République du Sénégal - Dpee
S'agissant des prix intérieurs, la détente des cours mondiaux, liée notamment à
la faiblesse de la demande globale a contribué au maintien de l'inflation en ..... Il
s'agit, notamment, de la mise à disposition de variétés de semences de niébé et
de mil à cycle court mieux adaptées à des situations de déficit pluviométrique.
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|République du Sénégal |
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|Un Peuple-Un But-Une Foi |
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|MINISTERE DE L'ECONOMIE ET DES FINANCES |
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|COMITE NATIONAL DE POLITIQUE ECONOMIQUE |
PROGRAMME PLURIANNUEL DE CONVERGENCE DU SENEGAL (PPC 2015-2019) Octobre 2013
SOMMAIRE RESUME EXECUTIF 2
I. INTRODUCTION 4
II. ENVIRONNEMENT ECONOMIQUE INTERNATIONAL 5
III. LA SITUATION ECONOMIQUE RECENTE DU SENEGAL 6
III.1. PERFORMANCES ECONOMIQUES DES TROIS DERNIERES ANNEES 6 III.1.1 Secteur réel et inflation 6 III.1.2. Finances publiques 7 III.1.3. Balance des paiements 7 III.1.4. Situation monétaire 7 III.2. PERFORMANCES ECONOMIQUES EN 2014 8 III.2.1 Secteur réel et inflation 8 III.3. CRITERES DE CONVERGENCE 19 IV. OBJECTIFS ET STRATEGIE DE CONVERGENCE 2015- 2019 19
IV.1. Orientations générales 19 IV.2 Cadrage macroéconomique au titre de l'année 2015-2019 20 IV.2.1. Secteur réel et inflation 20 IV.2.3. Projections de la Balance des paiements sur la période 2015 - 2019
24 IV.2.4. Projections de la Situation monétaire en 2015-2019 25 IV.3 Profil de convergence 2015-2019 25 V. LES POLITIQUES ET STRATEGIES 27 I.1 Le secteur primaire 27
I.2 Le secteur secondaire 32
I.3 Le secteur tertiaire 35
I.4 Le quaternaire 39 VI. CONCLUSION 50 RESUME EXECUTIF Le Programme Pluriannuel pour le Pacte de Convergence, de Stabilité,
de Croissance et de Solidarité est un document d'analyse macroéconomique
qui décrit la situation économique et financière récente du Sénégal, les
objectifs et stratégies de convergence, pour la période 2015- 2019, ainsi
que les politiques et réformes sectorielles à moyen terme, en cohérence
avec les critères de convergence dans le cadre de la création de la monnaie
unique de la CEDEAO à l'horizon 2020. A ce titre, il met notamment en
exergue les différentes stratégies mises en ?uvre par le Gouvernement aussi
bien à l'échelle nationale qu'au plan sectoriel. Les performances de l'économie sénégalaise, en 2013, n'ont pas été
aussi reluisantes qu'attendues. La faiblesse affichée, en termes de
croissance économique, un an auparavant s'est poursuivie, dans un contexte
mondial peu favorable marqué par les difficultés de la zone euro et
l'instabilité dans la sous-région. Au plan interne, l'aggravation des
difficultés dans le secteur industriel et la contreperformance du sous-
secteur agricole ont significativement pesé sur la relance de l'activité
économique dont le rythme de croissance reste en deçà de 4,0% depuis 2011.
Ainsi, le taux de croissance du PIB réel, précédemment attendu à 4%,
ressortirait à 3,5% en 2013 contre 3,4% en 2012.
S'agissant des prix intérieurs, la détente des cours mondiaux, liée
notamment à la faiblesse de la demande globale a contribué au maintien de
l'inflation en deçà du seuil communautaire de 3%. En effet, l'inflation,
mesurée par l'indice harmonisé des prix à la consommation (IHPC), s'est
établie à 0,7% en 2013 contre 1,4% l'année précédente. Pour sa part, le
déflateur du PIB est ressorti en baisse de 1,4% après une progression de
2,3% en 2012. Au titre des finances publiques, l'exécution budgétaire en 2013 a été
caractérisée par la première année de mise en ?uvre de la réforme fiscale
ainsi que par les mesures de rationalisation des dépenses publiques. Ainsi,
le montant des ressources mobilisées n'a pas beaucoup évolué tandis que les
dépenses budgétaires ont été maîtrisées. En conséquence, le déficit
budgétaire global de l'administration centrale s'est amélioré, passant de
5,8% du PIB (420 milliards) en 2012 à 5,5% du PIB (400,4 milliards) en
2013.
En 2014, les conditions internes plus propices, du fait notamment du
démarrage de la mise en ?uvre du Plan Sénégal Emergent (PSE) mais
également de la consolidation des échanges avec le Mali, seraient
profitables à l'économie sénégalaise. Des incertitudes pèsent néanmoins sur
le sous-secteur agricole, en raison du retard observé dans l'installation
de l'hivernage dans la plupart des localités du territoire national.
