du travail des élèves et des étudiants - mclcm
S'agit-il d'exercices vraiment semblables à ceux corrigés en séance ? ..... les
sciences de l'ingénieur, les matières littéraires) que seul un petit nombre de
candidats peut aborder avec ..... Pour terminer, une justification empreinte de
gratitude :.
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Propositions et contributions
du Mouvement contre la constante macabre (MCLCM) Pour une évaluation plus juste du travail et des acquis des étudiants
|SOMMAIRE |
|A) INTRODUCTION |Pag|
| |e |
|Formation post-bac et évaluation : de nouvelles attentes de |Gérard Lauton |02 |
|la société | | |
|B) PROPOSITIONS |
|1) Pour une reconnaissance du phénomène de Constante macabre|Gérard Lauton |03 |
|dans le post-bac | | |
|2) Le protocole d'Évaluation par contrat de confiance (EPCC)| |04 |
|dans le post-bac | | |
|C) CONTRIBUTIONS |
|1) L'effet remotivant de l'EPCC en Licence |Xavier Buff |10 |
|2) DAEU-B, Licence, DUT, Filière d'Ingénieur : les atouts de|Gérard Lauton |11 |
|l'EPCC | | |
|3) Poursuite d'une expérience d'EPCC en classe préparatoire |Jean-Paul |13 |
| |Keller | |
|4) La constante « anti-macabre » |Ludovic d'Estam|14 |
| |pes | |
|5) « Pour mieux travailler ... » - Enquête sur le vécu de |André Antibi |18 |
|l'EPCC | | |
|D) ANNEXES |
|1) Bibliographie - Liste des Coordonnateurs de l'EPCC | |19 |
|2) Appel « Pour une évaluation plus juste du travail des | |20 |
|élèves et des étudiants » | | |
|3) Liste des signataires de l'Appel au 1er octobre 2012 | |21 |
|4) Programme du Colloque du MCLCM -21 Juin 2012 - Hôtel de | |22 |
|Ville de Paris | | |
Réalisation : Gérard Lauton. Formation post-bac et évaluation : de nouvelles attentes de la société L'action du MCLCM pour une évaluation plus juste du travail des
élèves et des étudiants a été déterminante pour rendre visible
le phénomène de société qu'est la constante macabre. En témoigne
la liste des 46 organisations signataires de l'Appel « Pour une
évaluation plus juste du travail des élèves et des étudiants »
(p.12-13). À de rares exceptions près, cet écueil se manifeste
aux différents étages du système éducatif, notamment dans le
Post-Bac. Depuis 2003, une prise de conscience a conduit des
enseignants du Post-Bac à s'en affranchir. Mais dans ce secteur,
de même que dans l'enseignement primaire et secondaire,
l'institution demeure réticente à reconnaître ce phénomène, à le
nommer et à mettre le cap vers une autre culture de
l'évaluation. Cela suppose en effet de rompre avec une longue
tradition qui, de prime abord, enjoint de classer pour
sélectionner une élite. Selon la norme implicite de la rareté,
dès lors qu'elle cesserait d'être rare, la réussite s'en
trouverait dévaluée. Cette vision malthusienne a perdu du
terrain car le gâchis que représente l'échec artificiel est de
moins en moins accepté. Identifier et nommer la constante macabre n'est pas une démarche
de défiance envers les enseignants du Post-Bac. À l'instar du
corps médical, ils sont plus enclins qu'auparavant à porter un
regard critique sur leurs propres pratiques. Ce n'est pas une
surprotection qu'ils réclament, mais du temps de concertation au
sein des équipes de formation pour mener un travail d'ingénierie
pédagogique. On peut en effet rompre avec l'évaluation-sanction
à la faveur d'approches nouvelles et d'une autre relation
pédagogique avec les étudiants. La démarche consiste à mieux connecter phase d'apprentissage et
phase d'évaluation. Elle a pour effet de majorer à la fois le
travail et les acquis des étudiants, ce qui au passage valorise
l'action de l'équipe pédagogique. Par un renversement des
valeurs, ce n'est plus une basse échelle de notes qui bientôt
sera un critère de crédibilité d'un cursus, mais plutôt une
meilleure réussite de ses candidats dès lors qu'auront été posés
les termes d'une juste évaluation des acquis les incitant à
travailler plus et mieux. On pourra lire à ce sujet (page 15)
les résultats d'une enquête réalisée par André Antibi sur le
vécu par les étudiants de l'Évaluation par contrat de confiance
(EPCC). Si confiance et plaisir d'apprendre ne sont pas jusqu'ici
mesurés par des indicateurs de performance, il est significatif
que ces facteurs soient fortement corrélés à une meilleure
réussite. Ce n'est pas le moindre mérite de l'EPCC que de le
confirmer aux différents stades de la formation des jeunes. Gérard Lauton,
Université Paris-Est Créteil,
Coordonnateur de l'EPCC pour le Post-Bac.
