ETUDE DE TEXTE AU PROBATOIRE A L'INSPECTORAT L'étude de ...

Pour chacun des exercices suivants, plusieurs affirmations vous sont proposées.
... PIB + importations = Consommation finale + FBCF + variation de stocks + .....
Le résultat d'une recherche appliquée consiste en un modèle probatoire de .....
que du défrichage agricole", affirme le directeur général du WWF, Claude Martin.

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ETUDE DE TEXTE AU PROBATOIRE A L'INSPECTORAT
L'étude de texte, à l'image du commentaire, est une technique
littéraire qui s'inspire de l'explication de texte. Elle a pour but
essentiel de rendre un texte plus clair et plus intelligible. Elle est
apparue pour la première fois aux épreuves au Concours de Recrutement en
Année Probatoire (C.R.A.P) de l'E.N.S (Ecole Normale Supérieure) actuelle
FA.S.T.E.F. (Faculté des Sciences et Technologies de l'Education et de la
Formation) en 2000. Faute de documents, l'étude de texte est une épreuve
pour les candidats. Acquérir la technique revient à poser trois questions
principales : -Quelles sont les caractéristiques de l'étude de texte ?
-Quelles sont les principes directeurs ?
-Quelle est la démarche préconisée ? I. Les caractéristiques de l'étude de texte L'étude de texte se caractérise essentiellement par sa consigne qu'il
faut respecter scrupuleusement. Elle peut être présentée sous forme de
plusieurs questions à difficultés croissantes qui partent de l'idée
générale au jugement personnel du candidat. Mais le cas le plus fréquent
est la directive formulée en plusieurs questions. L'étude de texte exclut
toujours les aspects liés à l'esthétique (forme) pour ne privilégier que le
fond (la richesse et la profondeur des idées).
Cela s'explique par le fait que le texte dont il s'agit est relatif à
l'éducation. Même s'il peut embrasser plusieurs disciplines (Sociologie,
Psychologie, Philosophie,...) la problématique est toujours éducative. Elle
fait référence aux trois axes du P.D.E.F : l'accès, la qualité et la
gestion. Par conséquent, l'état de ces trois axes ne doit pas être méconnu
du candidat. II. Les principes directeurs 1° Le respect de la consigne.
C'est un principe incontournable : il est le fondement du devoir. L'étude
de texte astreint à la fidélité au texte et au respect de la consigne
orientée.
2° La cohérence
Le candidat est obligé de suivre le texte dans une progression logique : il
faut montrer les rapports étroits qui existent entre les idées exprimées
par l'auteur.
3° La cohésion
Le respect des mots de liaison et des phrases de transition entre les
parties du devoir.
La fidélité à la pensée de l'auteur pour dégager les idées essentielles
III. La démarche de l'étude de texte L'étude de texte, à l'instar de l'exercice de commentaire de texte,
comprend des moments essentiels que sont : l'introduction, le développement
et la conclusion. A°)- L'introduction Elle se caractérise par :
-La situation du texte (dans l'?uvre ou dans son courant de pensée). On
montre l'orientation générale dans laquelle le texte trouve son apparence.
-Dégager l'idée générale du texte en posant clairement le problème débattu.
-Annoncer le plan : c'est à ce niveau que se fait la différence entre cette
épreuve et le commentaire de texte. En effet l'annonce du plan de l'étude
de texte est imposée par al consigne. B°)- Le développement Le développement comprend deux parties essentielles :
Première partie : Enoncé des idées essentielles.
Elle exige :
-une bonne culture pédagogique
-une capacité d'analyse du candidat : elle consiste à pouvoir décomposer le
texte pour montrer comment il fonctionne, comment ses parties tiennent
ensemble. Il faut savoir identifier les relations entre les idées.
-une capacité de synthèse : il s'agit vde rassembler les éléments de
connaissances assimilées afin d'en faire un tout cohérent. Créer quelque
chose d'original sur la base du texte. C'est le résumé qui ne doit pas
dépasser le quart de la longueur du texte.
-une fidélité au texte : ni commentaire, ni paraphrase dans cette partie.
Stratégie :
1- Déterminer les mouvements d'ensemble du texte. Ils sont constitués de
deux ou trois parties portant chacune un titre.
2- Développer les idées en montrant pour chacune d'elles son argumentation,
son articulation, sa progression et sa relation avec la problématique.
3- Faire une conclusion partielle qui est le résumé des résultats obtenus
sur l'étude des différentes parties du texte. Faire une phrase de
transition conduisant à la partie suivante.
Deuxième partie : Appréciation des idées essentielles.
Elle exige :
-une capacité d'évaluation. Elle consiste à apprécier d'une manière
critique les idées essentielles dégagées au niveau de la première. On se
prononce sur la pertinence des idées, le degré d'actualité du texte.
