LOT 2 : Etude des précipitations extrêmes avec Veolia ... - GIP-Ecofor
dont l'anomalie qui en fait l'objet n'a pas été corrigée et impact ..... Ce rapport est
préparé par le PNUD à l'aide de son progiciel de comptabilité interne appelé .....
Sur la base des recommandations issues de l'audit de l'exercice 2015, ...... lead
the UN BoA to issue a modified audit opinion on UNDP financial statements.
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A) RECAPITULATIF DU PROJET :
Titre du projet :
INVULNERABLE : Phase 2
Mots-clés : services climatiques, vulnérabilité, adaptation au changement
climatique, lien climat-industrie.
Thèmes de l'APR concernés :
- Thème 1 : « Les impacts restent au centre du programme GICC » ;
- Thème 3 : « La question des extrêmes : risques et vulnérabilité »
- Thème 9 : « Scénarios et incertitudes »
- Thème 10 : « Recherches en partenariat ».
Responsable/Coordinateur scientifique :
Pascale Braconnot, Chercheur CEA à l'IPSL/Laboratoire des Sciences du
Climat et de l'Environnement.
Laboratoires impliqués dans le projet : IPSL, Météo-France (CNRM) ;
CERFACS.
Organisme impliqué dans le projet : IDDRI
Entreprises impliquées dans le projet (groupe de travail) : Veolia-
Environnement, EDF, GDF-Suez
Organisme gestionnaire des crédits : IPSL Cout prévisionnel : Le budget, hors salaire permanent est évalué à 135 kE répartis selon les
postes suivants : |Ligne budgétaire |Montant annuel |
|Salaire post-doctorant : 2 CDD d'1 an |96 000E |
|Missions France pour lien entreprises et atelier de |4 000 E |
|travail | |
|Conférences internationales |5 000 E |
|Frais de publication des fiches de synthèse |5 000 E |
|Divers : matériel informatique, frais publication |4 000 E |
|revue scientifique, etc. | |
|Organisation des réunions |2 000 E |
|Frais administratifs et de laboratoires (20% salaire) |19 000E |
|Total |135 kE |
Résumé du projet de recherche et résultats attendus en termes de gestion
environnementale Le projet que nous proposons s'inscrit dans la continuité d'une première
réflexion expérimentale menée en partenariat avec l'IDDRI sur la question
de la vulnérabilité au changement climatique des entreprises industrielles
et de services. Cette collaboration a permis entre autres d'identifier des
besoins ciblés au sein de certaines entreprises en termes de produits et
d'expertises climatiques. D'autre part, la faisabilité d'un tel partenariat
a été validée. Dans un premier temps, le travail a été réalisé pour deux
secteurs cibles particulièrement sensibles à cette question d'adaptation au
changement climatique : les secteurs de l'énergie et de l'eau.
En parallèle, de nombreuses discussions auprès d'entreprises d'autres
secteurs d'activité (transport, service divers, construction, aménagement
urbain...) ont montré que la prise de conscience de ces différents acteurs
est en cours. Cependant, un fort travail de sensibilisation et de
maturation reste à faire avant de voir une demande clairement émerger.
En complément de ce travail d'accompagnement et d'aide à la réflexion, les
laboratoires de recherche doivent s'organiser et se coordonner pour qu'ils
soient, le moment venu, capables de répondre aux besoins et fournir
l'information adéquate (données, produits, méthodes). De nombreuses
initiatives concernant essentiellement la mise à disposition des données
issues de modèles climatiques (données régionales et globales ; brutes ou
élaborées) et de leur accompagnement est en cours, en particulier dans le
cadre des projets DRIAS et PRODIGUER.
Cependant, en amont de cette généralisation des services climatiques aux
entreprises, un préalable doit être rempli au niveau de la sphère
scientifique. En effet, en conclusion du dialogue initié avec l'IDDRI, on
constate que de nombreuses demandes se situent à la limite des compétences
et savoir-faire développés par les climatologues car elles se situent bien
souvent à cheval sur différents domaines de recherche concernant les
impacts. Ainsi ce projet se propose de travailler sur l'information
climatique de base nécessaire aux études de vulnérabilité des entreprises
aux changements climatiques tout en identifiant les limites de cette
information. Pour cela, nous proposons de travailler sur deux questions
présentant un intérêt particulier pour les entreprises partenaires, et de
traiter la partie climatique à partir de l'ensemble des outils de travail
dont nous disposons. Nous souhaitons ainsi évaluer : premièrement s'il est
possible d'apporter de l'information à ces demandes à partir des outils
existants, deuxièmement le niveau de confiance de ces réponses, et enfin
quel partenariat doit être mis en place pour les questions
multidisciplinaires. B) DESCRIPTIF DU PROJET :
1- Justification du projet de recherche
Position par rapport aux termes de l'appel d'offre Le travail proposé dans ce projet constitue la validation scientifique d'un
partenariat expérimental initié par l'IDDRI entre les laboratoires
scientifiques et les membres de la FONDDRI sur la question de l'adaptation
au changement climatique. Ce projet vise à identifier les besoins
d'expertise climatique et la fiabilité des produits climatiques disponibles
pour la mise en place de services à destination des industriels. Les
partenaires industriels concernés pourront ainsi bénéficier d'un support à
la décision afin d'anticiper les impacts du changement climatique sur leurs
activités et mettre en place les stratégies d'adaptation adéquates.
