ITU data processing (Magpantay and Gray, ITU)

L'Internet mobile s'est, par ailleurs, développé à une vitesse fulgurante avec l'
arrivée de la technologie 3G, contribuant ainsi sensiblement à la valeur ajouteé
du ..... En revanche, cette situation serait atténuée par le cadre interne plus
propice, l'élargissement du réseau routier de même que la consolidation de la ...

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Rapport final Réunion sur les indicateurs des télécommunications/TIC mondiales
Genève, Suisse
15-17 janvier 2003
Introduction La troisième réunion sur les indicateurs des télécommunications/TIC [1]
mondiales - organisée par l'Union internationale des télécommunications
(UIT) - s'est tenue à Genève (Suisse) du 15 au 17 janvier 2003[2] . Y ont
assisté 140 participants (dont 50 femmes) venant de 98 pays. Au total 17
organisations internationales étaient représentées. La réunion s'est
déroulée en neuf séances, chacune dirigée par un coordinateur. La réunion portait sur des sujets liés à l'identification, à la définition,
à la collecte, au traitement, à la diffusion et à l'utilisation des
indicateurs des télécommunications/TIC et visait à renforcer la
collaboration entre les différentes parties concernées. A cette réunion se
sont retrouvés des organismes chargés des statistiques et de l'analyse des
télécommunications/TIC, notamment des ministères chargés des
télécommunications, des régulateurs et des opérateurs; des offices
nationaux de statistique; des organisations internationales et des
chercheurs. Des présentations ont été faites sur les sujets suivants:
activités concernant les indicateurs de l'UIT; activités concernant les
indicateurs d'organisations internationales; indicateurs mobiles;
expérience des régulateurs de télécommunication et des offices nationaux de
statistique; questions de genre; guide pour les indicateurs; utilisation
des indicateurs pour l'analyse; objectifs de développement pour le
Millénaire (ODM) et Sommet mondial sur la société de l'information (SMSI)
ainsi que la mesure de la fracture numérique. Les principales idées qui sont ressorties de la réunion sont: . nécessité de renforcer la collecte des statistiques sur les
télécommunications/TIC dans les pays en développement. Sur ce point,
il a été fait observer qu'il existe des prêts et des subventions; que
des efforts sont déployés pour mieux faire connaître les indicateurs
auprès des décideurs de haut niveau et que les organisations
internationales aident à établir des lignes directrices (par exemple
enquêtes types, définitions, etc.) ainsi que dans une certaine mesure
à obtenir un financement; . nécessité d'identifier et de définir les principaux indicateurs des
télécommunications/TIC pour améliorer leur comparabilité au plan
international. Il a été relevé que la pertinence des indicateurs peut
varier en fonction de l'état d'avancement du développement économique
d'un pays. On a souligné les efforts faits par plusieurs organisations
internationales pour fournir des lignes directrices et des
définitions. On a également actualisé les indicateurs du Guide pour
les indicateurs des télécommunications/TIC de l'UIT qui peut aider les
régulateurs du secteur à identifier les principaux indicateurs à
collecter; . la mesure de la société de l'information et de la fracture numérique,
particulièrement grâce à des indices composites, est difficile.
L'établissement des indices doit retenir davantage l'attention. Il a
été fait observer qu'un groupe d'experts pourrait apporter sa
contribution à l'établissement de ces indices auquel l'UIT procède; . un nombre croissant de régulateurs des télécommunications et d'offices
nationaux de statistique rassemble des statistiques sur les TIC grâce
à des questionnaires adressés aux entreprises et à des enquêtes auprès
des ménages.
