Logistique - FOAD ? MOOC

Corrigé série 010208 : Gestion des entrepôts. Exercice 1. Déterminons dans un
... Exercice 2. Dans la situation initiale, il faut dans cet entrepôt 4 personnes.

Part of the document


Logistique
La logistique est l'activité qui a pour objet de gérer les flux physiques
d'une organisation, mettant ainsi à disposition des ressources
correspondant aux besoins, aux conditions économiques et pour une qualité
de service déterminée, dans des conditions de sécurité et de sûreté
satisfaisantes.
La logistique représente donc l'ensemble des opérations qui permettent de
mettre à disposition la bonne quantité de produits au bon moment à moindre
coût là où une demande existe.
Enjeux de la logistique
La fonction logistique gère les flux physiques et doit par conséquent
évaluer les flux d'informations associés qui sont immatériels. La
logistique cherche à améliorer les synergies et la flexibilité par
l'organisation des ressources et donc la réactivité industrielle. La
fonction logistique entretient donc des liens très forts avec le service
responsable du système d'information de l'entreprise. Ces liens sont si
forts, que de nombreux concepts relatifs à l'analyse du système
d'information peuvent être repris par la logistique. Il reste que la
logistique traite de flux physiques et par conséquent des moyens pour les
évaluer et les améliorer au niveau quantitatif comme qualitatif (par la
gestion de la qualité). La logistique est au centre et aux extrémités de la
production co-responsable auprès de tous les services de la qualité des
flux physiques.
La logistique a pour objet de satisfaire la demande de flux physiques
(matières, transport, emballage, stock...), et en accord avec le
responsable de l'urbanisation du système d'information, des flux
d'informations associés (notion de traçabilité). Elle est co-responsable de
la gestion de la chaîne logistique des moyens qui permettent d'atteindre
cet objectif (matériels, machines...) et mobilise avec l'aide des autres
services des ressources (humaines et financières) pour y parvenir. En
effet, la logistique au sens large peut être considérée comme l'outil
permettant de réaliser la production initiée par le service marketing/vente
et est par conséquent au centre des négociations du processus métier. La
logistique est gérée par les logisticiens. Par extension, un logisticien
peut être une personne morale, le prestataire en logistique. Plus que
logisticien, on parle de plus en plus de supply chain manager. Cet
anglicisme regroupe les métiers de gestion de la chaine
d'approvisionnement : prévisionniste, planificateur, responsable des
transports, déployeur... La fonction logistique gère directement les flux
matières, et indirectement les flux associés immatériels : flux
d'informations et flux financiers. Les flux matières sont souvent
subdivisés arbitrairement comme : "amonts" (de la production à
l'entrepôt) ; "avals" (de l'entrepôt à la consommation) ; "retours" le flux
retours (reverse logistics) (du consommateur au recycleur ou destructeur ou
bien du consommateur au producteur). Les activités de la logistique
Les activités par situation dans le processus de production
En amont
Les activités amonts comprennent :
. le développement (création ex nihilo ou modification de l'existant) et
la recherche de sources d'approvisionnement (sourcing), dans ou à
l'extérieur de l'entreprise cliente, par la mise en relation avec :
o des fabricants aussi dénommés producteurs, industriels,
fournisseurs (suppliers) ou sous-traitants (sub-contractors)
o des prestataires de services, aussi dénommés sous-traitants ou
encore commissionnaires de transport ou transporteurs
. les achats (purchasing) qui impliquent la notion de "contrat" et de
"vendeur" (vendor),
. l'approvisionnement (procurement) qui induit la notion de "commande"
(ouverte ou fermée) (order), de bons de commandes (à l'extérieur)
(purchase order) ou de "demandes, bons ou ordres de fabrication, de
livraison..." (à l'intérieur) et de fournisseurs (supplier).
. le transport amont et les opérations de douane[1], pour acheminer les
marchandises (Produit fini ou matériaux, minerais, composants...) vers
un point de stockage (notion de stock) ou une plateforme de
préparation de commande (notion de Juste-à-temps ou flux tendu)
En aval
Les activités avals comprennent :
. le stockage en entrepôt (entreposage)
. le suremballage (copacking), la constitution de kits ou de lots
(kitting), le conditionnement à façon, l'adressage...
. la préparation de commandes qui peut porter d'autres noms :
o la "répartition" pour les entreprises du secteur pharmaceutique
(en incluant toutefois sous cette dénomination le "stockage" et
le "transport aval")
o "l'éclatement" pour les entreprises du secteur alimentaire frais