Toutefois, l'activité économique devrait afficher une nette progression par
rapport à 2013, sous l'effet du regain de dynamisme dans l'industrie et les
services. Au total, le taux de croissance du PIB réel est attendu à 4,5% en
2014 contre 3,5% un an auparavant.
L'évolution des prix serait maîtrisée consécutivement à 2013, avec des
cours mondiaux plutôt favorables. Ainsi, l'inflation, mesurée par le
déflateur du PIB, devrait s'établir à 0,8% en 2014 contre -1,7% un an
auparavant. Les perspectives sur la période 2015-2019 reposeront sur la bonne mise
en ?uvre du PSE qui traduit la vision des nouvelles autorités en termes de
développement économique et social. Le PSE a pour objectif de fixer le cap,
préciser la méthode, et créer la dynamique qui, au-delà des régimes
politiques ou de considérations partisanes qu'il a vocation à transcender,
inscrira le Sénégal parmi les économies à forte croissance et en réel
progrès social dans un horizon de dix (10) à vingt (20) ans. Le PSE s'articule autour de trois axes : (i) la transformation
structurelle de l'économie pour atteindre une croissance forte, durable et
inclusive, dans la fourchette de 7-8% par an, (ii) le développement humain
et la protection sociale, (iii) la gouvernance renforcée, la paix et la
sécurité.
Le modèle économique adopté par le PSE est basé à la fois sur des
projets moteurs d'exportations et facteurs de création d'emplois,
d'inclusion sociale et d'attraction des IDE. La stratégie d'émergence ne
cible pas seulement les exportations, quand bien même la transformation
structurelle serait associée à la croissance des exportations. Globalement,
ce modèle vise à consolider les moteurs actuels de la croissance
(télécommunications, secteur financier et BTP) et à développer quatre
nouveaux moteurs autour de l'agriculture et l'agrobusiness, de l'habitat
social, du tourisme et du secteur minier.
Le PSE prévoit l'élimination des contraintes qui affectent l'offre. Il
s'agit, notamment, du règlement de la question vitale de l'énergie, de la
mise en place d'infrastructures de soutien à la production, de
l'amélioration de l'environnement des affaires, du renforcement du capital
humain ainsi que de la satisfaction des besoins de financement de
l'économie. La réussite du PSE exige également de fortes capacités
d'impulsion de l'État et d'un leadership affirmé, des changements de
comportement et donc une rupture claire avec le passé. Le gouvernement a
engagé, à cet effet, un programme accéléré de réformes, pour la
modernisation de l'administration publique qui devraient pour l'essentiel
être achevées d'ici à 2016.
INTRODUCTION
Le Programme Pluriannuel pour le Pacte de Convergence, de Stabilité,
de Croissance et de Solidarité est un document d'analyse macroéconomique
qui décrit la situation économique et financière récente du Sénégal, les
objectifs et stratégies de convergence, pour la période 2015- 2019, ainsi
que les politiques et réformes sectorielles à moyen terme en cohérence avec
les critères de convergence dans le cadre de la création de la monnaie
unique de la CEDEAO à l'horizon 2020. A ce titre, il met notamment en
exergue les différentes stratégies mises en ?uvre par le Gouvernement aussi
bien à l'échelle nationale qu'au plan sectoriel.
Le présent rapport est élaboré dans un contexte marqué, à l'échelle
internationale, par l'amélioration de la situation dans la zone euro. Après
deux années consécutives de morosité, l'économie de la zone euro montre des
signes de reprise, avec une croissance attendue à 0,8% contre -0,4% en
2013. En revanche, une légère stabilité de la croissance est observée aux
Etats-Unis (+2,2% contre +2,2% en 2013) et dans les pays émergents et en
développement (+4,4% contre +4,7 en 2013). Globalement, les dernières
projections du FMI tablent sur une croissance mondiale qui devrait
s'établir à 3,3%, soit au même niveau qu'en 2013. Au plan sous régional, la mise en ?uvre du mécanisme de surveillance
multilatérale de la CEDEAO se poursuit. Ce dispositif devrait conduire, à
terme, à la monnaie unique et, partant, faciliter la coopération entre les
Etats ainsi que l'augmentation du volume des échanges au sein de la
Communauté. Les économies de la sous-région demeurent, toutefois, fragiles
du fait notamment de l'instabilité politique dans certains Etats.
Toutefois, la relance de l'économie ivoirienne, suite à la crise qu'elle a
connue depuis le début des années 2000, serait profitable aux échanges
intracommunautaires.
Au plan intérieur, les récents développements économiques laissent
entrevoir des signes de reprise en 2014, suite à la morosité observée au
cours des dernières années et imputable, notamment, à une faible résilience
aux chocs exogènes, à une agriculture tributaire de la pluviométrie ainsi
qu'à une faiblesse patente du tissu industriel. Le regain de dynamisme, qui
semble s'amorcer, traduit le renforcement de la demande inté