Traitement des données par l'UIT En tant qu'institution spécialisée du système des Nations Unies chargée
des télécommunications, il incombe à l'UIT de produire des statistiques
couvrant son secteur. Au moyen d'un questionnaire annuel, l'Union collecte
des données sur une centaine d'indicateurs auprès de plus de 200 pays et
territoires. Ces données sont fournies entre autres par des ministères des
télécommunications, des régulateurs et des opérateurs. La première
présentation a fait ressortir que l'UIT dépend des organismes nationaux
pour la collecte des statistiques sur les TIC. On y soulignait les
principales difficultés rencontrées par l'UIT dans ce travail statistique
(voir la figure "Problèmes"). Il s'agit par ailleurs pour l'UIT d'analyser l'évolution des
télécommunications/TIC, y compris des études nationales sur l'état de
cyberpréparation du pays. Cette recherche a fait ressortir le besoin
d'indicateurs supplémentaires - qui aillent au-delà des statistiques
traditionnelles sur les télécommunications - pour mesurer la maîtrise des
TIC. Introduire ces quatre groupes d'indicateurs (voir la figure "Quatre
groupes d'indicateurs") aiderait à déterminer les obstacles à l'utilisation
d'Internet dus à un défaut de connaissance. Ils pourraient également servir
à évaluer la taille potentielle du marché en ce qui concerne les
utilisateurs d'Internet. La discussion a porté essentiellement sur les questions de définition et de
comparabilité des indicateurs, de leur collecte et diffusion rapides et de
coopération entre les organismes. La définition et la fiabilité des
indicateurs a été une question importante et l'on a noté qu'il fallait que
les organisations concernées par les indicateurs des télécommunications/TIC
s'entendent sur les définitions de base. Les données ne sont pas toujours
comparables du fait que les définitions des indicateurs varient d'un pays à
l'autre. Par exemple le terme "ménage" peut avoir des sens différents selon
le pays. Des problèmes semblables se posent pour les définitions
"utilisateur d'Internet" ou bien de "tirage d'un journal". On a également
relevé que les renseignements concernant les hôtes Internet ne sont pas
fiables dans la mesure où un hôte ne peut être rapporté à coup sûr à un
pays donné. Les mesures de trafic doivent être revues puisque le trafic est
de plus en plus acheminé au moyen du protocole Internet. Pour ce qui est
des indicateurs sur la maîtrise des TIC, le rapport qu'il est proposé
d'établir entre la pénétration de l'Internet et sa connaissance mérite
d'être étudié plus avant et les recherches devraient être étendues à
d'autres régions. On a noté d'autre part qu'il est difficile d'analyser
l'impact de la langue sur l'utilisation des TIC. Des propositions ont été faites sur la manière dont l'UIT pourrait
améliorer les délais de production des indicateurs. Il a été proposé qu'au
lieu d'envoyer un long questionnaire sur toute une série de rubriques,
l'UIT pourrait recueillir ses données par étapes, selon le type
d'indicateurs. Répartir le questionnaire en rubriques permettrait aux
contreparties nationales de le transmettre à l'organisme compétent pour
chaque rubrique. Il a également été suggéré que l'UIT diffuse sans attendre
un nombre limité de grands indicateurs même si les données ne sont pas
disponibles pour tous les pays. Le nombre limité d'indicateurs permettrait
de réduire les délais nécessaires pour rassembler et diffuser les données
et permettrait à l'UIT de fournir en continu une série de grands
indicateurs à jour. On a également émis l'opinion que l'UIT pourrait
élaborer un questionnaire ou une série d'indicateurs de caractère générique
que les pays pourraient compiler. Il a été noté que les institutions internationales qui rassemblent des
statistiques ont normalement recours à du personnel de contreparties
nationales pour obtenir les données nécessaires. Dans certains pays les
données demandées ne sont pas compilées. Il est important que les
organismes nationaux incorporent les principaux indicateurs relatifs aux
TIC dans les enquêtes et questionnaires nationaux existants. Ces
indicateurs incluraient la pénétration et l'utilisation des ordinateurs et
de l'Internet. Il a également été noté qu'il faudrait renforcer la capacité
des pays en développement dans le domaine statistique pour améliorer
l'obtention des données sur les TIC.
Coopération Au cours de la séance, trois présentations ont été faites par des
institutions internationales et régionales sur le sujet général de la
coordination des statistiques internationales et régionales en matière de
télécommunication et de TIC. La Banque mondiale, bien qu'elle ne soit pas une institution spécialisée,
manifeste néanmoins un grand intérêt pour les questions et les politiques
concernant les TIC. La présentation a porté essentiellement sur deux grands
domaines: la compilation et la dissémination de données secondaires sur les
grandes questions relatives aux TIC et l'utilisation de ces données pour
aider la Banque dans son programme de travail et dans son dialogue avec les
pays membres. La Banque ne rassemble pas elle-même de données relatives aux
TIC et préfère utiliser un certain nombre de sources internationales,
notamment l'UIT, pour compiler des indicateurs comparables au plan
international. Ces indicateurs sont publiés sous diverses formes, en
particulier dans le cadre de la série sur les indicateurs du développement
dans le monde. S'agissant de politique générale, le département des
technologies de l'information et des communications mondiales assume le
rôle consultatif du secteur public tout en apportant son appui aux
investissements du secteur privé. Ce département procède à des recherches
et des analyses et à ce tit