens de notre engagement.
L'UNIR/PS se donne ainsi la mission d'offrir au peuple burkinabé une
alternative démocratique fiable, une justice équitable, un développement
économique endogène basé sur l'amélioration du niveau de vie des couches
les plus défavorisées par une répartition équitable des fruits de la
croissance et de promouvoir un véritable Etat de droit.
Le Programme Alternatif Sankariste en tant que référentiel, traduit notre
ligne de pensée et de conduite politique future à laquelle notre action
doit nécessairement se conformer. Il constitue le témoignage de notre
sincérité et de notre engagement. Son contenu exprime une conviction
profonde devant dicter notre démarche politique. Il demeure un défi à
relever et appelle pour ce faire l'adhésion de tous afin que nous puissions
faire ensemble tous les pas vers le progrès. Pour le candidat de l'UNIR/PS en effet, mieux vaut faire un pas avec le
peuple que de faire dix pas sans le