31 mars 2011 - Accueil

aurait asséné Monsieur le député de 8ème circonscription du Bas-Rhin. ......
Dans un exercice de démocratie directe sans précédent, le texte de ce ...... l'
Alsace doit être capable de créer de nouveaux Alsaciens" corrigé dans la ......
Evidemment, ici ou là, il existe une restauration scolaire ou un équipement sportif
partagés.

Part of the document


31 mars 2011
cantonales : clap de fin, sans aucun suspens Comme cela vous avait été annoncé dans le billet d'hier, il ne s'est
strictement rien passé ce matin au palais de la république bas-rhinoise.
Les uns et les autres sont restés sur leurs positions, les uns regrettant
qu'on se refuse à leur faire une place [ ne représentent-ils pas le
cinquième des effectifs de l'assemblée départementale, et n'ont-ils pas
alors droit au minimum de représentation dans les organes dirigeants de
cette assemblée, d'autant qu'elle n'est qu'intérimaire ] quand les autres
la jouent hégémonique sur fond de pseudo-reconnaissance d'un malaise social
auquel ils vont répondre sans tarder. Chacun aura bien reconnu l'une de ces
déclarations d'intentions vides de sens, bourrées de convenances, oscillant
entre les banalités, les lieux communs, les poncifs et les stéréotypes,
comme il était possible de l'écrire hier. Ce n'est pas à l'honneur de tous
ces gens qui ne parviennent pas à se remettre en question, à réellement
s'interroger, toutes choses qu'ils exigent évidemment des autres. Vous
trouverez ci-dessous le compte-rendu de la séance tel qu'il a été transmis
à Pumpernickel dans les minutes qui ont suivi ces événements dérisoires. Monsieur G.-D. Kennel, UMP, est élu président du conseil général du Bas-
Rhin [ 34 voix ] contre neuf à Monsieur R. Nisand, PS, et un bulletin nul. Après son élection, Monsieur G.-D. Kennel, UMP, a fait l'inventaire des
défis qui se présentent aux élus : lutte contre l'abstention et défense des
valeurs démocratiques face à la montée du vote d'extrême droite [ ? ! ]. Il
a évoqué la brièveté du mandat des actuels conseillers généraux qui ne doit
néanmoins pas amener l'assemblée à travailler à court terme, tout en
rappelant son attachement à la création d'un conseil d'Alsace issu de la
fusion des trois collectivités (Région et Départements). Monsieur G.-D. Kennel, UMP, a déploré que l'abstention touche désormais des
élus pourtant très proches de la population, résultant en partie, selon
lui, d'une méconnaissance du conseil général, de ses projets et de ses
missions [ ce qui en dit long sur l'estime dans laquelle il tient tous ces
imbéciles et ces ignorants auxquels il n'hésite pas à demander qu'ils lui
accordent leur confiance, ndlr ] . Il ajoute que les conseillers généraux doivent aujourd'hui s'inquiéter de
la montée de l'intolérance, de la xénophobie, du racisme. " Il y a eu un
rejet en bloc, il faut bien l'admettre ", a-t-il déclaré en ajoutant que
" nous devrons faire preuve de pédagogie, communiquer, convaincre, susciter
de l'intérêt, [ et ] nous devrons amener le conseil général à bon port.
Préparer un avenir et offrir un nouvel espoir à ceux qui sont dans la
souffrance et l'angoisse du lendemain. " Il a ajouté qu'il " faut remobiliser une population désabusée " après avoir
constaté que si les candidats d'extrême droite ont été présents dans
plusieurs duels au second tour dimanche, aucun d'entre eux n'a été élu. Faisant fi de la remarque de Monsieur R. Herrmann, PS, qui a regretté que
la liste soumise à l'assemblée pour les vice-présidences ne comporte aucune
femme et aucun socialiste, le conseil général a ensuite désigné les 13 vice-
présidents :
Monsieur A. Klein-Mosser (Bischheim), Monsieur A. Becker (Barr), Monsieur
R. Bertrand (Niederbronn), Monsieur E. Wolf (Brumath), Monsieur J.-P.
Maurer (Strasbourg), Monsieur P. Bertrand ( Wissembourg), Monsieur J.-P.
Wirth (Haguenau), Monsieur J.-M. Fetsch (Lauterbourg), Monsieur B. Fischer
(Obernai), Monsieur J.-L. Vonau (Soultz-sous-Forêt), Monsieur L. Becker
(Bischwiller), Monsieur S. Zaegel (Geispolsheim) et Monsieur L. Furst
(Molsheim). Nous savons maintenant plus que jamais à quoi nous en tenir. Ces
déclarations sonnent le glas de toute ouverture, la forteresse est encore
renforcée d'une ceinture supplémentaire et elle a été surélevée d'un autre
rang de barbelés. Ce doit être leur façon de prendre en compte le désarroi
d'une population désabusée à laquelle on dit vouloir offrir un nouvel
espoir. À moins que ce ne soit la (n + 1)ème version de ce fameux "
changement sans risque " si souvent traduit par " pas de risque que ça
change " ! --------------------
8 mai 2011
le "conseil d'alsace» ou l'emportement général Comme annoncé sur ce blog à l'occasion de cette mémorable chronique de cet
ancien haut fonctionnaire au Conseil de l'Europe qui nous recommandait de
nous en remettre à Saint Philippe Richert pour guérir nos écrouelles,
scrofules et autres fistules [ et se reconnaît sans se faire trop violence
dans les " pensées " des amis de Saint Philippe Richert ], la mise en place
du nouveau schéma intercommunal départemental vient démentir, de façon
flagrante et définitive, toute velléité d'indépendance d'une politique de
développement local. Le placement sous tutelle administrative, celle d'un