(qui représente un seul passage à quai sans stockage, avec
répartition et rechargement immédiat de véhicules)
. le transport aval (après le lieu de stockage), qui se décompose en :
o "traction", c'est-à-dire le transport jusqu'à un point de
répartition ou d'éclatement ou de mise en tournée,
o "passage à quai", pour "éclater", "répartir" ou "mettre en
tournée" sur d'autres véhicules
o "distribution", c'est-à-dire le transport du "dernier kilomètre"
(s'agissant généralement d'entreprises de livraisons avec dec
V.L. (véhicules de moins de 3,5 t de P.T.A.C.) et / ou de
livraisons urgentes, ou de distribution (comme celle du
courrier)), vers une entreprise (Business to business) ou vers
un particulier (Business to consumer]
En retour
On entend par logistique retour ou Reverse Logistics, la gestion de
l'acheminement de marchandises, généralement hors d'usage, du point de
fabrication (en l'occurrence, le consommateur final) jusqu'au point de
réparation, de recyclage ou de destruction définitive et totale.
La gestion des flux retours est potentiellement un marché prometteur, parce
qu'elle devrait, d'une part, permettre à terme, de recycler des matières
premières de plus en plus rares (donc chères) et d'autre part parce qu'elle
est source d'emplois.
Elle représente cependant une dépense supplémentaire, à court terme, pour
les entreprises et les particuliers.
Pour les inciter à alimenter ces flux retours, les pouvoirs publics de
certains pays, comme la France, ont déjà instauré des taxes :
. taxe ADEME (sur les produits d'emballages, payée par les entreprises),
. écotaxe (sur les produits électroménagers, payée par ceux qui les
achètent).
Dans ces deux cas, ce sont les entreprises qui jouent le rôle du percepteur
et qui reversent à l'état, qu'elles n'aient ou qu'elles n'aient pas
répercuté le coût de la taxe à ses clients et aux consommateurs.
Or, les circuits logistiques et les circuits de recyclage des marchandises
et des emballages sont loin, en 2007, d'être parvenus à leur maturité. Par
exemple, de nombreux déchets qui auraient donné lieu à tri sélectif
seraient malgré tout mixés à l'entrée de certaines centrales thermiques,
afin de les alimenter avec des mélanges de matières combustibles de qualité
conforme aux spécifications des fours. Comme il n'est pas certain que
toutes les piles électriques usagées collectées par la distribution soient
vraiment traitées par des structures adaptées.
Ce qui revient à dire que les "taxes écologiques" ont au moins et déjà le
pouvoir d'alimenter les caisses de l'état, à défaut d'inciter les
consommateurs et les industriels à réduire les quantités d'emballage
consommées et de matière détruites.
Les activités par type de service apporté
. Par catégories des marchandises transportées ou stockées
o marchandises dangereuses [2]
o marchandises de forte valeur ou d'intérêt stratégique, dites
"sensibles"
o marchandises impliquant la mise en ?uvre de la chaîne du froid
pour la sécurité alimentaire [3]
o animaux vivants...
. Par réglementations applicables aux personnes, aux marchandises, aux
biens et aux services pour les activités réglementées.
o mise sur le marché de produits pharmaceutiques
o transport, manipulation, stockage de matières dangereuses
o transports, stockage d'aliments
o toutes activités de transport...
. Par méthodes de gestion rendues obligatoires par la réglementation
o gestion de la traçabilité et gestion par lots
o gestion des dates limites de consommation
o gestion des températures de stockage ou de transport
Les activités par moyens d'exploitation
. les systèmes d'exploitation
o mise en place de systèmes de transitique
o suivi des véhicules par satellites
o gestion de parcs de matériels, et notamment suivi de la
maintenance et des obligations légales sur chariot elevateur et
periphériques
o préparation de commandes assistées par la voix "A la trace et à
la voix", dans L'officiel des transporteurs, supplément au n°
2384-2385 (2007), p. 20-21
o systèmes informatiques de gestion des commandes, des
productions, des stocks, des emplacements de stockage
o systèmes électroniques (systèmes anti-vols)
o systèmes mécaniques (robotique industrielle...)
. les outils et les ressources pour exercer l'activité logistique
o spécialistes en recherches de terrains stratégiques pour
construire des zones industrielles logistiques
o spécialistes en immobilier et en construction ou en aménagement
d'entrepôts de stockage ou de messagerie
o spécialistes des systèmes informatiques et des modules
spécialisés des progiciels de gestion intégrés ou P.G.I.
(Entreprise Resources Planning ou ERP) : 'Gestion des entrepôts
/ 'Warehouse Management Systems "Gestion du transport" "Gestion
des Achats" / "Procurement"...
o spécialistes en gestion des hommes et des