Motions masterisation 2 mars ( DOC - 1.1 Mo) - Sauvons l'Université
Ils s'inquiètent des effets d'une mastérisation dans des conditions qui ... et de
manière plus générale à son aptitude à exercer le métier de professeur [?] ....
cette spécialité ou mention comportant les quatre volets demandés (disciplinaire,
..... Les formateurs des futurs enseignants scientifiques du secondaire (CAPES
SVT, ...
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[pic] Masterisation de la formation des enseignants :
Motions votées par les universités et les sociétés savantes
(par ordre chronologique et avec indication de la source) ____________________________________________________________________________ 1/ septembre 2008
Jean-Louis Fournel Jean-Louis.Fournel@ens-lsh.fr Société des Italianistes de l'Enseignement Supérieur (S. I. E. S.) Congrès de Grenoble des 25, 26, 27 et 28 septembre 2008
Le congrès plénier de la SIES a pris connaissance de la Charte relative aux
principes directeurs de la réforme du recrutement et de la formation des
enseignants rédigée lors de la séance plénière du jeudi 18 septembre 2008
de la Conférence des Présidents d'Université (CPU). Le congrès constate que
l'on demande aux Universitaires de proposer des maquettes pour les nouveaux
Masters avant même que les modalités d'organisation des concours et
particulièrement de la mastérisation du Capes soient connues. La SIES
appelle ses adhérents et les Italianistes de l'Enseignement Supérieur à
refuser de répondre à toute demande d'élaboration de maquette tant qu'une
discussion entre les acteurs concernés n'aura pas été entamée. La SIES prendra contact avec les autres Société de l'Enseignement
Supérieur. Cette motion a été votée à l'unanimité des congressistes. 2/ septembre 2008 Commission Française pour l'enseignement des mathématiques (CFEM)
« La mastérisation et la formation des enseignants en mathématiques »
http://www.cfem.asso.fr/ Ce que nous approuvons
. La validation par un diplôme universitaire (en l'occurrence le master)
des cinq années d'enseignement supérieur qui constituent, depuis 1990, la
formation initiale des professeurs d'école, de collège ou de lycée.
. La généralisation, dans cette formation initiale, de modules de pré-
professionnalisation et de stages de sensibilisation au métier
d'enseignant, dès la licence. Ce que nous refusons
. La sélection sociale que représenterait à l'évidence la suppression du
statut de professeur stagiaire rémunéré qu'ont actuellement les étudiants
en deuxième année d'IUFM (5e année d'université).
. La disparition d'une formation professionnelle associant apports
théoriques et pratique accompagnée, dispensée conjointement par des
enseignants « de terrain » et par des formateurs et chercheurs d'horizons
variés (mathématiciens, didacticiens, épistémologues, historiens...).
. La notion de compagnonnage telle qu'elle est décrite dans les projets
ministériels, où elle se réduit à l'apprentissage sur le tas, à une simple
reproduction du savoir faire des aînés, à le transmission des « ficelles »
du métier, ignorant complètement les avancées de la recherche, tant
disciplinaire que didactique.
. L'obligation d'effectuer un service d'enseignement à temps plein l'année
même du recrutement, le « compagnonnage » annoncé venant s'ajouter à ce
service (ce qui en dit long sur la portée de ce compagnonnage...)
. L'abandon par l'état de sa mission de service public dans le domaine de
l'éducation, illustrée par la disjonction complète de la formation et du
recrutement, rendant plausible un tarissement de celui-ci, et l'apparition
d'une nouvelle population constituée de personnes dont l'aptitude à
enseigner aura été officiellement reconnue et sanctionnée par un diplôme et
qui en seront cependant réduits à occuper des emplois précaires, voire à
s'inscrire au chômage.
. L'absence, dans le système annoncé, de tout dispositif cohérent de
formation continue. Ce que nous proposons
. L'instauration d'un pré-recrutement (s'inspirant du modèle des IPES)
. La refonte complète du système de formation continue des enseignants,
jugé actuellement sinistré, et la mise en place d'une formation continue
digne de ce nom offerte à tous les enseignants tout au long de leur
carrière, avec notamment des semestres sabbatiques permettant une reprise
de contact régulière avec la communauté scientifique.
. L'affirmation comme principe essentiel de la formation par la recherche,
pour tous les enseignants, en particulier pour les futurs professeurs des
écoles, auxquels il est indispensable d'offrir une formation culturelle et
scientifique de qualité.
