pourquoi et comment une charte - IMAC Audit
Finalement, chacun des chapitres proposera des exercices d'application que
nous espérons profitables pour les lecteurs. ...... Exercice 1 ...... 6.3.2.6.1
Supprimer ...... si (NON PilePleine(p)) alors. p.Sommet p.Sommet + 1. p.T[p.
Sommet] e.
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CHAPITRE 1ER LES PREALABLES A LA MISSION D'AUDIT INTERNE
Pourquoi et comment une charte 4
1/ Une charte pour quoi faire : essence, utilité, naissance
4
2. Une charte de quelle manière ? 8
Contenu d'une charte 12
1/ Présentation de la charte par l'autorité qui lui confère
sa lEgitimité 13
2/ La mission du Service d'Audit ou d'Inspection Générale
13
3/ Place de l'audit dans l'organisation 17
4/ Principes d'action 18
5/ Modalités d'intervention 22
6/ Organisation et moyens du service d'audit 25
Les outils de l'audit interne 28
1/ Le dossier permanent d'audit 28
2/ Le dossier annuel ou dossier de mission : 28
3/ Les feuilles de travail 29
4/ Le planning de déroulement de l'opération d'audit 29
5/ Les questionnaires d'audit ou chek-list 30
6/ le canevas d'audit 31
7/ Le manuel d'audit 31
Les conditions de la réussite d'une mission d'audit 32
1/ : Avoir une culture d'entreprise et de qualités
individuelles remarquables 32
2/ : Distinction entre audit et contrôle : 36
3/ : Présenter un rapport d'audit objectif, riche et utile
42
4/ : Prendre en considération les contraintes de gestion de
l'audité 42
5/ : La pertinence des réserves d'audit : 43
6/ : Eviter la résistance au changement : 44
7/ : Création de cercles de qualité entre auditeurs et
audités internes : 45
8/ : s'écarter doucement des missions d'audit ciblées et
s'orienter
vers un audit de la performance globale. 46
9/ : la création et le respect des systèmes de coordination
au sein de l'entreprise 47
Section 10 : la bonne image de soi 50
La conduite d'une mission d'audit interne 53
1/ La préparation de la mission 53
2/ la réalisation de la mission 56
3/ La conclusion de la mission 63
4/ Le comportement de l'auditeur 65
CHAPITRE 2 : LES PROCEDURES DE LA FONCTION AUDIT INTERNE
1/ Dossier courant 67
2/ Le questionnaire de controle interne (Q.C.I) 68
3/ Les papiers de travail de l'auditeur interne 71
4/ Positionnement de l'auditeur interne 75
CHAPITRE 3 : ANNEXES
1/ Feuille de couverture 81
2/ Rapport de temps 82
3/ Plan d'approche 83
4/ Rapport d'orientation 84
5/ Ordre de mission n° (num/exer) 86
6/ Fiche de suivi d'une recommandation 87
7/ Tableau des états des actions de progres 88
8/ Ordre de mission: 89
9/ Le tableau des forces et faiblesses apparentes (tffa) 90
10/ Etat d'avancement de la mission :
.............................. 91
11/ Tableau de bord de l'etat d'avancement de la mission :
....................... 92 Chapitre 1er : Les préalables à la mission d'audit interne
POURQUOI ET COMMENT UNE CHARTE 1. Une charte pour quoi faire : essence, utilité, naissance
1.1.1. Essence de la charte Utilisée dès que l'on souhaite conférer une quelconque solennité à un acte
ou à un document, l'appellation «charte» recouvre une réalité multiforme,
reflet de sa définition. A. Etymologie et définition du mot charte Du latin chartula -petit écrit- et charta -feuille de papyrus- le mot revêt
une double signification. C'est un écrit solennel, destiné à consigner des droits ou à régler des
intérêts.Ce premier sens peut être illustré par les chartes de bourgeoisie,
par lesquelles les habitants d'une ville qui possédaient les qualités
requises recevaient de leur seigneur un certain nombre de privilèges. C'est aussi la loi ou règle fondamentale. Ce deuxième sens est illustré par
de nombreux exemples historiques, tels la grande Charte de Jeans sans Terre
accordée en juin 1215 ou la charte des Nations Unies signée le 26 juin 1945
à San- Francisco. La charte n'est donc un contrat par lequel une ou plusieurs personnes
s'obligent envers une ou plusieurs autres, ni un simple texte
réglementaire, ni un livre blanc. C'est un écrit qui s'impose à tout par l'autorité que lui confère son ou
ses signataires, et qui met en place une organisation basée sur des droits
et des devoirs. B- Définition de la charte d'Audit ou d'Inspection Générale Les textes définissant la fonction d'audit au sein des entreprises sont,
dans la plupart des cas, baptisés charte et répondent, de fait, aux
