Analyse comparée de l'original et de la traduction tchèque ... - IS MU

Le roman humoriste Zazie dans le métro n'en fait pas d'exception. Il est évident
de .... Un grand succès est arrivé avec la publication des Exercices de style (
1947). En 1950 ...... caromba (146), [caramba + rumba], caramba (121),
néologismes calqué. grenadet ... 168) ? ?í?e sn? (p. 139, traduction à l'aide d'une
périphrase).

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Masarykova univerzita
Filozofická fakulta Ústav románských jazyk? a literatur [pic]
MAGISTERSKÁ DIPLOMOVÁ PRÁCE
Analyse comparée de l'original et de la traduction tchèque du livre de
Raymond Queneau Zazie dans le métro
Bc. Klára Dvo?á?ková
Vedoucí práce PhDr. Zuzana Raková, Ph.D.
Brno 2014 Prohla?uji, ?e jsem diplomovou práci vypracovala samostatn? s vyu?itím
uvedených pramen? a literatury, a ?e ti?t?ná verze p?esn? odpovídá
elektronické verzi.
V Brn? dne 30. dubna 2014
Klára Dvo?á?ková D?kuji PhDr. Zuzan? Rakové, Ph.D. za vedení mé práce a cenné rady, které mi
poskytla.
Table des matiÈres 1. Introduction 5
2. Présentation de l'auteur et du livre 8
2.1 Personnage de Raymond Queneau 8
2.2 Zazie dans le métro 9
3. Partie théorique 12
3.1 Le français tel qu'il est vu par Queneau 12
3.2 Théorie du skopos et typologie textuelle 13
3.3 Le tchèque commun 15
3.3.1 Niveau orthographique 16
3.3.2 Niveau morphologique 17
3.3.3 Niveau syntaxique 17
4. Partie pratique 18
4.1 Niveau orthographique 18
4.1.1 Chute ou ajout d'une consonne dans un mot 18
4.1.2 Modification « phonétique » (complète ou partielle) des mots du
langage parlé 20
4.1.3 Coagulations phonétiques 28
4.1.4 Emprunts déformés 30
4.2 Niveau lexical 33
4.2.1 Noms propres et leur traduction 33
4.2.2 Néologismes 41
4.2.3 Emprunts 50
4.2.4 Mots abrégés 52
4.2.5 Expressions argotiques 53
4.3 Niveau syntaxique 57
4.3.1 Ordre des mots 57
4.3.2 Caractère des phrases et ponctuation 60
4.3.3 Temps verbaux 61
4.3.4 D'autres phénomènes syntaxiques du langage parlé 63
5. Fautes de traduction 64
6. Omissions 68
7. Conclusion 74
8. Bibliographie 76
1. INTRODUCTION
Bien que les gens prennent contact avec des textes traduits presque
chaque jour, ils les regardent le plus souvent comme un tout tel quel,
disons même comme l'original et le travail des traducteurs peut sembler
rester un peu caché. Ce n'est que peu de monde qui s'intéresse au rapport
de la traduction avec l'original dont elle provient. Cette comparaison
devient plutôt objet d'intérêt des linguistes, des critiques littéraires
et, pas en dernier lieu, des spécialistes de la théorie de la traduction,
des traducteurs et des étudiants en traductologie qui examinent les
différents procédés traductologiques, la qualité du résultat etc. Nous
avons choisi comme sujet de notre mémoire de maîtrise une telle analyse
d'un texte littéraire français, concrètement du livre Zazie dans le métro,
et de sa traduction tchèque. Ayant abordé la problématique intéressante de
la traduction du langage parlé dans ce roman dans le cadre du cours
Traduction des textes littéraires, nous avons pris la décision de traiter
le sujet plus en détail.
Zlata Kufnerová distingue dans son livre P?ekládání a ?e?tina
plusieurs types de textes littéraires. Entre autres, la littérature de
loisirs (par exemple des romans policiers, des reportages ou des textes
dans les revues illustrées) écrite le plus souvent en langue neutre et plus
ou moins impersonnelle (ce qui se reflète également dans la traduction) et
la littérature où la représentation formelle du contenu fait partie
intégrante ou dominante du texte. On y range par exemple la prose
expérimentale ou des textes marqués par des approches stylistiques
spécifiques. Cette différentiation influence ensuite les tendances
traductologiques adoptées par le traducteur. Pour le deuxième type de
textes, le devoir du traducteur devrait consister à ne pas éliminer des
traits particuliers de l'?uvre et à remplir l'exigence d'un choix optimal
des moyens à tous les niveaux linguistiques et extra-linguistiques[1] Cette
exigence est incontestablement valable pour la traduction du livre que nous
analyserons.
Car, la création littéraire de Raymond Queneau se caractérise par l'emploi
des moyens linguistiques spécifiques, il profite de toutes les possibilités
que lui offre sa langue. Il joue avec les mots, invente ses propres
expressions, inclut dans ses textes des éléments de la langue parlée, se
sert du lexique populaire, argotique ou vulgaire. Le roman humoriste Zazie
dans le métro n'en fait pas d'exception.
