1- Freins généraux à l'utilisation du cartable
C'est une compulsion psychologique quasi obsessionnelle qui pousse le
personnage à se déguiser pour aller se battre dans la rue ou à ruminer des plans
de conquête du ..... Le style visuel prime tout, faisant du combat un exercice
acrobatique ou une démonstration technique, et non un cocktail de peur et de
douleur.
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Voici la première partie de mon développement (partie 1, 2, 3), elle est à
retravaillée car pas suffisamment synthétique, peut être trop tiroir ( ?).
Je n'ai pas encore inséré les arguments qui vont dans le sens de mes
résultats issus de différents travaux mais je les ait déjà sélectionnés. Cette première partie me permet de répondre aux premières questions que je
me posais à savoir :
- est ce que le cartable permet d'atteindre les premiers objectifs fixés
officiellement par l'équipe porteuse du projet (présentés dans la
première partie, mais pê à intégrer ici)
- quel est le sentiment général des enseignants vis à vis du dispositif à
travers l'utilisation qu'ils en font en essayant de faire abstraction du
contexte morose et des obstacles que connaît son intégration.
1- Freins généraux à l'utilisation du cartable A travers les questions de mes premiers entretiens les enseignants ont
principalement insisté sur les freins qu'ils rencontraient pour
l'utilisation du cartable. Ils ont mit en avant leurs malaises et j'ai été
le dépositaire de nombreux mécontentements. Les retours sur le cartable
sont assez alarmants mais ne signifient pas l'abandon total de ce dernier.
Une des enseignantes et la plus récalcitrante m'a précisé qu'elle serait
embêtée si on le lui retirait. Le tableau que je vais dressé n'est donc pas
si noir et peut comporter des informations intéressantes concernant
l'adoption d'un tel dispositif par les enseignants. La littérature à déjà dénombré un certain nombre de ces freins ce qui me
permet d'estimer si la configuration du cartable et son introduction dans
les établissement obéissent ou non à ces préceptes malheureux ou s'il est
porteur d'autres handicaps. 1-1 L'aspect commercial
Plusieurs des enseignants rencontrés ont insisté sur le décalage qui existe
entre le discours des institutions et des médias et la réalité sur le
terrain. Ils sont persuadés d'être utilisé aux yeux de l'Education
Nationale pour servir les intérêts des équipes de développement ou des
éditeurs privés. Ils déplorent le manque de formation et l'absence
d'encadrement pour la maintenance. Ils se sentent abandonnés, utilisés et
impuissants face aux possibilités que permettrait un tel dispositif. « ...et le truc avait même pas commencé que déjà « achetez le cartable
électronique savoyard il est tip top », ce en quoi je ne suis pas
entièrement contre mais on s'est dit bon ben là à quoi bon s'affoler, si on
leur dit dans deux ans votre truc on s'en sert pas et ça sert à rien, ce
que je ne dis pas aujourd'hui mais, qui nous écoutera c'est fini, c'est
lancé, c'était lancé avant, on a été une belle vitrine »
enseignante en histoire et géographie « ...vu le peu de retour que cela nous procure pour l'instant, le sentiment
d 'avoir été quand même utilisé comme prétexte, comme estampille éducation
nationale pour le développement du cartable plutôt sur la plate-forme à un
niveau université, nous on était un petit peu la justification de tout ça »
enseignant en SVT Introduire extraits 1-2 Les enseignants peu volontaires
L'introduction d'un tel dispositif sera vécu différemment selon que l'on
impose le dispositif à des enseignants d'une même classe ou que l'on
propose le dispositif à des enseignants volontaires. Cette question et le
choix qui en découle me semblent importants et pourtant on retrouve souvent
le même scénario d'introduction pour ces dispositifs, à savoir son
imposition sur une ou plusieurs classes dont les enseignants ne sont pas
tous forcément volontaires. Par conséquent, certains enseignants s'y
retrouvant contraints et forcés peuvent endiguer l'élan général ou, autre
éventualité, faire preuve de bonne volonté, tenter de suivre, mais se
retrouvant à bout de souffle réduisent considérablement leur utilisation
voir rejettent définitivement le dispositif. Il est certain que de
s'adresser seulement à des enseignants volontaires ne fera qu'augmenter le
gouffre qui existe d'un enseignant à l'autre sur la question des TICE. « Je participe à l'expérience par accident parce que j'étais la prof de la
classe, ce n'est pas moi qui est réfléchi et demandé, je me suis retrouvée
dedans par hasard »
enseignante en histoire et géographie «Le projet n'est pas basé sur le volontariat des enseignants donc ils ne
sont pas forcément motivés pour le faire » «...on a du mal à trouver des
profs volontaires, les gens ont un peu peur »
enseignante en français « les IPR de math qui ne sont pas du tout pour un cartable électronique
soit parce qu'ils ne voient pas l'intérêt...et les collègues qui étaient là
n'étaient pas au courant alors qu'ils avaient reçu un mot dans leur
cartable »
enseignant de mathématique Les enseignants qui agissent le plus rapidement sont ceux qui connaissent
l'informatique et leur enthousiasme amplifie le décalage avec leurs
congénères qui n'osent pas toujours avouer qu'ils sont en difficultés. Il
est toujours gênant de quémander à droite à gauche. Inversement ceux qui
veulent participer et maîtrisent le dispositif se sentent seuls. « Mes collègues ont eu un petit peu le comportement de mes élèves, tant
qu'ils sont à l'écoute ça va, dès que l'on demande une production c'est
plus difficile, ça demande du temps. »
enseignant de mathématique proposant des formations « Pour le groupe outil que j'ai créé, il faudrait qu'il soit connu, que
tout le monde le sache et comme tout le monde n'ouvre pas son cartable
électronique tout le monde ne le sait pas »
enseignant de mathématique qui a créé un groupe outil Le problème est de savoir s'il est préférable pour de tels projets de
toucher seulement quelques enseignants ou l'ensemble d'un établissement.