préfet qui est le représentant du gouvernement, et pas de l'État,
contrairement à la mythologie complaisamment relayée par tous les liseurs
de discours, d'une commission censée organiser cette fameuse concertation
qui se substitue maintenant de façon systématique à toute expression
démocratique est l'élément fondateur de cette fragmentation du territoire
national en principautés bénéficiant de licences et de facilités voulue par
ce qui reste de pouvoir central et qui veut se débarrasser de tout ce qui
n'est ni le maintien de l'ordre ni la diplomatie, et encore.
Il est savoureux de lire le même enthousiasme sous la même plume, celle de
Monsieur C. Keiflin, qui a été meilleur, mais il faut savoir faire des
sacrifices, quand il s'agit de tout mélanger sur l'intercommunalité [ tout
est ouvert, on concerte, on consulte, on écoute et on reçoit, ET la loi
contraint à une couverture totale du département, pas de discontinuité
territoriale, " rationalisation " des périmètres ( ça veut dire quoi ? ),
taille suffisante de 5 000 habitants, etc. ] sur fond d'attaque subite
[ supprimons les syndicats dormants qui ne font que verser des indemnités
aux élus ] alors que, des lustres durant, celui qui fait reproduire de
pareils propos n'a pas eu un mot pour remettre ces fameuses indemnités en
question. Cette soudaine poussée de moralisation de la vie politique n'a
évidemment rien à voir avec la cour indécente que le pouvoir sait faire à
tous les nostalgiques de la révolution nationale, pourfendeurs de la
démocrassouille. Là-dessus arrive la comédie grotesque et ridicule d'un débat qui aurait eu
lieu au palais de la région. On y aurait débattu de ce conseil unique dont
nous serions demandeurs au prétexte que nous ne saurions pas faire la
différence entre un conseiller général et un conseiller régional. Dommage
pour celui qui se laisse à répandre de telles contrevérités, et au regret
d'avoir à lui dire que nous sommes nombreux à en savoir manifestement plus
que lui sur les institutions et leur fonctionnement, nous ne nous
reconnaissons pas dans cet étalage d'ignorance, à moins qu'il ne s'agisse
de mépris. On se rappelle que, lors des élections cantonales de 1985, celui
qui est encore, et seulement, 6ème vice-président du conseil général,
confondait parti républicain et parti socialiste, c'est-à-dire à l'époque,
Monsieur F. Léotard et Monsieur L. Jospin. Il semble que l'actuel président
du conseil régional, et ancien président du conseil général, en soit resté
là. Au même titre du reste que son successeur, l'homme qui confond charade
et acrostiche. Alors maintenant, ce fameux débat, et cette unanimité : on en est à
s'émerveiller que les uns et les autres aient pu entendre les oracles
délivrés par la pythie d'Ingwiller. Mais que nous a-t-il dit pendant ce
quart d'heure que nous n'avions entendu déjà des centaines de fois, au
risque de l'indigestion ?
En vrac : "oser", "innover", "s'adapter", "voir loin" avec "l'immense
espoir d'agir pour le bien public", "la politique, c'est se donner un cap",
"Il faut garder un cap et discuter, on a rarement raison seul", "Pendant la
campagne des régionales très peu nombreux étaient les citoyens qui
pouvaient faire la différence entre conseil général et conseil régional",
"La question : comment avoir le meilleur service public au meilleur
coût ?", "le conseil d'Alsace devra garantir l'équilibre entre Strasbourg
et Colmar et faire une place à Mulhouse.", et autres salades cent fois
fatiguées. Pour lui " répondre ", le parti socialiste dispose de 5 minutes et envoie
Monsieur A. Homé qui aligne les déceptions à venir [ ce ne doit pas être
une opération d'autopromotion ] et les lieux communs de la langue de bois
institutionnelle [ nous sommes là pour participer, réfléchissons. Notre
seul objectif est de faire avancer l'Alsace, les questions des finances et
de la fiscalité "qui doivent faire l'objet d'une réforme» doivent être mis
sur la table, nous conserverons un esprit positif dans ce débat ]. La règle imposant un temps de parole à tous les partis politiques, ce sera
au tour du régional-frontiste d'y aller de ce qui a été mille fois rebattu
et qui est par conséquent intégralement démonétisé. Passons sur le
personnage et cette intervention. Voilà les écologistes qui veulent " trouver une voie spécifique pour une
Alsace qui peut échapper au régime de droit commun. " Alors là, on est
complètement dans le brouillard institutionnel, et il faut se demander si
Monsieur J. Fernique a bien pris la mesure de ses propos. Il nous propose
quoi, vraiment ? Il faudra appliquer la "subsidiarité" comme le fait
l'Europe. Il plaide aussi pour la proportionnelle et pour la parité, dit-
il, sans compter que se réclamer de l'Europe telle que les libéralistes
nous l'ont faite, à notre insu, est pour le moins osé, pour ne pas parler
d'un certain dilettantisme. Et maintenant passons la parole, pour 10 minutes, à ceux qui représentent
la vraie vie, ceux que l'on nomme, ceux qui ont de vraies idées, ceux que
l'on recycle après quelques années dans les assemblées élues en leur
laissant une place enviable et enviée sur la liste que l'on a constituée et
que les citoyen