-une capacité de mise en valeur de ses connaissances. Les idées seront
justifiées grâce à des illustrations tirées de la pratique de la vie
quotidienne et de notre environnement pédagogique, social ou psychologique.
Stratégie :
IL s'agit véritablement d'une mini dissertation.
a- Pour chaque idée il faut :
-l'identifier dans le texte ;
-se prononcer sur sa pertinence, son degré d'actualité (thèse, réserve) ;
-illustrer par rapport à l'éducation au Sénégal.
Passer après à l'idée suivante par un connecteur logique ou une expression.
b- Faire la synthèse des différentes réflexions et proposer des solutions. C°)- La conclusion Elle comprend trois parties :
-Dégager l'intérêt du texte, son importance dans le contexte de
l'éducation ;
-Montrer éventuellement les limites du texte ou ses insuffisances ;
-Ouvrir si possible des perspectives. Texte N°1 Nous proclamons volontiers que nous apprenons davantage hors de
l'école que dedans. Mais de tous horizons philosophiques, politiques et
culturels proviennent des suggestions voire des exigences tendant à prendre
en charge par l'institution scolaire des initiatives nouvelles. Par son caractère obligatoire, par ses structures, par sa fonction
privilègiée sinon essentielle de centre de coordination et de
systématisation d'apprentissages programmés, l'école est incapable de
répondre seule aux attentes d'un projet éducatif. Son discours est souvent
trompeur quand elle prétend à la fois rencontrer des intentions
pédagogiques de maîtrise, de transfert, et d'expression et, en même temps
réunir les conditions nécessaires pour développer la libre expérimentation,
la découverte personnelle et la créativité. En réalité, les méthodes scolaires propres à atteindre les intentions
de maîtrise et de transfert qui constituent la vocation première sinon
exclusive de l'école sont, par essence, « artificialisme ». On n'apprend
pas à lire comme on a appris à parler sa langue maternelle. On n'apprend
pas les langues étrangères à l'école comme on les assimile in situ. Nombre
de conventions formelles (notamment orthographiques) ne se fixent pas de
manière occasionnelle quoiqu'en disent certains courants pédagogiques on
n'acquiert pas les techniques opératoires fondamentales comme on les
rencontre et comme on les pratique dans la réalité de la vie. Malgré les efforts consacrés à la recherche de procédés pédagogiques
plus « actifs ». Malgré le souci indéniable d'échapper à un enseignement
magistral (et peut-être à cause de cette préoccupation même), la pédagogie
contemporaine accorde infiniment plus d'attention et d'intérêt aux produits
des apprentissages qu'aux démarches intellectuelles, opérations et
circonstances socio-affectives qui y mènent. On s'ingénie à construire une machine à vapeur, à entretenir une
correspondance interscolaire, réaliser une émission radiophonique ou
télévisuelle, à réaliser un spectacle. On ignore dans le même temps ce
qu'il en coûte de détours et comment on réagit personnellement vis-à-vis de
circonstances d'apprentissages plus ou moins motivantes. On ne se préoccupe
guère de se demander comment s'approprient et se fixent ces connaissances,
bref on omet de s'intéresser au sujet de l'arsenal d'opérations dont on
dispose pour acquérir, traiter et transférer le savoir. Et tant que les élèves ne concevront pas clairement que quel que soit
l'objet de la question considérée, les détours intellectuels (mémoire,
exaction, initiative, mise en relation de données...) importent plus que
les produits singuliers obtenus, ils n'auront de conscience lucide de leurs
moyens, des conditions dans lesquelles ils aiment, daignent ou répugnent à
agir, des opérations qu'ils sont en mesure de mettre en ?uvre pour
s'approprier ce qu'ils désirent ou réaliser ce qu'ils souhaitent. Professeur L.VENDEVELDE
Université Libre de Bruxelles (U.L.B)
Service de Didactique Expérimentale
Consigne :
Après avoir explicité l'argumentaire de l'auteur, dites ce que ses idées
vous inspirent à propos de la mission de l'école
Etude du Texte N°1 Ce texte du professeur L.Vendevelde de l'Université Libre de Bruxelles
s'inscrit dans ce courant pédagogique cognitiviste, constructiviste qui
porte un regard critique sur la valeur des méthodes contemporaines
préconisées par l'école comme moyen d'intégration de l'élève dans sa
société.
Dans sa réflexion, Monsieur Vendevelde apporte sa contribution sur la
question du choix d'une méthode appropriée favorisant véritablement la
maîtrise et le transfert des apprentissages chez l'élève.
Après avoir dégagé la thèse de l'auteur et ses principaux arguments, nous
verrons quelle réflexion nous suggère son approche de l'apprentissage. Monsieur Vendevelde défend la thèse selon laquelle les méthodes
cognitives doivent être privilégiées à