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17 mars 2014 ... Rendu au sixième, cette dernière décida cette fois de le sauver. ...... Elle m'a
laissé venir, parce que ça me fait faire un peu d'exercice en ...... C'est ensemble,
que Johann et Sylvie s'étaient mis à feuilleter les pages de certains de ces .... a
corrigé l'erreur, en créant cet être qui pourrait agir quelque peu au ...

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LES AVENTURES DE SYLVIE


Deux millénaires, c'est peu dans l'histoire de notre planète,
mais c'est beaucoup si l'on tient compte de tous les changements qui se
sont produits et des connaissances diverses acquises tout au long des
siècles passés. Car la planète continue son évolution, malgré tout ce
qu'on lui fait subir par les guerres, conflits divers et tous les
assauts sur l'environnement, la pollution de l'air et des cours d'eau
et l'envahissement de l'être humain sur les mers et les continents.


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Les aventures de Sylvie c'est un retour vers le passé. C'est la
vie telle qu'il faut la voir et telle que l'imaginaient les grecs et
les romains anciens. C'est aussi la vie des arbres, la vie dans les
mers et dans l'air, avec une vision de tout ce qui entoure notre
planète.


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Pourrait-on croire que ces déesses qu'on appelait les nymphes ne
soient pas toujours présentes autour de nous pour nous dire leur
inquiétude face aux changements climatiques et au réchauffement de
l'atmosphère causé par l'activité humaine ? Cela à l'instar de la
présence des anges gardiens placés sur terre pour nous guider et de
tous les saints envoyés au ciel ? Mais oui, elles sont toujours là.


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Au fait, ces aventures avec les dieux qu'imaginaient les grecs
anciens ne se comparent-elles pas à ces récits de voyages imaginaires
dans l'espace intergalactique créés de nos jours?


JAROL



LES AVENTURES DE SYLVIE

Il était une fois une jeune fille qui avait fait le beau rêve de voir
tous les enfants du monde heureux, pour une journée, durant cette période
de l'année où il y a des réjouissances un peu partout dans le monde. Si
l'on fête la naissance de celui que l'on dit être l'Enfant Dieu, un petit
être né dans la ville de Bethléem, il y a de cela quelque deux mille ans,
on a aussi ajouté à cette fête un autre personnage, à qui on a donné le nom
de père Noël, un nom dérivé du Santa Claus américain, un personnage qui se
veut une image transformée de celui qui fut évêque de Myra, en Lycie, une
région non loin de cette première ville, et qui portait le nom de Nicolas.

Cet évêque, devenu Saint Nicolas, est représenté entouré d'enfants,
parce qu'il les aimait beaucoup ; il leur venait en aide et savait les
consoler de leurs peines et, selon la légende, il en aurait sauvé
plusieurs. C'est pourquoi il est devenu leur saint patron. Mais l'image de
notre Santa Claus moderne (ou de notre père Noël) n'est plus vraiment celle
de cet évêque dont la fête est d'ailleurs située plus tôt en décembre.

Si on a choisi de placer la date de la naissance de celui qu'on
appelle Jésus, le 25 décembre, c'était principalement dans le but de
détruire les croyances de la mythologie grecque et romaine et aussi
d'autres anciennes croyances liées à des festivités de l'époque qui
coïncidaient avec le solstice d'hiver et que l'on jugeait trop païennes.
Si on jette un regard sur ce qui se passe de nos jours et sur les
connaissances que l'on a maintenant de l'univers qui nous entoure, on
pourrait se demander si on a vraiment eu raison de le faire ? Pour le
mieux ou pour le pire ? En ayant en tête la pensée que la terre continue
toujours de tourner sur elle-même ?


À travers toutes ces aventures des héros de l'époque que Sylvie se
plait à raconter à son ami Johann, on a là une vision de la vie et de sa
création, telle qu'on la voyait à l'époque. Peut-on croire que ces liens
qu'ils voyaient entre les êtres humains et les dieux pouvaient avoir une
certaine réalité intemporelle dans ce monde invisible des esprits errant
dans la nature ? On le découvrira en suivant les aventures de Sylvie. Et
aussi dans ses rêves de changer le monde.

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QUAND LA NATURE SE PARE DE SES PLUS BEAUX ATOURS.

L'automobile venait à peine de s'arrêter que Sylvie débarquait et se
mettait à courir et à gambader dans ce coin de campagne entourant le
chalet de son père, toute à la joie de respirer l'air embaumé par les
arbustes et les arbres en fleurs. Au grand déplaisir de sa mère qui la
regardait tournoyer, en demeurant inconsciente de ce qui se passait autour
d'elle.

- Je me demande si on a bien fait de s'arrêter en chemin pour aller voir
des vergers en fleurs, ça lui a fait monter la fièvre à la tête, dit sa
mère.

- Allons, Lucie, je sais qu'elle aurait dû nous aider à débarquer le stock,
mais laisse-là aller, c'est de son âge, répondit son mari Ghislain. Ne t'en
fais pas, tu vas la voir revenir dès qu'elle sera satisfaite d'avoir laissé
éclater toute sa joie devant cette nature qui étale toutes ses couleurs.
Elle aura d'ailleurs envie d'appeler son ami Johann.

