II - Exercice UML (8 points)
II - Exercice UML (8 points). Dans les voitures modernes, la plupart des fonctions
sont pilotées par du logiciel. On s'intéresse ici au logiciel qui pilote les ...
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II - Exercice UML (8 points)
Dans les voitures modernes, la plupart des fonctions sont pilotées par du
logiciel. On s'intéresse ici au logiciel qui pilote les essuie-glaces. À côté du volant se trouve une manette à quatre positions :
1. essuie-glace à l'arrêt ;
2. essuie-glace intermittent ;
3. essuie-glace vitesse normale ;
4. essuie-glace vitesse rapide. Pour simplifier, on supposera que la manette passe instantanément d'une des
quatre positions à n'importe quelle autre, sans s'arrêter sur les positions
intermédiaires, et qu'elle reste dans la position où le conducteur l'a
placée. En vitesse normale et en vitesse rapide, l'essuie-glace effectue des allers-
retours successifs, à la vitesse choisie, sans s'arrêter. En mode intermittent, l'essuie-glace effectue un aller-retour à vitesse
normale, s'arrête en position « fin de course », reste au repos pendant une
certaine durée, puis effectue un nouvel aller-retour, et ainsi de suite. On
représentera par une constante la durée de pause entre deux balayages. Lorsque le conducteur active l'essuie-glace, celui-ci obéit immédiatement :
si c'est un balayage intermittent qui a été demandé, l'aller-retour est
immédiat ; si c'est la vitesse lente ou rapide qui est sélectionnée, elle
est activée sans attendre. En revanche, lorsque le conducteur désactive l'essuie-glace, la commande
n'est pas toujours prise en compte instantanément : si le balayage est en
cours, l'effet de la commande est retardé jusqu'au prochain passage par la
position « fin de course. » En particulier, en mode intermittent, l'essuie-
glace termine le balayage en cours et se remet à l'arrêt. L'interface logiciel avec l'électronique de contrôle de l'essuie-glace
comporte :
1. un interface de commande, qui accepte deux commandes : démarrer le
moteur (à l'une des deux vitesses possibles), arrêter le moteur ;
2. un capteur qui signale, à chaque passage, que les essuie-glaces sont
en position « fin de course. » 1 Question 1 (1 point) Identifier les acteurs impliqués à partir de la description fonctionnelle
ci-dessus. 2 Question 2 (2 points) Dessiner les diagrammes de séquence correspondant aux deux scénarios
suivants : Scénario 1 : dépassement sur autoroute par temps de pluie :
- le conducteur sélectionne le mode « vitesse normale »
- au bout de quelques balayages, le conducteur sélectionne le mode
« vitesse rapide »
- au bout de quelques balayages, le conducteur repasse les essuie-glace à
l'arrêt. Scénario 2 : petite pluie
- le conducteur sélectionne le mode « intermittent » ;
- l'essuie-glace effectue deux allers-retours ;
- au milieu du troisième aller-retour, le conducteur demande l'arrêt des
essuie-glaces ;
- l'essuie-glace s'arrête lorsqu'il a atteint la position « fin de
course. » 3 Question 3 (3 points) Déduire des deux diagrammes précédents le diagramme d'état du logiciel qui
contrôle l'essuie-glace. 4 Question 4 (2 points) On se préoccupe maintenant de la gestion de la fonction lave-glace, dont
voici la description fonctionnelle :
- le conducteur actionne le lave-glaces en tirant (horizontalement) la
manette vers lui. Cette action est indépendante des 4 positions
(verticales) de balayage, c'est-à-dire qu'elle peut être activée pour
tous les choix de balayage (y compris l'arrêt) ;
- tant que la manette est tirée, la pompe de lave-glace envoie du liquide
sur le pare-brise. En même temps, les essuie-glaces balayent à vitesse
rapide ;
- dès que la manette est relâchée, la pompe s'arrête ;
- après l'arrêt de la pompe, les essuie-glaces effectuent encore 4
balayages complets à vitesse rapide, puis reprennent le fonctionnement
déterminé par la position de la manette. Modifier le diagramme d'état de la question 3 pour prendre en compte le
lave-glace. On pourra utiliser le pseudo-état « history » expliqué ci-
dessous 2 Annexe : le pseudo-état « history » L'activation du pseudo-état « history » permet à un super-état de se
souvenir du dernier sous-état séquentiel qui était actif avant une
transition sortante. Une transition vers l'état « history » rend à nouveau
actif le dernier sous-état actif, au lieu de ramener vers le sous-état
initial. Exemple 1 :
1. Le système se situe dans le sous-état B de l'état X ;
2. Un événement active la transition qui conduit à l'état Y ;
3. La transition sortant de Y conduit au pseudo-état « history » ;
4. Le pseudo-état « history » active à nouveau le sous-état B dans le
super-état X. Exemple 2 :
1. Le système se situe dans le sous-état C de l'état X ;
2. Un événement active la transition qui conduit à l'état Y ;
3. La transition sortant de Y conduit au pseudo-état « history » ;
4. Le pseudo-état « history » active à nouveau le sous-état C dans le
super-état X. Sur la figure, conformément à la norme UML, le pseudo-état « history » est
représenté par le symbole