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Etude dans le cas du site Pégase dédié à l'enseignement de la physique et de
...... les comportements des élèves (dont parfois des vidéos d'élèves) et le corrigé
de ...... de la seconde à la Terminale, aussi bien activités, modèles qu'exercices.
...... pour un exercice qui est quelque chose de concret?les élèves ont recours à
...
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introduction 6 I.- Le but de la rÉforme : passer du lycÉe conçu exclusivement comme une
fin en soi au lycÉe préparant ses ÉlÈves À l'enseignement supÉrieur 10 II.- L'organisation des Études : casser l'effet filiÈre et encourager
l'autonomie des ÉlÈves 14 A. Une nouvelle organisation de la scolaritÉ : des rails aux cursus 15 1. De l'orientation subie aux parcours choisis 15 2. Un nouvel équilibre des enseignements pour permettre une spécialisation
progressive 17 a) L'organisation de la Seconde 18 b) L'organisation du cycle terminal 23 3. Un sas de rattrapage l'été pour lutter contre le redoublement en Seconde
29 4. Une pédagogie plus attentive aux besoins des élèves 30 5. Des horaires réduits pour les élèves et des programmes misant sur
l'interdisciplinarité 32 B. Un mÉtier d'enseignant redÉfini 36 C. Une Évaluation moins scolaire des ÉlÈves 37 1. Des modes d'évaluation plus variés 37 2. Un baccalauréat resserré 38 d. Une vie lycÉenne Épanouie 40 1. Un professeur référent à la disposition de chaque élève 40 2. Un temps scolaire mis à l'abri des nécessités économiques 41 III.- La libertÉ pÉdagogique :
conforter la capacitÉ d'initiative des Équipes enseignantes en contrepartie
d'un renforcement de l'Évaluation 43 a. Des marges de man?uvres accrues... 44 1. Une liberté de gestion totale sur les heures d'accompagnement 46 2. Des dotations horaires réellement globalisées pour l'enseignement des
disciplines 46 3. Des classes plus souples 47 4. Des journées plus courtes 48 B. ...Et soumises À Évaluation 49 IV.- L'orientation : donner À l'ÉlÈve les informations lui permettant
d'Être un acteur À part entiÈre 52 A. au lycÉe : Une orientation inscrite au c?ur du projet d'Établissement 53 1. L'établissement, lieu géométrique de l'orientation 54 2. Des centres d'information et d'orientation confiés à terme aux régions
58 3. Un droit à l'erreur reconnu : le recours à des sas de réorientation 58 b. en aval du lycÉe : Une orientation vers le supÉrieur mieux prÉparÉe et
plus Équitable 60 1. L'orientation active : une procédure perfectible 60 2. Une cohérence plus grande entre les cursus au lycée et leurs débouchés
dans le supérieur 63 2. Une première année de licence déspécialisée 67 3. Une généralisation aux grandes écoles des conventions de type Sciences-
Po avec les lycées de l'éducation prioritaire 68 c. en amont et en aval : un service public de l'orientation et de
l'insertion pour tous les publics de jeunes 69 rappel des propositions de votre rapporteur () 75 annexe n° 1 80 composition de la mission d'information 80
annexe 2 81 auditionS et dÉplacements de la mission d'information 81
annexe 3 lettre du président de la Commission des affaires culturelles, familiales
et sociales, M. Pierre Méhaignerie, du président de la mission
d'information sur la réforme du lycée, M. Yves Durand et du rapporteur de
la mission d'information sur la réforme du lycée, M. Benoist Apparu,
adressée à tous les députés 88 88 annexe 4 Comptes rendus de table ronde () 90 ANNEXE 5 lE PARCOURS DES BACHELIERS
DANS L'ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR 225
introduction
Le 28 janvier 2009, la Commission des affaires culturelles, familiales et
sociales de l'Assemblée nationale a constitué une mission d'information sur
la réforme du lycée. Composée de onze membres, assurant la représentation
de l'ensemble des groupes politiques de l'Assemblée, elle a entendu plus de
quatre-vingts personnes, en procédant à trente-trois auditions, en
organisant six tables rondes et en effectuant des visites de terrain dans
trois lycées et un centre d'information et d'orientation des académies de
Lyon et de Créteil. En plus de ces travaux « classiques », elle a également bénéficié du
concours de plusieurs députés qui ont envoyé, à la suite de la suggestion
faite par le président de la Commission, M. Pierre Méhaignerie, le
président de la mission d'information, M. Yves Durand, et votre rapporteur,
dans un courrier ([1]) adressé à l'ensemble de leurs collègues, des
comptes rendus - d'une grande richesse - des tables rondes qu'ils ont
organisées dans des lycées de leur circonscription. Ces documents, qui font
la synthèse des propositions entendues lors de débats menés dans soixante
et un établissements, sont annexés au présent rapport. L'ensemble des travaux de la mission d'information doivent être replacés
dans leur contexte. La réforme du lycée général et technologique demandée par le Président de
la République dans une lettre de mission adressée, le 5 juillet 2007, au
