Carte mondiale du paludisme: l'endémicité de Plasmodium ...

Maîtriser l'autofocus à son plein potentiel .... Voilà, vous avez maintenant les clés
pour utiliser ces différents modes de mesure à leur plein potentiel. .... Le mode de
zone AF Suivi 3D fonctionne sur un principe proche des précédents mais inclut
détection de couleur et intensité de la lumière pour assurer le suivi du sujet.

Part of the document


Carte mondiale du paludisme: l'endémicité de Plasmodium falciparum en 2007
Simon I. Hay1,2*, Carlos A. Guerra1,2, Peter W. Gething2,3, Anand P.
Patil2, Andrew J. Tatem1,2,4,5, Abdisalan M. Noor1,6, Caroline W. Kabaria1,
Bui H. Manh7, Iqbal R. F. Elyazar8, Simon Brooker1,9, David L. Smith5,10,
Rana A. Moyeed11 et Robert W. Snow1,6
1. Malaria Public Health and Epidemiology Group, Centre for Geographic
Medicine, Kenya Medical Research Institute (KEMRI) - University of Oxford -
Wellcome Trust Collaborative Programme, Nairobi, Kenya,
2. Spatial Ecology and Epidemiology Group, Department of Zoology,
University of Oxford, Oxford, Royaume-Uni,
3. Centre for Geographical Health Research, School of Geography, University
of Southampton, Highfield, Southampton, Royaume-Uni,
4. Department of Geography, University of Florida, Gainesville, Floride,
Etats-Unis,
5. Emerging Pathogens Institute, University of Florida, Gainesville,
Floride, Etats-Unis,
6. Centre for Tropical Medicine, Nuffield Department of Clinical Medicine,
University of Oxford, Centre for Clinical Vaccinology and Tropical Medicine
(CCVTM), Oxford, Royaume-Uni,
7. Oxford University Clinical Research Unit, Bach Mai Hospital, National
Institute of Infectious and Tropical Diseases, Ha Noi, Vietnam,
8. Eijkman-Oxford Clinical Research Unit, Jakarta, Indonésie,
9. Department of Infectious and Tropical Diseases, London School of Hygiene
and Tropical Medicine, Royaume-Uni,
10. Department of Zoology, University of Florida, Gainesville, Floride,
Etats-Unis,
11. School of Mathematics and Statistics, University of Plymouth, Plymouth,
Devon, Royaume-Uni Résumé Contexte
Une meilleure compréhension de la distribution spatiale actuelle des
risques liés au paludisme est nécessaire afin de répartir efficacement les
ressources pour la lutte contre cette maladie. La publication de la
dernière carte mondiale de l'endémicité du paludisme remonte à il y a
exactement quarante ans. Cet article décrit la création d'une nouvelle
carte mondiale de l'endémicité du paludisme causé par Plasmodium falciparum
en 2007. Méthodologie et résultats
Au total, 8938 études sur le taux de parasitisme de P. falciparum (TPPf)
ont été identifiées grâce à différentes stratégies exhaustives de
recherche. Parmi ces études, 7953 ont satisfait à des critères de sélection
très stricts avant leur inclusion dans une base de données mondiale sur le
TPPf. Les données de notre carte d'endémicité ont été standardisées pour
une tranche d'âge allant de 2 à 10 ans. Des méthodes géostatistiques de
modélisation ont été utilisées pour créer une surface continue d'endémicité
du paludisme au sein des limites spatiales définies préalablement comme
stables pour la transmission de P. falciparum. Ces méthodes ont été
intégrées dans un cadre de statistiques bayésiennes afin de prendre en
compte, grâce à des méthodes robustes, les incertitudes des prévisions. Ces
incertitudes sont représentées par la probabilité de prédire correctement
l'une des trois classes d'endémicité, classes ayant été définies
antérieurement afin de guider de manière informative la lutte contre le
paludisme. Les estimations des populations à risque, ajustées afin de
prendre en compte les effets de l'urbanisation sur la transmission du
paludisme en Afrique, ont ensuite été calculées d'après les données de
répartition des populations humaines en 2007.
Parmi le milliard trois cent quatre-vingt millions de personnes
confrontées à un risque stable de paludisme causé par P. falciparum, 0,69
milliard se trouvent en Asie centrale et en Asie du Sud-Est (Asie CSE),
0,66 milliard en Afrique, au Yémen et en Arabie saoudite (Afrique+) et 0,04
milliard sur les continents américains. Tous les individus exposés à un
risque stable en Amériques se situent dans la classe d'endémicité la plus
basse (TPPf2-10 ?5%). La majeure partie (88%) des personnes vivant en Asie
CSE dans des régions à risque stable se trouve également dans cette classe
d'endémicité peu élevée; 11% se situent dans la classe d'endémicité
intermédiaire (TPPf2-10 >5 et