TOME II - Exercices corriges

À ce sujet, je rapporte plusieurs anecdotes à propos de professeurs qui ont bien
... d'être avantagé dans les examens, il répondit que les Q.C.M à choix multiples
et ...... minuscule lumière dans une minuscule fenêtre optique sur une distance
très ...... Je préparais donc le baccalauréat de technicien F1 option mécanique ?

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TOME II
...des personnes handicapées à la situation de handicap.






"Je parle. Je n'ai pas d'autre gagne-pain et je n'ai
pas d'autre dignité ; je n'ai pas d'autre manière de
transformer le monde et je n'ai pas d'autre influence
sur les hommes. La parole est mon travail ; la parole
est mon royaume."




Paul Ric?ur, La parole est mon
royaume, in Eduquer : un métier
impossible ? Prélude, Editions le
Portique, sous la direction de J.-P.
Resweber, Metz, 1999, p. 7.




































IV QUATRIEME PARTIE. Etudes de cas et récits de situations



"...c'est ma maladie qu'il faut combattre. Car c'est bien
elle l'ennemi, ce qui peut paraître un comble quand on
sait que le seul muscle vital qu'elle n'affecte pas est
le c?ur !"


Alexis Ridray, A la fac comme sur
des roulettes, Editions Dianoïa,
2004, p. 59.


























Chapitre 9. Témoignages et handicaps


1 Ecritures entrelacées et portées épistémologiques
Parler des 2 tomes qui e parlent
Il n'y a pas de conclusion à ce travail
Les notes de bas de page dialogues elles aussi trait d'union entre
connaissances savoirs et culture du quotidien
Parler des centaines de sites visités et sources de données pas assez
exploitées en sciences humaines.
Une thèse qui ouvre des pistes en rassemblant les morceaux épars autour de
la personne
Technologie et technique
De pas diluer leurs paroles et leur écritures dans la masse des données...
Redonner une parole longtemps confisquer par une foule d'autres...
Donner une profondeur au témoignage sur la longue durée et passer du récit
à un discours à deux voix...
Insister sur les conditions de réalisation (temps, lointain, t1et t2 en
dialogue, les ndbdp qui dialogue aussi, condition d'adaptation, etc;)
Les thèmes abordés
Le je, tu, le moi : condition aux entretiens

Les pseudonymes ont été choisis pour la protection de sa vie privée en
France puis pour la situation actuelle en Tunisie.
En faisant une analyse des textes recueillis et une exégèse des concepts,
nous allons extraire de ces textes les différentes catégories "3C et 3S "
pour en analyser les données les plus fines.
On croisera en notes de bas de page certains auteurs, certains témoins du
quotidien avec ceux plus scientifiques et à portée de généralisation.
On fera aussi référence aux contenus des articles pour mieux inscrire
l'histoire de la personne dans ce tome II de façon plus incarnée et
singulière.
Les grands titres de chapitres seront mis en évidence par une anecdote ou
une phrase forte du corpus.
Dans l'introduction du tome deux nous présenterons un tableau de lecture
pour les pseudonymes. Il faut signaler aussi que tous les documents seront
retournés aux témoins pour accord et que dans chaque témoignage on partira
de l'analyse des concepts des trois "C" : cri, corps et coeur" plus globaux
vers ceux des trois "S" : stigmate, souffrance et soin" de granulométrie
plus fine.
Mon analyse : je retrouve ici le vocabulaire dépréciatif accolé à la
personne handicapée. C'est un catalogue trouvé dans le texte de ce soldat,
de "notre héros" comme l'appelle A. Luria : tiens, tiens le héros revient !
On retrouve cette mort sociale que l'on vit de l'intérieur dans de nombreux
témoignages (Ph. Vigand, Bauby, Jollien, Segal, Yann, et d'autres quand ils
traversent l'angoisse froide qui les mènent aux limites et à la
dépréciation dépression.
Page 100 : "La lésion a détruit les aires visuelles et sensori-spaciale du
cortex, mais les aires auditives et les fonctions motrices n'ont pas été
touchées. Pourquoi ne pas s'en servir et rétablir sa faculté d'écrire par
cette voie ? Il se souvient de cette journée mémorable où il eut la
révélation qui bouleversa sa vie et revient dessus à plusieurs reprises
dans les pages de son journal."
"Avec l'écriture, au début, il en allait de même qu'avec la lecture, c'est-
à-dire que je ne pouvais pas former mes lettres sans y mettre un certain
temps..."