Afin d'impliquer les industriels dans la réflexion, le mode de travail en
partenariat qui a été mis en place et validé dans la première phase de
collaboration (projet IDDRI) sera également adopté ici. Ainsi les questions
et les besoins émaneront des industriels eux-mêmes. Le rôle de la cellule
d'interface consistera à faciliter et recadrer cette réflexion en apportant
l'information appropriée issue directement des laboratoires de recherche
partenaires et des chercheurs concernés.
Afin de faciliter les interactions entre les deux communautés, deux cas
d'études identifiés au cours de la première phase de la réflexion serviront
de support de travail. Les secteurs de l'eau (gestion des eaux usées) et
de l'énergie (approvisionnement) sont concernés. Travailler sur ces deux
cas concrets choisis par les partenaires industriels impliqués permettra
d'illustrer concrètement le potentiel d'utilisation des données climatiques
mais également leurs limites. Pour cela, les sources de vulnérabilité
identifiées au cours du dialogue entre les industriels et les climatologues
seront reliées aux tendances du climat et à l'évolution de sa variabilité.
En particulier, les situations météorologiques critiques seront analysées
en termes d'amplitude et de fréquence. Nous nous intéresserons aux
évènements météorologiques de type extrême mais également aux évènements
récurrents qui peuvent par leur fréquence finir par nuire à certaines
activités et/ou infrastructures. La discussion s'appuiera sur l'étude
d'indicateurs de vulnérabilité élaborés à partir du croisement des données
climatiques et des données opérationnelles issues des entreprises
partenaires. Une analyse multimodèle de ces indicateurs sera réalisée pour
introduire la notion d'incertitude dans la discussion.
Un travail plus approfondi sur la fiabilité des résultats et leurs
incertitudes sera réalisé sur ces deux cas d'études en comparant les
résultats obtenus avec différents jeux de données à différentes échelles
temporelles et spatiales. Cette partie du travail a pour principale utilité
de légitimer la démarche scientifique sur les questions d'impact et de
vulnérabilité au changement climatique.
Ce projet entre donc dans les thèmes 1, 3, 9 et 10 de l'appel d'offre.
Situation actuelle du sujet Au cours de la Conférence Mondiale sur le Climat qui a eu lieu l'an passé à
Genève, un cadre mondial pour les services climatiques a été approuvé.
L'objectif est de « consolider la production, l'accessibilité, la
fourniture et l'utilisation des prévisions et des services climatiques
s'appuyant sur des bases scientifiques ». Plusieurs pays se sont déjà
positionnés sur ce sujet à travers diverses structures et organisations.
C'est le cas du Royaume-Uni (UKCIP), de l'Allemagne, des Pays-Bas ou encore
du Canada (consortium Ouranos). De nombreuses autres initiatives sont en
préparation à travers le monde. En France, des études d'impact ont été
réalisées au sein des différents laboratoires de recherche ou dans le cadre
de projets (appel d'offre du GICC, de l'ANR CEP, du GIS Climat, RTRA...).
Le projet DRIAS est une première tentative de mettre à disposition d'une
large communauté d'utilisateurs des scénarios de changement climatique à
l'échelle du pays, produits par l'ensemble de la communauté de recherche
nationale.
En complément de ces diverses études et projets, le projet INVULNERABLE
(Industrial Vulnerability) financé par la FONDDRI (2007 - mai 2010), a
permis quant à lui d'initier un travail de sensibilisation auprès de la
communauté industrielle. Le dialogue entre industriels et climatologues est
difficile, tant pour des raisons de langage, de rationalités ou de
temporalités différentes. Les industriels prennent peu en compte les enjeux
liés au changement climatique dans leur activité et ont du mal à exprimer
leurs besoins en termes utilisables par les climatologues. L'objectif du
projet était donc d'aider les entreprises partenaires à formuler les enjeux
de vulnérabilité industrielle dans des termes que les modèles climatiques
peuvent aider à éclairer. Le projet INVULNERABLE a permis de