principales caractéristiques des définitions ci dessus mentionnées. Il s'agit en effet d'un texte solennel émanent de la plus haute autorisé
de l'entreprise, qui fixe les droits et les devoirs du service d'Audit,
constitue sa loi fondamentale et autorise son développement. The Institue of International Auditors a très largement contribué à imposer
l'utilisation du vocable charte en précisant dans la Déclaration des
responsabilités de l'audit interne que «l'objet, l'autorisé et la
responsabilité du département d'audit interne doivent être clairement
établis par un document écrit (Charte), dont le responsable de la fonction
doit rechercher l'approbation par la direction Générale et l'acceptation
par le Conseil d'Administration» 1.1.2. Utilité de la, charte Recommandées par l'IIA et l'IFACI, adoptées très largement par la
profession, les chartes font au quotidien la preuve de leur utilité dans
les services d'audit.Si les arguments plaidant en faveur de l'adoption d'un
tel document ne manquent pas, ils n'excluent pas une opinion contraire A- Les arguments en défaveur de la charte Les résultats de l'enquête menée auprès des adhérents de l'IFACI indiquant
qu'un très faible pourcentage (moins de 4 %) de responsables de services
d'audit jugent leur charte peu utile A cette proportion, certes négligeable, il convient toutefois de rajouter
la masse difficile à évaluer-de tous ceux qui n'ont pas ressenti la
nécessité de doter leur service d'un tel document. Les raisons ci-dessous
peuvent être invoquées: La Charte est ressentie comme potentiellement dangereuse car constituant un
carcan limitant l'autonomie et le pouvoir du Service d'Audit. Trop
détaillée, influencée dans son contenu par une Direction Générale soucieuse
de limiter le champ d'intervention de son département contrôle, la charte
est alors susceptible d'inhiber la fonction d'audit; La Charte est perçue comme virtuellement révélatrice des dysfonctionnements
du Service d'Audit, en obligeant ce dernier à mettre fin ou flou dans son
organisation et ses méthodes; La Charte est analysée comme simplement inutile: . Soit parce qu'elle existe mais est méconnue des audités, voir des
auditeurs ,faute d'une diffusion suffisance au sein de l'entreprise
après sa rédaction ,faute aussi d'être utilisée régulièrement en tant
que support de communication lors des missions d'audit; . Soit parce que la fonction d'audit, reposant sur une tradition
ancienne, est particulièrement bien structurée et acceptée. En ce cas
un texte solennel et fondamental n'est nécessaire mais par contre le
contenu de la charte doit être diffusé d'une manière ou d'une autre,
par exemple à travers un article dans la revue interne de
l'organisation: c'est notamment le cas de Peugeot S.A. dont la
Direction Général a de plus écrit une note fixant le rôle de l'Audit
Interne. Ce dernier exemple souligne que l'absence de charte ne constitue pas un
élément suffisant pour juger de la qualité d'un service d'Audit; bien au
contraire, cette absence peut être le signe de l'existence d'un service de
contrôle mâture et qui ne ressent pas le besoin de se doter d'un texte
fondateur pour sacrifier au conformisme ambiant. En dehors de ce cas très
spécifique, des arguments forts plaident en faveur de la charte B- Les arguments en faveur de la charte De l'enquête réalisée auprès des adhérents de l'IFACI, il ressort que 75%
d'entre eux jugent leur charte utile et de 14% plutôt utile. Cette très
large majorité ne saurait surprendre car la charte s'applique à un très
spécifique- le corps de contrôle-qui dispose grâce à ce document d'un
levier d'action particulièrement efficace Le premier et principale argument qui plaide en faveur de la rédaction du
document solennel érigé en loi fondamentale du corps de contrôle tien à la
spécifité même des fonctions assurés par ce corps. Situé hors du processus opérationnel, le service Audit ou d'Inspection
Général est chargé de porter une appréciation, le plus souvent sur des
procédures ou des systèmes d'organisation, plus rarement sur les hommes
.Cette faculté de constater, d'analyser et de juger constitue un véritable
pouvoir qui, en tant que tel, inquiète ceux qui en subissent les effets et
exalte parfois le sentiment d'infaillibilité qui en son les détenteurs. Ce pouvoir doit donc nécessairement être:
- Légitime pour être exerçable;
- Encadré pour ne pas être arbitraire. La charte peut et doit être l'instrument de cette régulation. A partir de