en mecanique des milieux continus - Examen corrige

Échange de Projets et d'Idées à l'ENSEEIHT (EPIN7), 2 rue Camichel, 31071
Toulouse.
Référence du présent document : O. Thual , EpiN7 1220 (2001)
RESPONSES AU QUESTIONNAIRE
SUR L'EXPERTISE DES SAVOIRS EN MECANIQUE DES MILIEUX CONTINUS Réponses d' Olivier Thual, Professeur ENSEEIHT
Commentaires de Sandra Bertin, ingénieur à AETS Ce texte contient mes réponses à la version préliminaire du
questionnaire de C. Truchasson, réalisé dans le cadre d'un projet
portant sur l'expertise des savoirs scientifiques.
F (Finalité) : Dans quel BUT est faite cette évaluation
1. Réaliser un acte pédagogique en proposant aux étudiants un problème
ou des exercices dont la résolution enrichit leur connaissance de la
matière.
2. Identifier avec précision les élèves en difficulté, plutôt que de
classer finement les meilleurs.
3. Vérifier que les notions enseignées ont bien été assimilées et
identifier les éventuels points qui n'auraient pas été compris.
4. Fournir un note chiffrée au Département d'enseignement, conformément
au règlement.
5. L'existence d'une évaluation permet d'orienter et de motiver les
efforts d'assimilation du l'étudiant. Elle constitue une clé de
lecture pour l'apprenant.
Je suis d'accord dans l'ordre avec M. Thual sur les points 3, 5, 2 et 1
et pas du tout d'accord sur le point 4.
O (Objectif) : Quel est l'OBJECTIF PRECIS de l'évaluation. « L'apprenant
doit être capable de ... »
1. L'objectif de l'évaluation est de mesurer les savoirs acquis par
l'apprenant vis-à-vis de tout ou partie des objectifs du cours (ceux-
ci sont explicités précisément au début le l'enseignement).
2. Pour le cours de « Mécanique des Milieux Continus », une partie
seulement des objectifs du cours est évaluée lors des contrôles
écrits. « ... être capable de » :
. Maîtriser la description géométrique d'une grande déformation :
Jacobienne, transport des longueurs, angles et volumes en se basant
sur le tenseur des dilatations, représentations lagrangienne et
eulérienne, formulation lagrangienne de la conservation de la
masse.
. Maîtriser les concepts mathématiques de la cinématique des milieux
continus : dérivée particulaire, trajectoires et lignes de courant
associées à un champ de vitesse eulérien, taux de variation des
longueurs, angles et volumes en se basant sur le tenseur des taux
de déformation, dérivation d'intégrales triples à domaine
transporté par le mouvement, formulation eulérienne de la
conservation de la masse.
. Maîtriser la description des forces de contact à partir du tenseur
des contraintes et interpréter la divergence de ce tenseur comme
densité volumique de forces.
. Appliquer les équations de Lamé (élasticité linéaire
instationnaire) sur des exemples simples.
. Appliquer les équations de Navier-Stokes (compressible ou non,
Euler ou non) sur des exemples simples.
3. Les objectifs du cours qui ne sont pas évalués lors de contrôles
écrits, ou abordés uniquement dans les questions terminales sont :
. La compréhension globale de la démarche du mécanicien
(modélisation).
. L'assimilation des concepts théoriques avancés.
Je suis tout à fait d'accord sur les points 1, 2 et 3 de M. Thual. R (Ressources) : Quelles étaient les ressources d'évaluation possible ?
Existait-il des contraintes spécifiques ?
. Projet à réaliser à plusieurs avec rédaction de document électroniques
(voir le site http://www.enseeiht.fr/travaux) faisant l'objet de
soutenances orales : ce type d'évaluation est très courant en troisième
années, en particulier dans l'option « Mécanique des Fluides
Numériques ».
. Oral individualisé : effectif de 70 élèves rédhibitoire.
. Contraintes concernant les contrôles écrits : ne pas poser le même
problème que les années précédentes, rendre les notes dans un délai de
15 jours, conserver les copies pendant 5 ans, ...
. L'évaluation ne fait pas l'objet d'une comptabilisation supplémentaire
dans la charge de l'enseignant. Seules les heures de présence effectives
sont comptabilisées.
