Participer à la société de l'information - Accueil Capes Doc

... technologie et regroupe les « matières » sciences physiques et technologie du
collège et .... La société fait jouer au système éducatif un rôle de sélection? ... en
commun un exercice dont les résultats (dix copies) ont été ensuite corrigés par ...

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Participer à la société de l'information
Texte de Yves Courrier / Corrigé n°2 En signe de bienvenue, nous proposons exceptionnellement deux sortes de
corrigés.
Des corrigés courts (une ou deux remarques sur certains textes). Repérez
votre numéro de texte et reportez-vous à la remarque.
Deux corrigés longs (en reprenant le texte et en indiquant les remarques à
l'intérieur).
Attention : un texte supplémentaire (indiqué ici sous le chiffre 10) est
corrigé alors qu'il n'a pas été publié dans la liste.
Le prochain corrigé n'aura que le corrigé collectif et deux corrigés longs.
N'hésitez pas à utiliser la boîte aux lettres pour vos questions.
O. Riondet Corrigés courts Texte n° 1 Les remarques ne sont pas stupides. Mais on pressent une difficulté à
passer à la synthèse.
Vos analyses ne cessent de glisser : une place « c'est une situation, un
endroit ». D'accord. Mais pourquoi en conclure que l'on vous demande où le
documentaliste se situe « dans la chaîne de l'information » ?
La rédaction s'en ressent. Elle manque de précision parce que la pensée ne
s'est jamais resserrée dans une problématique. « La société de
l'information a provoqué de nouveaux problèmes et par la suite, des
révolutions de fonctionnement ». A quoi sert de vous faire décortiquer le
sujet si ensuite vous n'utilisez pas les éléments d'analyse pour construire
une proposition audible ? Quels sont ces « problèmes », le fonctionnement
de quoi ?
Texte n° 2 Vous restreignez tout de suite la notion de société de l'information à la
question documentaire, et en particulier à la documentation scolaire. Pour
moi, correcteur, j'estime que vous manquez de « culture informationnelle »,
car la notion est plus complexe (voir le reste du corrigé).
Texte n° 3 Vous avez posé les questions qui vous venaient à l'idée. Il vaudrait mieux
tenter d'y répondre. Car le fait de poser des questions n'est qu'un premier
temps. Ensuite, il faut affirmer pour construire une problématique.
Vous filez dans le détail du texte sans expliciter le thème principal du
texte. Du coup, vous ne savez plus comment vous y prendre pour proposer un
point de vue d'ensemble répondant à la question.
Texte n° 4 Après quelques errements, vous parvenez à une comparaison entre le sujet et
les apports du texte qui se tient. Mais vous avez fait l'erreur initiale de
comprendre le terme « documentaliste » comme concernant essentiellement les
CDI. Vous restreignez du coup abusivement les possibilités de plan.
Texte n° 5 Votre analyse est systématique, mais vous ne vous autorisez qu'un cadre
étroit de réflexion (le traitement de l'information documentaire) sans vous
laisser interroger par le texte. Et au bout du compte, vous ne trouvez
comme problématique que le lieu commun le plus proche de votre approche
spontanée : les TIC ne sont qu'un outil.
Texte n° 6 Voir le corrigé long
Texte n° 7 Vous aviez les moyens d'utiliser plus le texte q'Yves Courrier que vous ne
l'avez fait. Attention à la « dérive dissertative » que l'on pourrait vous
reprocher.
Texte n° 8 Ne mêlez pas dans l'introduction des allusions à des textes autres que
celui que l'on vous demande de traiter.
L'introduction est trop longue. Elle dénote plutôt une difficulté à
resserrer une problématique précise.
Vous mêlez des citations et la référence à des auteurs divers. D'où sortent
les citations ? .Peut-être du texte, mais on n'en a jamais la certitude. Le
correcteur doit-il relire chaque fois le texte pour repérer la page où vous
les avez prises ? Un documentaliste n'est-il pas censé connaître les règles
d'usage des citations ? On finit par être perdu et ne plus savoir d'où
sortent les idées que vous énoncez. Un documentaliste ne doit-il pas faire
en sorte que la source soit toujours repérable ?
Texte n° 9 Votre définition de la société de l'information est si large et si
idéaliste que, partant de là, vous ne pouvez plus qu'enfiler des banalités.
C'est d'ailleurs ce que vous faites dans toute l'introduction, sans
vraiment poser une problématique.
Vous vous rachetez parfois ensuite, en identifiant un certain nombre de
points qui pouvaient faire un fond de copie acceptable. Ais vous semblez
avoir du mal à les lier. Vous avez tendance à les lister. Peut-être est-ce
le défaut d'analyse initiale ?
Texte n° 10 Voir corrigé long
Corrigés longs Texte n° 6
La société actuelle est souvent qualifiée de société de l'information.