Il est évident de l'esquisse du style de l'auteur que la traduction
exigera une approche souple et bien pondérée. Et cela d'autant plus si
l'original est composé des éléments spécifiques de la langue source. Nous
pensons d'un côté au lexique et à la syntaxe du français parlé et de
l'autre côté au contexte culturel et aux allusions.
A savoir, en traduisant des textes avec une plus grande ambition
littéraire, il est plus problématique de provoquer un même effet auprès du
public cible. Il est possible que cet effet n'atteint que certains groupes
de lecteurs délimités par l'âge, l'éducation ou par d'autres facteurs[2].
Et quelle est la traduction tchèque ? Comment le traducteur se débrouillait-
il avec ce style caractéristique de Queneau ? Quels moyens du tchèque a-t-
il employé pour atteindre un effet comique auprès du public tchèque ? C'est
à ces questions que nous tenterons de trouver la réponse en analysant ce
livre célèbre et sa traduction tchèque.
Nous nous appuierons sur l'original Zazie dans le métro[3] qui est
sortie en 1959 chez Gallimard et sur sa traduction tchèque faite par Zden?k
P?ibyl ; c'est pour le moment le seul traducteur tchèque de ce livre. Il
l'a traduit pour la première fois en 1969 (pour la maison d'édition Mladá
Fronta) et la réédition, avec laquelle nous travaillerons, a paru en 1996
chez la maison d'édition Trigon[4].
Ayant le corpus défini, avançons à la méthodologie du travail. Notre
mémoire sera divisée en plusieurs parties. Tout d'abord, nous présenterons
l'auteur du livre, Raymond Queneau, pour se faire une idée de sa vie et de
sa création littéraire particulière. Nous n'oublierons pas de mentionner
son lien avec le groupe OULIPO. A la fin de ce sous-chapitre, nous
consacrerons quelques lignes à la présentation du livre lui-même en nous
focalisant sur son bref résumé et sur sa langue.
La partie suivante sera dédiée au point de vue théorique. Étant donné
que Queneau a contribué à la littérature entre autres par ses articles
théoriques, il nous paraît utile de prendre connaissance de ses opinions
focalisées sur la langue pour renforcer encore plus la compréhension de la
composition de ses ?uvres. Ensuite, nous présenterons des approches
théoriques concernant la traduction en nous appuyant sur la théorie du
skopos et la typologie textuelle de Katharina Reiss. Successivement, nous
analyserons généralement le tchèque commun dont les moyens seront sans
doute employés dans la traduction. Bien que différents, notre langue
maternelle possède également des procédés de la création ou « déformation »
des mots qui distinguent la langue soutenue de la langue parlée. Nous
observerons ces indices les plus fréquents sur le plan phonologique,
morphologique et syntaxique.
Ensuite, nous procédons à la partie principale, à savoir, l'analyse
comparative elle-même. Nous examinerons de différents problèmes et pour
leur meilleure classification, nous déterminerons trois grandes catégories
- orthographique, lexicale et syntaxique, voilà l'inspiration par Queneau
et sa triple réforme (qui sera décrite ci-dessous). Chaque catégorie
contiendra des sous-chapitres dédiés à un domaine particulier ; au début,
il y aura une introduction théorique. Après cette approche théorique, nous
commenterons et évaluerons des exemples du livre, éventuellement en
proposant d'autres possibilités de la traduction. Ajoutons encore que les
exemples particuliers rassemblés du livre entier seront introduits par les
abréviations des noms de l'auteur et du traducteur (RQ pour Raymond Queneau
et ZP pour Zden?k P?ibyl). De plus, les exemples seront suivis des
parenthèses avec le numéro de la page à laquelle ils se trouvent dans le
texte.
Maintenant, nous regarderons le contenu des chapitres plus en détail.
Le premier sera consacré à l'orthographe et à la traduction de ses
particularités en tchèque. Nous ferons voir comment le traducteur a résolu
la transcription du langage parlé en tchèque, les emprunts déformés, la
transcription phonétique des mots et des phrases, etc.
La seconde catégorie inclura le lexique spécifique dont se sert
l'auteur pour donner à son roman un caractère comique. Il s'agira d'une
analyse de la traduction en tchèque des noms propres, des néologismes, des
emprunts, des abréviations et des expressions argotiques. Ensuite, nous
nous focaliserons sur les fautes et les omissions dans la traduction. De
nouveau, ce sera la partie théorique qui va précéder des exemples triés
selon leur appartenance aux sous-catégories correspondantes. Pour clarté,
certains résultats seront présentés sous forme des tableaux. Finalement,
nous nous efforcerons de découvrir si Zden?k P?ibyl a réussi à créer une
traduction fonctionnelle.
En dernière analyse, nous nous intéresserons à la syntaxe. Nous nous
efforcerons de présenter des exemples avec la perspective fonctionnelle de
la phrase différente de celle écri