- Tu crois qu'il sera chez lui par une aussi belle journée? Il doit plutôt
être allé pratiquer à la balle avec d'autres copains.

- Oui, bien sûr, mais elle saura où le trouver et voudra aller le
rejoindre. Sinon, elle se contentera d'aller faire la jasette aux arbres de
la forêt, comme c'est devenu un peu son habitude quand nous venons ici. En
attendant, finissons d'entrer tout ce stock et je vais aller ouvrir
quelques fenêtres pour aérer un peu.

Les Dalmain avaient fait l'acquisition de ce chalet l'automne
précédent et Sylvie pouvait anticiper jouir d'un premier été passé à la
campagne, dans ce merveilleux coin des Laurentides, entouré de montagnes
vertes et de vallons en fleurs. Le chalet était construit au haut d'une
butte, à l'écart d'une petite route conduisant vers un des nombreux lacs
des Laurentides. Un ruisseau, gonflé par le dégel et les pluies du
printemps, serpentait à travers un terrain accidenté, à l'arrière du
chalet. Sylvie s'y arrêta un moment pour observer les remous créés par
l'eau qui coulait en torrents d'une petite chute et remplissait un bassin,
avant de s'écouler dans un rétréci plus bas. Elle entendit, à ce moment,
quelqu'un l'appeler et se


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retourna pour voir son copain arriver en trombe, sur sa bicyclette.


- Bonjour Johann, s'écria-t-elle, quelque peu surprise. Comment as-tu su
que nous étions arrivés?

- Oh ! Tout simplement par hasard, répondit-il en débarquant de sa
bicyclette et la laissant tomber à terre. J'étais allé faire une randonnée
avec quelques copains et, en revenant, j'ai aperçu votre auto en haut de la
montée, alors je suis venu te dire bonjour. Vous venez juste d'arriver?

- Oui, il y a quelques minutes à peine. Je suis contente de te voir, je
retournais justement au chalet pour t'appeler car j'ai beaucoup de choses à
te raconter. Est-ce que tes copains t'attendent ?

- Non, ils ont continué sans moi. Je leur ai dit que j'irais les rejoindre
un peu plus tard pour pratiquer un peu à la balle. Qu'est-ce que tu voulais
tant me raconter ?

- D'abord que c'est le printemps, que les vergers sont en fleurs et que je
sautais de joie en arrivant ici, parce que je profitais d'une belle journée
pour aller courir dans les bois et écouter le chant des oiseaux.

- En voyant ces pissenlits qui poussent dans le gazon devant le chalet,
j'aurais eu envie d'en cueillir pour en faire un bouquet et te l'offrir en
guise de bienvenue.

- Oh! Le vilain garçon, je préférerais de beaucoup un bouquet de lilas.
Maman en a rapporté un hier, en revenant du marché et j'adorais en respirer
l'odeur. En chemin, papa a été assez gentil de faire un détour afin de
passer par Oka et de s'arrêter près d'un verger. Il y avait quelqu'un qui
travaillait dans le parterre devant la demeure et j'ai couru lui demander
la permission d'aller voir les arbres de près.

- Et il te l'a donné? Je comprends pourquoi tu étais si heureuse.

- Oui, d'autant plus que c'était un beau grand jeune homme et qu'il a été
assez gentil de nous accompagner jusqu'au verger. Même qu'il m'a soulevée

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dans ses bras pour que je puisse sentir les fleurs de plus près. Il nous a
montré et expliqué les différences qui existent entre les espèces de
pommiers, ceux qui produisent la McIntosh, la Spartan, la Délicieuse et
bien d'autres.


- Et aussi les pommes vertes que j'aime bien. Il avait quel âge ce jeune
homme ?

Sylvie se mit à rire, avant de répondre : Ne me dis pas que tu serais
jaloux ? Disons que, si j'avais eu l'âge de maman quand elle a fait la
rencontre de papa, la première fois, j'aurais peut-être eu envie de
l'embrasser sur les lèvres au lieu de lui donner un bec sur la joue, en
guise de remerciement, pour sa gentillesse. Quoique, à bien y penser, il
n'avait pas d'aussi beaux yeux bleus que les tiens et pas ces longs cheveux
blonds que j'aime bien caresser. Ni un sourire aussi invitant sur les
lèvres.

- Oh, il faut que j'aille rejoindre mes copains comme promis. D'ailleurs,
je suppose que tu dois aussi avoir beaucoup de choses à faire ? Comme
défaire tes bagages, placer ton linge dans les tiroirs et peut-être faire
un peu de ménage.

- Oui, mais ça aurait pu attendre. Tu viens demain ? Ajouta Sylvie, l'air
un peu déçue.

- Oui, mais pas tôt le matin, car j'aime bien faire la grasse matinée. Je
suppose que tu as apporté d'autres livres que tu voudras me montrer et que
tu auras d'autres histoires à me raconter. Ça, ça ne manque jamais avec
toi.

- Dis-moi que tu n'aimes pas ça, toi qui ne trouve