1.4.3 Des objectifs exclusivement linguistiques?

Epreuve de français et de culture générale du concours 3ème année ... Le
premier exercice demandé, noté sur 10 points, est un résumé du texte en 250
mots (avec une .... lexicales et assurer leur maniement des structures
linguistiques. ... des prépositions et de la syntaxe pronominale caractérisent les
interventions des ...

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Cadre de référence pour l'apprentissage précoce d'une langue seconde Machteld Verhelst (ed), Kris Van den Branden, Dirkje Van den Nulft et
Marianne Verhallen sous l'égide de la Nederlandse Taalunie
Mars 2009
Table des matières 1. INTRODUCTION 6 1.1 Présentation du projet 6 1.2 Phases du projet 7 1.3 Un cadre de référence d'objectifs pour l'apprentissage d'une langue
seconde 7 1.4 Réflexions autour de la question fondamentale 8
1.4.1 Uniquement les compétences linguistiques? 8
1.4.2 Des objectifs minimum ? 9
1.4.3 Des objectifs exclusivement linguistiques? 9
1.4.4 Uniquement dans la langue de scolarisation? 10
1.4.5 Uniquement les enfants issus de l'immigration ? 10
1.4.6 Des objectifs isolés ou assortis de pédagogie ? 10 2. DESCRIPTEURS 12 2.1 Paramètres de description des objectifs 12
2.1.1 A quel point doivent-ils être concrets ou généraux ? 12
2.1.2 Trois niveaux de description 12
2.1.3 Relations entre les trois niveaux 14 2.2 Commentaire sur la liste d'objectifs 16 3. LISTE D'OBJECTIFS 17 3.1 Compréhension de l'oral 17
3.1.1 Niveau moyen 17
3.1.2 Niveau micro 19 3.2 Production orale 20
3.2.1 Niveau moyen 20
3.2.2 Niveau micro 24 3.3 Compréhension de l'écrit 25
3.3.1 Niveau moyen 25
3.3.2 Niveau micro 27 3.4 Production écrite 28
3.4.1 Niveau moyen 28
3.4.2 Niveau micro 30 4. LES RELATIONS AVEC LA PRATIQUE DE L'ENSEIGNEMENT: ANALYSE DE QUELQUES
POINTS QUI POSENT PROBLEME 31 5. CONCLUSION 35
Cadre de référence pour l'apprentissage précoce d'une langue seconde[1] 1. INTRODUCTION
1 Présentation du projet Le maigre taux de réussite des écoliers issus de l'immigration dans
l'enseignement préoccupe les autorités. Malgré de nombreuses années
d'efforts et une politique de traitement prioritaire dans l'éducation, ces
enfants restent en surnombre dans l'enseignement spécial, redoublent plus
souvent, accèdent relativement moins à l'enseignement supérieur, et
risquent donc d'avoir des perspectives d'emploi nettement moins bonnes. La résolution de ce problème appelle de toute évidence un effort structurel
et concerté de toutes les parties intéressées: les équipes pédagogiques des
écoles, les conseillers, les inspecteurs académiques, les formateurs
d'enseignants, les concepteurs de matériel, les centres pédagogiques, les
pédagogues et les chercheurs doivent de toute urgence unir leurs
compétences et le savoir-faire accumulé au cours de ces dernières années. Il est également recommandé d'attaquer le problème de la scolarité des
enfants issus de l'immigration à la base, c'est-à-dire au moment où ces
enfants font leurs débuts à l'école. S'ils parviennent à acquérir de
solides bases linguistiques dès la maternelle et l'enseignement
préscolaire, leurs chances de réussite scolaire augmentent
considérablement. Dans ce domaine comme dans d'autres, affaire bien
commencée est à moitié gagnée. Cette vision s'harmonise pleinement avec les orientations définies par le
Conseil de l'Europe dans sa Recommandation CM/Rec (2008)4 du Comité des
Ministres aux Etats membres relative à la promotion de l'intégration des
enfants de migrants ou issus de l'immigration. Pour améliorer l'efficacité des cours dispensés en maternelle ou dans
l'enseignement préscolaire, il faut premièrement mener une réflexion
