Le livre d'Alain au format Word 2001 à télécharger - Les Classiques ...

Au chapitre 3 intitulé : ''Une tempête sous un crâne'', on le voit, au cours de la ......
Surtout, Cosette est triste parce que Jean Valjean envisage d'aller vivre en ......
emplit les routes, les sentiers, les ponts, les plaines, les collines, les vallées, ......
Pour accréditer son récit de l'émeute, Hugo dit être «allé voir le volcan de près.

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|Alain (Émile Chartier) (1868-1951) |
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|(1937) |
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|Souvenirs |
|de guerre |
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|Un document produit en version numérique par Mme Marcelle Bergeron, |
|bénévole |
|Professeure à la retraite de l'École Dominique-Racine de Chicoutimi, |
|Québec |
|et collaboratrice bénévole |
|Courriel: mailto:mabergeron@videotron.ca |
|Site web: http://www.geocities.com/areqchicoutimi_valin |
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|Dans le cadre de la collection: "Les classiques des sciences sociales"|
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|dirigée et fondée par Jean-Marie Tremblay, |
|professeur de sociologie au Cégep de Chicoutimi |
|Site web: |
|http://www.uqac.uquebec.ca/zone30/Classiques_des_sciences_sociales/ind|
|ex.html |
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|Une collection développée en collaboration avec la Bibliothèque |
|Paul-Émile-Boulet de l'Université du Québec à Chicoutimi |
|Site web: http://bibliotheque.uqac.uquebec.ca/index.htm |
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Un document produit en version numérique par Mme Marcelle Bergeron,
bénévole,
professeure à la retraie de l'École Dominique-Racine de Chicoutimi, Québec
courriel: mailto:mabergeron@videotron.ca
site web: http://www.geocities.com/areqchicoutimi_valin à partir de :
Alain (Émile Chartier) (1868-1951) Souvenirs de guerre (1937)
Une édition électronique réalisée à partir du livre d'Alain, SOUVENIRS DE
GUERRE. Paris : Paul Hartmann, Éditeur, 1937, 246 pages.
Polices de caractères utilisée : Pour le texte: Times, 12 points.
Pour les citations : Times 10 points.
Pour les notes de bas de page : Times, 10 points.
Édition électronique réalisée avec le traitement de textes Microsoft Word
2001 pour Macintosh. Mise en page sur papier format
LETTRE (US letter), 8.5'' x 11'') Édition complétée le 6 novembre 2003 à Chicoutimi, Québec. [pic]
Table des matières I Balistique
II Pouvoirs
III La peur
IV Beaumont
V Chefs
VI Téléphone
VII Champ de bataille
VIII Civils
IX Polytechniciens
X Aumôniers XI L'artilleur ingénieux
XII Bûcherons
XIII Morale civique
XIV L'esprit du combattant
XV La grande comédie
XVI Réglages
XVII Officiers supérieurs
XVIII Opinions utiles
XIX Espions
XX Esprits de corps XXI Probabilités
XXII Infatuation
XXIII Jeannin
XXIV Despotisme
XXV La peur
XXVI Justice militaire
XXVII Bombardement
XXVIII Haut commandement
XXIX Instruction
XXX Tir rapide XXXI Service de nuit
XXXII Opinions politiques
XXXIII Métier
XXXIV Polytechniciens
XXXV Théorie et pratique
XXXVI Marine
XXXVII Départ
XXXVIII Champagne
XXXIX Champagne pouilleuse
XL Maîtres et esclaves XLI Champagne
XLII Enseignement
XLIII Man?uvres
XLIV Minorville
XLV Cantonnement
XLVI Flirey
XLVII Explosions
XLVIII Salons d'artilleurs
XLIX Permissions
L Éloge de Descartes LI Téléphonistes
LII Départ
LIII Accident de route
LIV Tantonville
LV Digression politique
LVI Médecins militaires
LVII Petits tyrans
LVIII Réflexions sur la liberté
LIX Retour
LX Boue LXI Badinages
LXII Administration
LXIII Clairs-chênes
LXIV Bois-bourrus
LXV La Bertha
LXVI Explorations
LXVII Hasards
LXVIII Explosions
LXIX Bègues et sourds
LXX Comédie LXXI Administration
LXXII Prolétaires
LXXIII Tirs de nuit
LXXIV Chasse à l'homme
LXXV Beaux-Arts
LXXVI Réflexions politiques
LXXVII Grand Quartier
LXXVIII Pièges du pouvoir
LXXIX Avenir politique