Celle-ci se caractérise par des composantes technologiques et culturelles
[L'expression aurait pu sans dommage être plus précise. Et la composante
économique aurait pu être ajoutée]. Le documentaliste, en tant que
spécialiste de l'information, possède des compétences qui lui confèrent une
place particulière dans cette société [Le documentaliste est un
professionnel qui vit propose un service, utilise les technologies
informatique et traite les contenus de l'information. Son activité est
donc, au sens propre, une activité d'information et reliée à la société
d'information par les composantes que vous avez indiquées.]. Yves Courrier,
qui travaille dans le secteur communication, information et informatique de
l'UNESCO, propose sur le site Internet de cette organisation un texte
intitulé "L' UNESCO, la société de l'information et les progrès
technologiques". Ce texte, qui se veut l'expression d'un avis personnel,
s'appuie essentiellement sur des rapports de l'UNESCO et semble s'adresser
à un public de spécialistes ou de professionnels [Spécialiste de quoi ?
Professionnels de quoi ? ]. Yves Courrier s'intéresse dans ce texte au rôle
économique des technologies de l'information et de la communication et ceci
l'amène à étudier divers phénomènes [N'en restez pas à l'allusion : quels
phénomènes ?]. En s'appuyant sur les réflexions concernant l'impact des TIC
sur l'éducation, la privatisation de la recherche scientifique, la
marchandisation de la culture, ainsi que l'accès aux TIC par tous, on
essaiera de montrer quelle peut être la place du documentaliste dans la
société de l'information.[Dans la logique de l'introduction, vous êtes en
train d'annoncer le plan. Il aura donc quatre parties. Pouvez-vous formuler
la logique de cette progression : éducation, recherche scientifique privée,
marchandisation de la culture, accès de tous aux TIC ?] Texte n° 10 Analyse du texte : - Champ lexical et sémantique : emploi de termes relatifs aux nouveaux
médias, aux nouvelles technologies de l'information et de la
communication. Registre soutenu, qui s'adresse à un public spécialisé
[Spécialisé en quoi ? ].
- Présence de l'auteur : il aborde le sujet avec une certaine distance,
dans la mesure où il prend soin de le relativiser. Son propos est précis.
Il renvoie à des références fiables (Rapport mondial sur la communication
et l'information 1999-2000) [On peut avoir des références fiables et être
polémique. Et les références institutionnelles sont-elles toujours les
plus fiables, suivant ce que l'on cherche à savoir ?]
- Structure du texte : organisé en deux parties : d'abord une définition
des TIC, reprenant leur développement et les diverses utilisations ;
ensuite un point sur leur évolution. Analyse documentaire : - La source : ce texte est extrait d'un article paru sur le site Web de
l'Unesco (Organisation des Nations Unies pour l'éducation, la science et
la culture), plus précisément du Secteur Communication et Information. Ce
secteur " agit en faveur de l'accès équitable à l'information et au
savoir, pour le développement et soutient la liberté d'expression et le
développement de la communication ".
- Le rapport dont est tiré cet extrait date de 2000.
- L'auteur : Yves Courrier est mentionné comme spécialiste de programmes
dans le secteur Communication et Information de l'UNESCO. Il semble donc
que ces propos seront fiables et bien renseignés.
- Il s'agit ici d'un discours que l'on peut qualifier de
technorelativiste : s'il est vrai que les TIC se développent, et que les
possibilités qu'elles ouvrent en matière de communication sont énormes,
ce développement reste inégalitaire.
- Le document nous donne des indications chiffrées, des extraits de
rapports mondiaux. Il s'adresse à des spécialistes en sciences de
l'information, aux politiques, aux économistes afin d'orienter des choix
politiques en matière de développement des TIC (notamment dans le cadre
éducatif et culturel).
[D'accord pour l'analyse, mais la notion de « spécialistes » que vous
évoquez à nouveau ici est assez large. Il peut s'agir de toute personne qui
a envie de réfléchir sur les TIC, y compris des militants associatifs. Donc
on est dans le grand public cultivé.] Comparaison entre le sujet et le texte et proposition d'une problématique : - Thèse principale du texte : Les progrès en matière de technologies de
l'information et de la communication sont considérables, cependant
l'expansion de l'utilisation des TIC reste inégalitaire : ceci pour des
raisons " économiques " (coût des équipements, des connexions), mais
aussi et surtout pour des raisons éducatives et culturelles (difficultés
d'accès à l'information, problème des droits, des libertés et de la
propriété intellectuelle). Si les premières sont " faciles à surmonter ",
les secondes sont d'autant plus difficiles à franchir, et c'est là que se
situe le rôle fondamental de l'UNESCO.
- Le sujet : " participer à la société de l'information ". " Quelle peut-
être la place du documentaliste ? "
" participer " : sous entend le fait que tout le monde ne participe pas à
la société de l'information, ou pas suffisamment, pas selon les termes
qu'il faudrait : à la limite, si la participation financière est
suffisante, la particip