ministre de l'Éducation nationale a été préparée par un important travail
de consultation mené, au printemps 2008, par le recteur de l'académie d'Aix-
Marseille, ancien directeur général de l'enseignement scolaire, M. Jean-
Paul de Gaudemar, et par les conseils de la vie lycéenne des académies et
des établissements. Les premières négociations ont ensuite débouché, le
11 juin et le 2 juillet 2008, sur la signature de « points de convergence
sur les objectifs et les principes directeurs » de la réforme entre le
ministre de l'éducation nationale et la plupart des organisations
syndicales et lycéennes. Un projet de nouvelle Seconde, destiné à entrer en vigueur à la rentrée
2009, a été rendu public le 22 octobre 2008, mais devant les contestations
de plus en plus fortes, le ministre de l'Éducation nationale a décidé, le
15 décembre 2008, de suspendre sa mise en ?uvre et le 12 janvier 2009, le
directeur de l'Institut d'études politiques de Paris, M. Richard Descoings,
s'est vu confier une « mission de concertation » sur le sujet. S'il est parfaitement normal que la réforme soit pilotée par l'Exécutif -
les parcours proposés, les disciplines enseignées, les horaires prévus,
etc. - la matière étant essentiellement de nature réglementaire, la
Représentation nationale ne peut rester à l'écart du débat suscité par les
initiatives de l'Exécutif et s'abstenir, d'abord, de se prononcer sur le
sens à donner à la réforme, puis de formuler ses propres préconisations. L'intervention du Parlement est d'autant plus légitime que le lycée
constitue, au fond, l'une des « masses de granit » sur lesquelles s'est
bâtie la société française. C'est d'ailleurs ce qui explique pourquoi
l'avenir de ce niveau d'enseignement préoccupe tant les élèves et leurs
familles, tout comme les professeurs et les personnels de direction, les
proviseurs et leurs adjoints. Ceci étant posé, il convient de donner les raisons pour lesquelles la
mission a borné son champ d'investigation au lycée général et
technologique. Premièrement, le lycée professionnel vient d'être réformé, rendant ainsi
tout exercice « bilan-proposition », dans ce domaine, quelque peu
prématuré. De surcroît, sa nouvelle organisation, qui deviendra effective à
la rentrée 2009, pourrait, sur certains points, inspirer quelques-unes des
modalités de fonctionnement du lycée général et technologique. Par
conséquent, si le présent rapport aborde de temps à autre cet enseignement,
il ne le place pas au centre de ses analyses. Deuxièmement, et cette préconisation constitue, aux yeux du rapporteur, le
levier d'Archimède sur lequel doit s'appuyer la réforme du lycée général et
technologique, ce cycle d'enseignement ne doit plus être pensé comme une
fin en soi, couronnant un parcours scolaire commencé à l'école primaire et
sanctionné par le rite du baccalauréat. À rebours de cette vision
réductrice, le lycée général et technologique doit être conçu comme une
étape intermédiaire, préparant la très grande majorité de ses élèves à
poursuivre des études dans l'enseignement supérieur. En effet, nous devons
conduire davantage de bacheliers technologiques et généraux aux diplômes de
l'enseignement supérieur, car l'élévation du niveau de qualification de
notre pays constitue un impératif économique, social et politique, qui
impose de mieux articuler la fin du secondaire avec « l'aval », c'est-à-
dire avec les formations dispensées par les instituts universitaires de
technologie, les sections de technicien supérieur, les universités et les
grandes écoles. Le présent rapport est articulé autour des recommandations de votre
rapporteur, les propositions les plus importantes étant indiquées en
gras ([2]), regroupées dans quatre chapitres, abordés successivement : la
finalité du lycée général et technologique, l'organisation de la scolarité,
la capacité d'initiative des équipes pédagogiques et l'orientation. Volontairement, on n'y trouvera pas, à titre de prolégomènes, un état des
lieux savant et exhaustif des forces et faiblesses du lycée, car ce bilan
est connu depuis au moins... un quart de siècle. Tout a déjà été écrit sur
le sujet lors de la publication, entre autres documents de référence, des
rapports du groupe de travail sur les seconds cycles présidé par M. Antoine
Prost (1983), du comité d'organisation de la consultation « Quels savoirs
enseigner dans les lycées ? » présidé par M. Alain Mérieu (1998) et de la
Commission du débat national sur l'avenir de l'École présidée par M. Claude
Thélot (2004). Quelques données chiffrées doivent simplement être gardées en mémoire. Radiographie des échecs du lycée - 15 % des élèves redoublent la Seconde générale et technologique (11,4 %
en 1975). C'est la classe la plus redoublée du secondaire. - selon l'enquête internationale Programme for International Student
Assessment (PISA) de l'Organisation de coopération et de développement
économiques