LXXX Météorologie
LXXXI Politique du citoyen Table alphabétique Accident de route LIII
Administration LXII
Administration LXXI
Aumôniers X
Avenir politique LXXIX
Badinages LXI
Balistique I
Beaumont IV
Beaux-Arts LXXV
Bègues et sourds LXIX
Bois-bourrus LXIV
Bombardement XXVII
Boue LX
Bûcherons XII
Cantonnement XLV
Champ de bataille VII
Champagne XXXVIII
Champagne XLI
Champagne pouilleuse XXXIX
Chasse à l'homme LXXIV
Chefs V
Civils VIII
Clairs-chênes LXIII
Comédie LXX
Départ XXXVII
Départ LII
Despotisme XXIV
Digression politique LV
Éloge de Descartes L
Enseignement XLII
Espions XIX
Esprits de corps XX
Explorations LXVI
Explosions XLVII
Explosions LXVIII
Flirey XLVI
Grand Quartier LXXVII
Hasards LXVII
Haut commandement XXVIII
Infatuation XXII
Instruction XXIX
Jeannin XXIII
Justice militaire XXVI
L'artilleur ingénieux XI
L'esprit du combattant XIV
La Bertha LXV
La grande comédie XV
La peur III
La peur XXV
Maîtres et esclaves XL
Man?uvres XLIII
Marine XXXVI
Médecins militaires LVI
Météorologie LXXX
Métier XXXIII
Minorville XLIV
Morale civique XIII
Officiers supérieurs XVII
Opinions politiques XXXII
Opinions utiles XVIII
Permissions XLIX
Petits tyrans LVII
Pièges du pouvoir LXXVIII
Politique du citoyen LXXXI
Polytechniciens IX
Polytechniciens XXXIV
Pouvoirs II
Probabilités XXI
Prolétaires LXXII
Réflexions politiques LXXVI
Réflexions sur la liberté LVIII
Réglages XVI
Retour LIX
Salons d'artilleurs XLVIII
Service de nuit XXXI
Tantonville LIV
Téléphone VI
Téléphonistes LI
Théorie et pratique XXXV
Tir rapide XXX
Tirs de nuit LXXIII Alain (Émile Chartier)
(1868-1951)
SOUVENIRS DE GUERRE Paris : Paul Hartmann, Éditeur,
1937, 246 pages [pic] Retour à la table des matières
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I
Balistique
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Quand on remonte de Toul vers le Nord-Ouest, le paysage n'est pas sans
grandeur. Ce sont de larges creux boisés ; et la vue découvre à vingt ou
trente kilomètres quelque crête plus sévère. Le canon grondait en avant de
nous, comme un orage lointain ; nous entendions cela depuis Toul ; ce
n'était pour moi qu'une sorte d'éloquence. Nul parmi nous ne savait rien de
la guerre ; nous étions une demi-douzaine de volontaires ; les autres
étaient des meneurs de chevaux qui n'iraient pas au delà des premières
écuries, ceux-là mêmes qui rapportaient périodiquement au quartier de
Joigny les plus absurdes nouvelles. C'était le commencement d'octobre de
l'an quatorze ; les lignes venaient de se fixer dans cette région-là là
après un combat où nous avions eu l'avantage, et où nous poussions vers
l'Ouest ; mais nous n'en avions nulle idée. Simplement Gontier me disait,
en montrant le terrain à droite et à gauche de la route : « Il paraît que
nos batteries sont quelque part par là. » Nous imaginions donc l'ennemi
derrière une crête lointaine ornée de beaux arbres alignés dans lesquels on
voyait une grande brèche, et par la brèche se montrait un ballon en forme
de cigare. Je guettais cette sorte d'embrasure sinistre ; or nous nous
trompions de beaucoup. Ce menaçant horizon, nous l'eûmes sous les pieds
pendant de longs mois. J'avais encore du chemin à faire, avec quatre
chevaux en main, avant de sentir l'odeur de la guerre. Il y eut la halte à
midi, et le repas, dans un village où je remarquai une quantité incroyable
de cartouches jetées partout. C'est là que j'appris que notre fusil lançait
une balle couleur de cuivre, pointue à l'avant, et légèrement amincie à
l'arrière. Cette pointe me semblait ridicule, et puérilement imitée des
anciens poignards. D'où nous commençâmes, avec Gontier, qui était des Ponts-
et-Chaussées, une discussion sans fin sur la forme convenable aux
projectiles. J'étais moi-même un amateur de mécanique et de physique, et
j'avais conçu, il y avait bien dix ans de cela, des obus hémisphériques à
l'avant, avec une queue effilée. Je m'étais moqué autrefois dans mes
petites feuilles des locomotives à coupe-vent ; mais en revanche