Secrétaire du MCLCM. 1) Pour une reconnaissance du phénomène de constante macabre dans le Post-
Bac Pratiquement tous les partenaires du système éducatif reconnaissent
l'existence de la constante macabre et soutiennent la démarche et les
propositions de notre mouvement. En témoigne la liste des 46 organisations
signataires de l'Appel « pour une évaluation plus juste du travail des
élèves et des étudiants » (p.12-13). Depuis 2003 l'action du Mouvement contre la Constante macabre n'a pas été
sans écho dans le Post-Bac. Dans diverses filières, des enseignants,
désireux de mettre en ?uvre une évaluation plus juste du travail des
élèves, ont mis en pratique des modalités d'évaluation affranchies de la
constante macabre : réhabilitation des Travaux Pratiques, part accrue des
Projets Tutorés et, pour les épreuves en temps limité, système de
l'Évaluation par contrat de confiance (EPCC). S'agissant de cette dernière
démarche, les progrès sont tributaires de pratiques isolées, faute d'une
certaine reconnaissance institutionnelle. Pour aller plus loin, il serait
bon que l'existence de ce dysfonctionnement et l'intérêt de pratiques
alternatives soient affirmées tant au plan institutionnel (CNESER, Comités
de Suivi de la Licence et du Master, programmes et maquettes des cursus),
qu'au plan des instances et associations propres à la communauté
universitaire et enseignante du Post-Bac (CPU, CDEFI, UPS, Sociétés
savantes, ...) et bien sûr, au plan des équipes pédagogiques. Pour ces raisons, le MCLCM s'est adressé aux animateurs des Assises de
l'Enseignement Supérieur et de la Recherche et à la DGESIP. Le MCLCM est
disponible pour contribuer avec tous les acteurs à faire avancer la cause
d'une évaluation plus juste du travail et des acquis des étudiants. Dans
cette perspective : ( La mise en pratique d'autres modalités d'évaluation des étudiants, par
exemple l'EPCC, gagnerait à être mentionnée comme une forme d'évaluation à
promouvoir. ( Le haut degré de priorité accordé par l'actuelle équipe ministérielle du
MESR à la réussite dans le Post-Bac laisse augurer que les démarches visant
une évaluation plus juste seront soutenues. ( ( ( Parmi les 46 organisations signataires de l'Appel « Pour une évaluation
plus juste du travail des élèves et des étudiants » |[pic] |[pic] |[pic] |[pic] |[pic] |
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Parmi les organisations ayant apporté leur soutien à l'organisation des
Colloques du MCLCM |[pic] | Conditions à remplir par cette cible de révision : - Elle doit couvrir toutes les notions du programme du contrôle
- Elle peut s'établir en recensant les compétences attendues de
l'étudiant
- Elle doit comporter un nombre raisonnable d'exercices emblématiques de
ce qui a été parcouru
- Elle doit être conçue de sorte qu'un apprentissage par c?ur immédiat
soit impossible (pas de QCM sans obligation de justifier ses
réponses, ...). Remarque : nombre de points accordés à la part d'exercices hors cible La répartition des points 16 - 4 proposée précédemment peut être aménagée.
La part d'exercices hors cible peut représenter de 0 à 8 points selon les
cas. Cette souplesse prend en compte les retours d'expérimentations. Une
répartition 16 - 4 correspond au cas le plus fréquent. Une r