NB : protection de la vie privée et retour des informations brutes pour
contrôle
Quelques mots sur la construction, les temps forts et l'épistémologie
de cette méthodologie.
Les pseudos pour la protection des personnes
Le vocabulaire et les expressions modifiées avec l'accord des personnes
pour ne pas ajouter d'autres faiblesses : c'est la paroles et les écrits
qui comptent, c'est le "don" au sens de M. Mauss qui est premier dans cet
échange.
Les historiens de la grande guerre vont voir du côté des relevés
"ethnographiques" des psychiatres et autres "écouteurs" de la souffrance
humaine car il n'y a presque pas de données sur les le retour dans les
foyers autour des "3C" qui pourraient décrire les traumatismes endurés.
(France culture, la fabrique de l'histoire, le jeudi 11 novembre 2004 de
10h à 11h.
Les" trois C" permettent de nouer et dénouer les images du corps par les
jeux de la parole et de l'écriture pour d'abord dépasser la souffrance et
le stigmate et enfin faire du soin et du souci pour l'autre une priorité
sociale.

Dans un premier temps quelques réflexions sur les études de cas :

Dans toutes les écritures de ses études de cas, j'ai voulu reprendre
l'ensemble des cassettes enregistrées avec les témoins, les articles
envoyés pour préparer nos entretiens, tous les mails et toutes les
consignes de mes cas et de recherche.
Ce tome deux a été construit pour ne pas noyer les témoignages dans les
données scientifiques et ethnographiques et pour que la personne globale
existe entre récit, discours et fiction. Il fallait en effet un espace pour
que leurs paroles et leurs écritures passent de l'évanescence à l'archive.
C'est en effet sur cet ancrage que prendra appui le réseau construit sur le
temps long. Il fallait aussi donner la parole à ceux qui n'ont presque
jamais. Faire de ces études de cas des exemplarités à portée de
généralisation car on retrouve ces structures un peu partout dans le champ
de l'exclusion.

Cette reprise de tous les documents du quotidien m'a permis de
caractériser plusieurs étapes, une étape chrono thématique, une étape un
peu plus clinique, une étape sur les petites difficultés et bonheur de la
vie, et enfin une étape sociologique autour des métiers de l'école et les
institutions.
Après avoir interrogé sur les articles à partir des trois «C », j'ai voulu
voir si les figures du héros et de l'exclus réapparaissait à travers les
catégories sociales que son l'enfant, le malade, l'exclu et le héros.
Je suis parti des textes de Alexandre Luria sur les « romans scientifiques
», d'auteurs précis en fonction de handicap, et des textes de Michel
Foucauld réunis par Jean Paul Resweber dans le portique en 2004 sur les
écritures.

J'ai essayé aussi d'avoir un éclairage dans ce tome deux avec les
témoins médiatiques du handicap avec les scientifiques pour renforcer
l'opinion des témoins au quotidien, l'éclairage sociologique et
institutionnel dans la mise en place de politiques sociales.
La problématique pourrait être de montrer comment transformer ce
savoir particulier accumulé par toutes ces expériences en savoir à partager
et utile à tous, chercheur et interlocuteur ?
Ce savoir peut-il permettre à mieux guérir sinon les corps physiques mais
avant tout les images fausses et dépréciatives que nous avons tous au fond
de nos cerveaux pensants ?
Si nous suivons la personne handicapée dans son espace et dans son temps
social, quelles sont donc les perspectives qu'elle nous ouvre ?

J'ai pris le pari et le parti de rester dans le positif et la clarté de
l'altérité et de l'éthique (l'éthos comme lieu imaginaire ou réel de la
liberté collective de penser ensemble et de se mouvoir dans la brèche au
sens de H. Arendt.




Deuxième temps sur l'analyse des données et la grille :

J'ai donc repris toutes les cassettes audio phoniques et les films de
cinéma et de télévision pour extraire les images du handicap à adapter sur
ces cas singuliers du quotidien pour passer des figures de l'exclus aux
figures puissantes qui parlent mieux du regard anthropologique porté sur le
handicap, ce sont : le soin, le stigmate et la souffrance.
J'ai repris aussi toutes les correspondances et les entretiens mis en
écriture car les mots mis en écriture passent du statut de la trace
évanescente au statut plus éternel du mot qui ne meurt jamais.
La question qui se pose est la suivante : retrouve-t-on les figures qui
nous viennent du fond historique des images de l'inconscient collectif au
sens de K .G. Young ?
J'ai repris aussi l'analyse des documents envoyés et les réponses
même partielles car j'avais demandé à tous de m'écrire même quelques mots
pour préparer nos entretiens plus approfondis.
J'ai relevé toutes les dates et les ruptures chronologiques pour fixer
ce temps social qui n'est vraiment pas le nôtre : la personne en situation
de handicap possède un rapport au temps singulier, un retard spécial qui
distancie celui qui ne s'accroche pas !
J'ai relevé aussi les anecdotes et les étrangetés qui singularisent ces
histoires mais aussi qui suscitent des retours réflexifs forts.
J'ai travaillé su