Je suis tout à fait d'accord avec le point « ne pas poser le même
problème que les années précédentes ». Cela s'est beaucoup trop souvent
vu à l'N7 où une poignée d'élèves avait eu la chance de récupérer
l'ancien partiel + sa correction et de le faire soit chez soi, soit
carrément de l'apporter dans ses notes de cours autorisées à certains
partiels et y'à plus qu'à recopier tranquillement... pendant que les
autres élèves buttent normalement sur des difficultés. Au bilan, on
croit qu'il y a quelques bons élèves et un reste de promo peu
performante... le barème n'est pas revu par rapport à la classe. La plus
grande partie des élèves sont sérieux, mais non obsédés par la chasse
aux photocopies d'anciens partiels car consciencieux de comprendre
rationnellement et de vouloir se tester personnellement lors des
partiels partent avec des points de retards et se trouvent convoqués
chez M. Georges tous les trimestres... (cf. 1er partiel de 2ème année de
la promo 2002 en thermique, partiel tombé 7 ans auparavant). D'après
moi, l'enseignant a au moins un devoir envers ses élèves, c'est de leur
montrer qu'il est capable de renouveler ses partiels constamment... cela
n'engage que moi, bien sur !!
M (Moyens) : Quels moyens d'évaluation ont été choisis ? Pourquoi. ?
1. Deux contrôles écrits (partiel puis examen) constituent l'évaluation
du cours de MMC d'un volume de 30h de cours + 20h de TD.
2. Chaque contrôle dure 2h.
Pour moi, cette durée est trop courte en générale (en ce qui concerne
les matières techniques), un partiel de 4h est beaucoup plus
représentatif des capacités de l'élève. De plus, cela lui permet de
reprendre certains calculs au cours de l'évaluation (nul n'est parfait
du premier coup !). En 2h, c'est trop court : c'est tout juste ou tout
faux ! Bien sur, je ne suis peut être pas de l'opinion de tout le
monde...
3. Les coefficients sont : 50% pour le partiel, 50% pour l'examen.
4. Les étudiants n'ont pas le droit aux documents mais peuvent se munir
de notes rédigées par leurs soins (2 pages A4 pour le partiel et 4
pages A4 pour l'examen).
Très très bien : cela impose une assimilation + synthèse de l'élève par
rapport à la matière. Mes cours de prépa ont tous fait l'objet de fiches
ainsi que certains à l'N7 !! De plus, le fait de limiter la doc entrante en
partiel permet d'éviter l'intrusion d'anciennes copies dans les notes de
cours. Si cette synthèse n'est pas imposée avant chaque partiel, elle
demeure très pédagogique et permet également de prendre du recul sur la
matière, chose que l'on a pas forcément le temps de faire à cause du
regroupement de la totalité des cours de chaque sur quelques semaines. 5. Les étudiants sont placés par ordre alphabétique et séparés par une
place vide dans un grand amphi.
6. Deux enseignants (dont l'enseignant principal) assurent la
surveillance.
7. La conception et la correction des partiel et examen est assurée par
l'enseignant principal.
Pour moi, il est important de faire une correction en classe et
« dépenser » peut être 2h par rapport au contrôle mais sinon, la
distribution de corrigés ne suffit pas... Trop souvent on n'a pas le temps
de le reprendre (beaucoup d'heures de présence en cours par semaine pour
pouvoir faire beaucoup de travail personnel à côté) et surtout on n'a plus
envie d'en parler tant qu'on n'a pas les résultats chiffrés du partiels.
8. Un corrigé tapé est distribué à la sortie du partiel ou de l'examen.
9. L'examen s'appuie souvent sur les résultats du partiel dont certaines
questions sont posées de nouveau.
10. Un recueil d'annales des partiels et examens de toutes les années
précédentes est distribué aux étudiants au début du cours.
Très bien, tout le monde est à armes égales.
11. Pendant l'enseignement, les étudiants doivent rendre 3 devoirs écrits
rédigés à la maison et corrigés en séance de TD. Si la note est
inférieure à 10/20 même après rattrapage (délai supplémentaire après
la correction), elle peut compter dans la moyenne.
Très bien. Est-ce nouveau , je ne me rappelle pas avoir eu des TDs à
rendre, enfin , peut être ... C'est très bien car ça entretient un travail
de fond par rapport à la matière. E (Evaluation) : Comment est exploitée l'évaluation ? Note ou lettre ?
Critère éliminatoire ? Planche de rappel ? Coefficient internes et
externes ?
1. Le partiel est exploité dans la mesure où la correction des questions
difficiles est abordée pendant la suite du cours. Le partiel sert aussi
de base pour l'examen final.
2. Les notes du partiel et de l'examen sont chiffrées.
3. Les problèmes sont découpés en nombreuses questions élémentaires dont
les réponses sont concises. Les coefficients associés à chaque question
ont a priori le même poids, sauf ajustement ponctuel après correction
pour équilibrage de l'histogramme.
4. Un pourcentage du coefficient (20%, 40%, 60%, 80%) de chaque question
peut être attribué en cas de réponse partielle. Dans ce cas, la faute ou
l'omission ayant motivé cet