. La conception dans toutes les universités de parcours de masters
consacrés à l'enseignement. En ce qui concerne les futurs professeurs du
second degré, ces formations doivent être clairement adossées à la
discipline (ou aux disciplines) concernée(s), mais la formation
professionnelle, théorique et pratique, doit, aussi bien que la formation
disciplinaire, y occuper une place éminente, et intégrer les composantes
didactique, historique et épistémologique, psychopédagogique, etc. 3/ 6 octobre 2008 L'Assemblée générale du Département de français de l'Université Blaise
Pascal, réunie le 6 octobre 2008, exprime ses réserves quant à la mise en
place, à la rentrée prochaine et dans la précipitation, de la réforme sur
les concours d'enseignement telle qu'elle se dessine actuellement. S'il est
vrai qu'une réflexion permanente s'impose sur la place que doit avoir la
pédagogie dans la formation des futurs enseignants, il est absurde de faire
de celle-ci l'enjeu d'une rivalité entre la maîtrise des connaissances
disciplinaires et le renforcement des capacités des étudiants à affronter
une situation d'enseignement. Le développement des capacités pédagogiques
des futurs enseignants ne passe pas par l'allègement ou la suppression
d'épreuves disciplinaires, dont les champs d'étude et de recherche seraient
mis en péril. Les enseignants du département de français, parmi lesquels les membres des
jurys de concours de CAPES et d'agrégation, sont fermement attachés au
maintien de concours nationaux, anonymes, uniques et annuels, associés à un
programme disciplinaire et à une préparation assez longue (une année
universitaire au moins) et spécifique, liés à des postes de fonctionnaires
sous statut, en nombre équivalent au nombre de places ouvertes aux
concours. Ils s'inquiètent des effets d'une mastérisation dans des
conditions qui porteraient atteinte à ces principes, non sans effets
immédiats sur la nature de la formation des lauréats. En particulier, la
fin du concours unique annuel favoriserait une différenciation des formes
et des contenus des recrutements, contribuant à saper la logique d'un «
service public de l'éducation nationale » au service des citoyens. Quant à
l'affaiblissement des références disciplinaires, il aurait de rapides
effets délétères sur les choix privilégiés au sein des formations ainsi que
sur la maîtrise de connaissances indispensables à de futurs enseignants. Tout aussi inquiétant pour leurs étudiants - et pour l'avenir de
l'enseignement- leur apparaît le passage d'une logique de recrutement de
fonctionnaires à une logique d'attribution d'une certification, dont
l'effet serait la constitution de listes de candidats potentiels à des
postes d'enseignement précarisés, relevant souvent de recrutements locaux. Enfin, les enseignants s'inquiètent d'un calendrier qui les obligerait, au
mépris des principes pédagogiques les plus élémentaires, à concevoir des
maquettes d'enseignements destinés à préparer des concours dont ils ne
connaissent à ce jour ni les modalités précises, ni les contenus. Pour
toutes ces raisons, les enseignants du département de français demandent
aux responsables et élus de l'UFR Lettres, Langues et Sciences Humaines et
de l'Université Blaise Pascal, ainsi qu'aux présidents des jurys de
concours dans lesquels ils siègent, de relayer leurs doutes quant à la mise
en place de la réforme des concours à la rentrée prochaine, selon les
modalités très floues et le calendrier de travail intenable qui leur ont
été signifiés. Ils demandent un moratoire dans l'application de cette
réforme, afin qu'une réflexion sereine puisse être menée dans des délais
raisonnables sur l'ensemble des questions liées au recrutement des
enseignants de demain. 4/ 10 octobre 2008 Le Conseil d'Administration de l'Université Paris-Sorbonne, réuni en séance
plénière le 10 octobre 2008, déplore solennellement les conditions dans
lesquelles est mise en ?uvre la réforme de la formation des maîtres. Il proteste contre un calendrier qui oblige l'Université à prévoir pour
2009-2010, dans la précipitation, l'application d'une réforme des concours
dont le contenu n'est toujours pas défini à la rentrée 2008.
Il s'oppose à toute réforme ayant pour effet de réduire dans les concours
la part des savoirs disciplinaires en vue d'un allègement des épreuves qui
ne fera qu'abaisser le niveau de formation des futurs enseignants, en
contradiction totale avec l'objectif affiché par la «mastérisation». Il rejette l'idée de concours déclinés en « épreuves régionales » pour le
recrutement des professeurs des lycées et collèges, ce qui serait contraire
au principe, réaffirmé par le Ministère, d'attachement à des concours
nationaux. Il soutient l'action menée par les instances de l'Université pour
construire, en étroite concertation avec son école interne, l'IUFM de
Paris, et avec les autres universités de Paris et d'Ile-de-France, des
masters « Métiers de l'enseignement » qui concilient au mieux la nécessaire
formation professionnelle au métier d'enseignant et les exigences d'un haut
niveau de formation scientifique. En Sorbonne, le 10 octobre 2008.
5/ 14 octobre 2008 Société des Agrégés de l'Université Communiqué de presse du 14 octobre 2008 Les nouveaux concours de recrutement des professeurs M. Jean-Michel LÉOST, Président de la Société des agrégés, a fait à