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Comme il y a toujours encore plus de misère en bas que de fraternité en haut,
tout était donné, pour ainsi dire, avant d'être reçu ; c'était comme de l'eau sur une
... Bienvenu corrige monseigneur. .... L'hiver, ils cassent ce pain à coups de ha
che et ils le font tremper dans l'eau vingt-quatre heures pour pouvoir le manger.

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FREE DVDS AND BOOKS Révélations Célestes de Sainte Brigitte De Suède
Acheter les Révélations de sainte Brigitte de Suède sur Lulu (740
Pages)[pic] Comment Notre-Seigneur Jésus-Christ certifie sa très-excellente incarnation
; en quelle manière il improuve ceux qui profanent et faussent la foi et le
baptême, et en quelle sorte il invite son épouse bien-aimée à le chérir. Livre 1 - Chapitre 1 Je suis le créateur du ciel et de la Terre, un en divinité avec le Père
et le Saint-Esprit, je suis celui qui parlait aux patriarches et aux
prophètes et celui qu'ils attendaient. C'est pour accomplir leurs désirs,
selon ma promesse, que j'ai pris chair humaine sans péché ni concupiscence,
entrant dans les entrailles de la Vierge comme un soleil resplendissant
passe par la vitre pure et transparente. En effet, comme le soleil passant
par la vitre n'offense pas celle-ci, de même la virginité de Marie n'a été
ni lésée ni offensée, quand j'ai pris d'elle mon humanité. Et j'ai pris
cette humanité sans altérer ma divinité. Et bien que j'ai été dans le ventre de la Vierge avec humanité, je n'en
étais pas moins en divinité avec le Père et le Saint-Esprit, conduisant et
emplissant toutes choses. De même que la splendeur ne se sépare jamais du
feu, de même ma divinité ne s'est jamais séparée de mon humanité, pas même
dans la mort. Par ailleurs, j'ai voulu que mon corps, pur de tout péché,
soit déchiré pour la rémission des péchés de tous, depuis la plante des
pieds jusqu'au sommet de la tête, et qu'il soit attaché et cloué sur la
croix. Certes, il est maintenant offert tous les jours sur l'autel, afin que
l'homme m'aime davantage, et se ressouvienne plus souvent des bienfaits et
des faveurs dont je l'ai comblé. Mais maintenant, je suis oublié de tous,
négligé, méprisé, et chassé de mon propre royaume comme un roi à la place
duquel le larron pernicieux (le diable) est élevé et honoré. Enfin, j'ai
voulu que mon royaume soit en l'homme, et je devais de droit être son Roi
et son Seigneur, puisque je l'avais créé et racheté. Or, maintenant, il a enfreint et profané la foi qu'il m'avait promise
au baptême, violé et méprisé les lois que je lui avais données ; il aime sa
propre volonté et dédaigne de m'écouter ; en outre, il exalte le diable, ce
pernicieux larron, et il lui a donné sa foi. Il est vraiment larron, étant
donné qu'il me vole, par ses suggestions mauvaises et par ses fausses
promesses, l'âme que j'avais rachetée de mon sang. Il ne me la vole pas parce qu'il est plus puissant que moi, puisque je
suis tellement puissant que je puis tout par ma parole, et je suis si juste
que, quand bien même tous les saints me supplieraient, je ne ferais rien
qui serait tant soit peu contraire à ma justice ; mais il me la vole
d'autant plus facilement que l'homme, doué du libre arbitre, cède au
diable, ayant méprisé mes commandements : il est donc juste et raisonnable
que l'homme expérimente sa tyrannie. Car le diable a été créé bon après moi
; mais, étant tombé à cause de sa mauvaise volonté, il est comme un
serviteur pour moi, pour la vengeance des méchants. Or, bien que je sois si méprisé maintenant, je suis néanmoins si
miséricordieux, que quiconque demandera ma miséricorde et s'humiliera, je
lui pardonnerai tout ce qu'il aura commis, et l'affranchirai et le
délivrerai de ce larron pernicieux ; mais celui qui persistera à me
mépriser, je le visiterai en ma justice, de telle sorte qu'il tremblera de
peur à ma voix ; et quiconque l'expérimentera dira : "Malheur! pourquoi ai-
je donc provoqué la Majesté divine à la colère et à l'indignation?" Or, vous, ma fille, que j'ai choisie pour moi, et avec qui je parle de
mon Esprit, aimez-moi de tout votre coeur. Non pas comme un fils ou une
fille, ou bien comme les parents aiment leurs enfants, mais plus que tout
ce qui est au monde ; car moi, qui vous ai créée, je n'ai pardonné à aucun
de mes membres pour l'amour de vous, et j'aime tellement votre âme que
j'aimerais mieux encore être crucifié une autre fois, si c'était possible,
que de m'en priver. Imitez mon humilité ; car moi, qui suis le Roi de
gloire et le Roi des anges, j'ai été revêtu de vieux haillons et attaché nu
à la colonne. J'entendis tous les opprobres, toutes les calomnies qu'on
vomissait contre moi. Préférez ma volonté à la vôtre, car ma Mère, votre
Dame, depuis le commencement de sa vie jusqu'à la fin, n'a jamais fait
autre chose que ce que je voulais. Si vous faites cela, votre coeur sera dans mon coeur et sera enflammé
de mon amour ; et comme ce qui est sec et aride est facilement enflammé par
le feu, de même votre âme sera remplie par moi, et je serai en vous, de
sorte que toutes les choses temporelles vous seront amères, et toute
volupté charnelle vous sera comme un poison. Vous vous reposerez dans les
bras de ma divinité, où il n'y a aucune volupté charnelle, mais où il y a
joie et délectation d'esprit ; car l'âme qui se remplit de joie
intérieurement et extérieurement, ne pense ni ne désire autre chose que la
joie dont elle tressaille. Aimez-moi donc tout seul ; et vous aurez à
foison tout ce que vous voudrez. Eh quoi ? N'est-il pas écrit que l'huile de la veuve ne manque pas ?
