Groupe maths - Snes

Nourri par les réflexions sur la résolution de problèmes en mathématiques ...... L'
analyse des solutions des exercices déjà traités m'a permis de dégager les ...... d'
exercices corrigés, annales d'examen, banques d'exercices en ligne) dans ...

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Groupe maths : compte rendu de la réunion du 03 octobre 2007. 1) Présentation des participants .
2) Ordre du jour :
- Texte commun sur les évaluations 6ème (Français et
maths).
- Mise en place des réunions : 05/12/2007 et 09/01/2008 et
12/03/2008
- Le problème de la liste de diffusion.
- Infos pratiques : invitation de APMEP et « Femmes et maths ».
- Réflexion sur le rapport de l'IG sur les livrets de compétences.
- La classe de seconde.
- L'épreuve expérimentale.
3) Les débats
I) Texte sur les évaluations 6ème (Français et maths).
Ce texte dénonce le non renouvellement du contenu des épreuves depuis 3
ans. Il est nécessaire de redéfinir la conception et le rôle de ces
évaluations. Les items étant à disposition de tout le monde, les
enseignants ont l'impression que les élèves y sont soumis en primaire.
Le problème de l'exploitation des résultats et de la remédiation a été
soulevé.
Il faut travailler en profondeur l'exploitation de cette évaluation
autrement qu'en se contentant de l'outil informatique Jade .
Ce texte devrait paraître dans l'US
II) Livret de compétences.
Nous déplorons l'absence de réelles expérimentations et de leurs
analyses. Il faut s'opposer à la mise en place des livrets de compétences
et garder les évaluations 6ème.
Les problèmes suivants se posent dans les établissements :
Comment mettre en place ces livrets, comment les exploiter ?
Quels moyens ? (on nous annonce plutôt des restrictions d'horaires )
On sait que ce système est déjà mis en place dans le cadre des
Formation
Professionnelle Continue mais le public concerné est adulte.
Il y a différentes notions de compétences : disciplinaires et
transversales. Les experts de PISA veulent évaluer les compétences
transversales. En mathématiques, nous ne pouvons pas dissocier les deux.
La lecture du rapport de l'IG montre les limites des livrets de
compétences avec en particulier les risques d'un total retour en arrière
lorsqu'il n'est pas prévu de formation pour les enseignants et
d'information pour les familles
La mise en place des compétences dans les consignes de correction au bac
a permis :
- De mettre en évidence des compétences pour certains correcteurs.
- Apporter des éléments sur les exercices.
- Prendre conscients de l'apport des exercices...
III) Nouveau programme de 2nde.
On ne peut occulter les propos de Darcos sur la remise en cause du
collège unique et la création d'un Bac unique avec options : latin, maths
renforcés...
Son projet est aux antipodes de la conception actuelle de
l'enseignement des maths qui est
différencié selon les séries et adapté à leur spécificité.
Le seul mobile d'un tel projet est budgétaire.
Etat des lieux du programme de seconde: il a été mis en place en 2000
et n'est pas
satisfaisant : une lecture au pied de la lettre en donne l'image d'une
formation
mathématique pauvre et peu motivante. Il est étendu mais sans qu'il n'y
ait aucun contenu
véritablement nouveau susceptible de stimuler les élèves et sans
qu'aucune partie ne soit
approfondie ; il contient des formulations elliptiques (« connaître les
fonctions sinus et
cosinus ») qui ne donnent aucun repère à l'enseignant sur le niveau de
maîtrise attendu.
- l'enseignement des statistiques avec la simulation, point de mire
du programme, qui relève
d'une formation scientifique citoyenne ( y a t'il des lois du hasard
et peut-on calculer sur
le hasard ) est dans la réalité un échec ( très peu enseigné dans les
classes ) , cet
enseignement n'a pas été assez pensé.
- la formation mathématique en 2nde n'assure pas non plus les
conditions pour une réussite
en série scientifiques (éparpillement, pas d'îlot consistant, pas de
confrontation à de
nouveaux concepts mathématiques )
- aucune continuité et progressivité entre seconde et certaines
premières telle la 1ère L
( on ne fait que prendre acte de l'échec de certains d'élèves sur
la plupart des contenus de
collèges et de seconde ) Les nouveaux programmes de collège sont en cours d'application ( 6ème
rentrée 2005, 3ème en 2008 ). Le nouveau programme de troisième
introduit les probabilités et supprime la géométrie analytique et
vectorielle Son enseignement sera de fait renvoyé en totalité au lycée. Le
programme de seconde devra donc être revu pour la rentrée 2009, il devra
aussi mieux prendre en compte l'intégration des TICE. Faut-il :
-aller vers un enseignement moins formel des fonctions, plus centré sur la
résolution de problèmes (optimisation, résolution d'équations d'inéquations
y compris approchées dans des situations contextualisées avec l'outil
informatique) Mieux expliciter la place du second degré (en lien avec les
compétences à développer en calcul algébrique : factorisations,
développements...) ?