Si l'on veut toucher l'ensemble d'un établissement se pose la question du
temps nécessaire pour la formation et l'évaluation, même si cette dernière
est absente dans le cadre du cartable électronique et semble très souvent
absente des autres projets. trouver phrase
Le projet qui pourrait aboutir à une utilisation du dispositif à l'échelle
de l'établissement est celui de la vie scolaire, mais il est mis entre
parenthèse depuis que les élèves n'ont plus de portables.
L'un des soucis également des enseignants et qui rejoins la question du
projet porté par l'établissement dans son ensemble, est de ne pas oublier
non plus les autres élèves. En effet, appliquer des activités différentes
d'une classe à une autre demande plus de travail à l'enseignant et innover
avec une partie de ses classes ne doit pas entamer le travail à effectuer
avec les autres classes. D'ailleurs on verra plus loin que les enseignants
réutilisent certaines activités prévues pour les classes cartable avec
leurs autres classes mais sur l'intranet de l'établissement. ds la partie
où il faut démontrer la difficulté de 2 sys superposés
Dans le même ordre de difficulté, les élèves de ces classes sélectionnées
ont le sentiment de travailler deux fois plus que leurs collègues sans
cartable (problème traité plus loin), ce qui peut déclencher un certain
découragement de l'élève et par conséquent provoquer une inquiétude ou un
doute de l'utilité de ses activités et scénarii pédagogiques chez
l'enseignant encore hésitant. « on a plein de classes qui ne sont pas dans le cadre expérimental qui faut
bien faire avancer »
enseignant en SVT 1-3 Une utilisation trop ponctuelle L'apprentissage du dispositif apparaît comme compliqué aux enseignants car
la masse d'information divulguée en formation est énorme et les
fonctionnalités nombreuses. Ils tentent de réinvestir ce qu'ils ont appris
rapidement mais s'octroient des périodes de non utilisation du dispositif
et par conséquent perdent en habileté. Ces oublis concernent principalement
l'utilisation de logiciels et la mémorisation des espaces dans le cartable
(groupe à thème, où retrouver de l'info, utilisation des outils...). Cet
handicap concerne également les élèves. « il faut du tps pour mettre les élèves dedans...puis vu qu'il n'y allaient
pas souvent, 1 fois par semaine ou tous les 15 jours, ils oublient vite,
ils sont comme nous »
enseignante en français « mais c'est très ponctuel, j'utilise ça comme ça »
enseignante en histoire et géographie « Si les élèves ont jamais mis le nez dedans on peut pas forcément passer
par le cartable, il y a d'autres moyens »
enseignante en histoire et géographie La non utilisation est dû à un besoin de faire un break car la mise en
place d'activité au sein du cartable leur demande un effort important. « Le cartable a été une succession de petits projets de l'ordre du mois
avec parfois 2 ou 3 mois où on faisait moins de choses parce que c'était un
peu lourd à porter voir même très lourd ... »
enseignant en SVT Cette utilisation très ponctuelle est un frein pour l'intégration de ce
dispositif car il est très tentant pour les enseignants de ne plus réitérer
leurs efforts et de reprendre d'anciennes habitudes.
1-4 Superposition de deux systèmes
Pour certains des établissements visités il existait au préalable un
dispositif en réseau qui leur permettait déjà d'aller sur internet et
mettait à leur disposition quelques outils type messagerie ou stockage de
documents utilisable par les enseignants et les élèves. Bien souvent le
cartable est intégré dans ce premier dispositif ce qui signifie que pour
l'atteindre les utilisateurs doivent rentrer dans le premier dispositif
puis dans le cartable, ils ont donc besoin de 2 mots de passe. On comprend
que si les enseignants peuvent faire la même chose sur l'intranet ils
éviteront d'utiliser à chaque fois les deux mots de passe. Par conséquent,
certains des travaux des élèves ce situent sur l'un ou l'autre des
dispositifs ce qui complique les manipulations. De plus les équipes de
développement de chacun des dispositifs innovent et proposent petit à petit
les même possibilités ce qui ne permettra pas d'apprécier ces dispositifs à
leur juste valeur. « La superposition d'HARP et du cartable, complique les manipulations »
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