Que Notre-Seigneur a donné de la pluie à la terre, selon la parole du
Prophète ? Or, je suis le vrai Prophète. Si vous croyez en mes paroles et
les accomplissez, l'huile, la joie, et l'exultation ne vous manqueront
jamais. Notre-Seigneur Jésus-Christ parle à sa fille prise maintenant pour épouse.
Il traite des vrais articles de la foi, et quels sont les ornements, les
signes et les volontés que l'épouse doit avoir quant à l'Époux. Livre 1 - Chapitre 2 Je suis le Créateur du ciel, de la terre, et de la mer, et de tout ce
qui y est renfermé ; Dieu avec le Père et le Saint-Esprit (ego et Pater
unum sumus. Joan.10.30), non pas comme on disait autrefois, en parlant de
dieux de pierre et d'or, mais Dieu un, Père, Fils et Saint-Esprit ;
trinitaire en personnes et un en substance ; créant toutes choses et
n'étant créé par aucune ; immuable et tout-puissant ; étant sans
commencement et sans fin. Je suis celui qui est né de la Vierge, sans
perdre ma divinité, mais l'associant à l'humanité, afin qu'en une seule
personne je sois vrai Fils de la Vierge. Je suis celui qui a été cloué à la croix, mort et enseveli sans
altération de ma divinité ; car bien que je sois mort en l'humanité et en
la chair que j'avais seul prise, je vivais néanmoins en la Divinité, en
laquelle j'étais un avec le Père et le Saint-Esprit. Je suis celui qui est
ressuscité des morts, qui est monté au ciel, et qui vous parle maintenant
en Esprit. Je vous ai choisie et prise pour mon épouse, afin de vous
manifester mes secrets, car cela me plaît ainsi. Vous m'appartenez aussi par quelque droit, puisqu'en la mort de votre
mari, vous avez résigné votre volonté en mes mains, vu que même après son
décès, vous avez pensé et m'avez demandé en prière comment vous pourriez
être pauvre, et vous avez voulu tout laisser pour l'amour de moi. C'est
pourquoi vous m'appartenez de droit. Il a fallu que, pour un si grand
amour, j'ai soin de vous ; et partant, je vous prends en épouse et pour mon
propre bon plaisir, tel que Dieu doit le prendre avec une âme chaste. L'épouse doit donc être prête lorsque l'époux voudra solenniser les
noces, afin qu'elle soit décemment magnifiée, ornée et purifiée. Vous vous
purifiez, lorsque vous pensez incessamment à vos péchés, lorsque vous
pensez comment, dans le baptême, je vous ai purifiée du péché d'Adam ;
combien de fois, étant tombée dans le péché, je vous ai supportée et
soutenue. L'épouse doit aussi avoir sur sa poitrine les signes et les
livrées de son époux, c'est-à-dire que vous devez faire attention aux
bienfaits dont je vous ai comblée, aux oeuvres que j'ai faites pour vous, à
savoir : combien noblement je vous ai créée en vous donnant un corps et une
âme ; combien éminemment je vous ai douée, en vous donnant la santé et les
choses temporelles ; combien doucement je vous ai ramenée, quand je suis
mort pour vous et vous ai ramené l'héritage, si vous voulez l´avoir. L'épouse doit aussi faire la volonté de son époux. Quelle est ma
volonté, si ce n'est que vous m'aimiez par-dessus toutes choses et ne
désiriez autre chose que moi ? J'ai créé toutes choses pour l'amour de
l'homme, et je les lui ai toutes assujetties : mais lui, il aime toutes
choses, excepté moi, et il ne hait que moi. J'ai de nouveau racheté
l'héritage qu'il avait perdu ; mais l'homme est tellement aliéné de sens et
de raison qu'il aime mieux cet honneur passager, qui n'est qu'écume de mer,
qui monte en un moment comme une montagne, et est soudain réduit à rien,
que l'honneur éternel, où est le bien sans fin. Or, vous, mon épouse, si vous ne désirez que moi, si vous méprisez tout
pour l'amour de moi, non seulement je vous donnerai en douce et précieuse
récompense des enfants et des parents, mais aussi des richesses et des
honneurs, non pas l'or et l'argent, mais moi-même, moi qui suis Roi de
gloire, je me donnerai à vous en époux et en prix. Si vous avez honte
d'être pauvre et d'être méprisée, considérez que moi, votre Dieu, vous ai
précédée en cela, car mes serviteurs et mes amis m'ont laissé en terre,
d'autant que je n'ai pas recherché les amis de la terre, mais du ciel. Que si vous craignez le fait du labeur et de l'infirmité, considérez
combien il est douloureux de brûler dans le feu.
Que mériteriez-vous, si vous aviez offensé quelque seigneur temporel comme
vous m'avez offensé ? Car bien que je vous aime de tout mon coeur,
néanmoins je ne porte pas le moindre amendement à ma justice : comme vous
m'avez offensé en tous vos membres, en tous vous y satisferez. Cependant,
pour la bonne volonté et pour les propos qu'on fa