-repenser l'enseignement des statistiques et probabilités avec une
initiation aux premiers modèles probabilistes ( lancer de dés) et
l'apprentissage de quelques simulations simples d'expérience aléatoire
(travailler les liens expérience modèle simulation ) ?
- et peut être donner une plus grande place aux problèmes de constructions
de figures géométriques planes ou dans l'espace sur des logiciels de
géométrie dynamiques ( cf esprit épreuve pratique ) ? Il reste le problème de remédiation :.
Les différences sont très marquées entre les élèves dans la réussite et le
goût pour les mathématiques à ce niveau de la scolarité .
Il y a 3 objectifs assignés à l'enseignement des maths en seconde
1 ) donner une culture mathématique nécessaire à la formation personnelle
et citoyenne,
2) donner la formation nécessaire pour les poursuites d'études dans
toutes les séries générales comme technologiques
3) inciter les élèves à s'orienter vers les études scientifiques en
stimulant le goût des mathématiques.
Ils ne sont peut être plus compatibles à ce niveau de la formation
compte tenu du caractère cumulatif de cette discipline et des différences
de niveau des élèves.
L'aide individualisée permet de répondre à des difficultés très ponctuelles
pour un élève donné mais elle ne répond pas à un échec installé en
mathématiques depuis le collège voire le primaire. De ce point de vue, elle
vient beaucoup trop tard.
Par contre son financement s'est fait par diminution de l'horaire de math (
c'est à dire qu'on a dégradé la situation d'enseignement : une heure de
module pour tous au lieu d'1h30 (ce qui ne permet pas les mêmes activités
en particulier sur le niveau d'autonomie laissée à l'élève) Pour financer
cette aide. il n'est pas certain que ce fut un bon choix. Sa suppression
sous prétexte d'inefficacité se traduirait pas une détérioration de la
situation. Nous rappelons que nous sommes opposés à un enseignement de détermination
qui s'oppose à un enseignement obligatoire indifférencié . IV) Mise en place de l'épreuve expérimentale au Bac. Opposés à toute mise en oeuvre précipitée d'une épreuve pratique de
mathématiques au baccalauréat S, nous avions demandé auprès l'IG une
expérimentation généralisée. Celle-ci se met cette année en place dans les
académies avec des modalités différentes : sur la base du volontariat pour
les unes, obligatoires pour tous les établissements et toutes les classes
de TS pour les autres. Un bilan devrait être établi à l'issue de cette
expérimentation. Cela doit être l'occasion d'une réflexion collective sur
la place des activités expérimentales dans l'enseignement des mathématiques
et de faire valoir les moyens (matériel, horaires .. ) nécessaires que
celles-ci supposent, de dénoncer les problèmes que pose la mise en place
d'une épreuve locale ...
Il faut que cela reste une épreuve mathématique et ne devienne pas une
épreuve informatique. La proposition d'une discipline informatique (au prétexte qu'il faut
apprendre comment cela fonctionne ) semble peu partagée dans le groupe math Pour rappel : un lieu de discussion intéressant, le débat sur l'épreuve
pratique de
mathématiques au baccalauréat, sur le site EducMath,
http://educmath.inrp.fr/Educmath/en-debat/epreuve-pratique/ IV) Présentation du système finlandais par MN Janniaud Ayant eu l'occasion de passer quelques jours à Helsinki, elle a été
accueillie deux jours complets dans une école du quartier populaire
d'Itakeskus .
Elle nous présente : 1 l'évaluation des élèves.
2 l'organisation de l'enseignement :
- l'aide aux élèves en difficulté : et conclue : les enseignants rencontrés ont la conviction que faire
acquérir les notions de base dans toutes les matières et à tous les élèves,
même ceux qui ont des difficultés, n'est pas une ambition extraordinaire
tant qu'ils pourront bénéficier de moyens de remédiation.