fondamentale sur les objectifs que doit poursuivre cet enseignement. C'est
pourquoi la Nederlandse Taalunie a lancé en 2001, dans le cadre du volet
linguistique de sa politique sociale, un projet visant à définir un cadre
de référence d'objectifs pour l'acquisition précoce d'une langue seconde
par les enfants issus de l'immigration des écoles maternelles. La nécessité
de commencer par la définition d'objectifs pour améliorer la qualité de
l'enseignement d'une langue seconde est justifiée par les arguments
suivants: " si le but à atteindre n'est pas clair, il est pratiquement
impossible de décider quelle forme doit être donnée à l'enseignement. Ce
n'est qu'après avoir précisé les objectifs et les enseignements à
transmettre qu'il devient possible de choisir les moyens de stimuler cet
apprentissage." En d'autres termes, les objectifs constituent l'axe central de tous les
autres aspects de l'enseignement des langues. Ils offrent une base aux
discussions sur les méthodes pédagogiques de l'enseignement, et servent
ensuite de point de départ à l'évaluation de ces méthodes. Pour évaluer
l'efficacité d'un enseignement, il faut toujours mesurer ce que les élèves
ont appris (résultats de l'apprentissage) par rapport au résultat attendu
(objectifs). Sans objectifs clairs, aucune évaluation précise n'est
possible. En effet, sans objectifs clairs les écoles, les parents, les
conseillers pédagogiques, les inspecteurs et les représentants de la
politique scolaire ne peuvent exprimer d'avis objectifs et exploitables sur
la qualité de l'enseignement, ni prendre des initiatives appropriées pour
l'ajuster ou l'optimiser. Ce n'est qu'à partir du moment où des objectifs
clairs sont formulés pour l'enseignement d'une langue seconde, et qu'ils
font l'objet d'un consensus, qu'une discussion peut s'engager sur les
retards des élèves issus de l'immigration et les moyens d'y remédier: il
faut avoir une idée claire de ce que les enfants issus de l'immigration
doivent être en mesure d'accomplir avec la langue de scolarisation à divers
stades de leur développement avant de pouvoir exprimer le moindre avis
valable sur l'ampleur de leur retard, sur les initiatives prises par le
passé pour le rattraper, et sur celles qui devraient être prises à
l'avenir. 2 Phases du projet La première phase a consisté à réaliser une analyse documentaire. Toute la
documentation locale bénéficiant en ce moment d'une certaine renommée dans
le domaine des objectifs de l'apprentissage précoce d'une langue seconde
ont été examinés et comparés. Ce travail a été complété par une analyse du
matériel disponible pour organiser l'enseignement d'une langue seconde aux
enfants issus de l'immigration des écoles maternelles. Ces documents
s'expriment d'ailleurs (parfois de manière explicite dans le manuel) sur
les objectifs prioritaires qu'ils se fixent. Sur la base de ces sources
d'inspiration, une vaste campagne de communication a été menée avec les
acteurs de terrain aux Pays-Bas et dans les Flandres: il s'agissait
notamment d'obtenir à l'issue du processus un soutien aussi large que
possible pour le cadre de référence parmi les principaux intéressés, afin
d'améliorer l'impact potentiel du projet. Parallèlement, la communication
avec les acteurs du terrain a également permis de collationner le savoir-
faire considérable qui a pu être acquis en la matière. Cette communication
sur le terrain a notamment pris la forme d'enquêtes écrites et de réunions
d'experts avec des pédagogues, des concepteurs de matériel, des formateurs
d'enseignants, des accompagnateurs, des inspecteurs, des responsables de
l'administration, des enseignants et des directeurs. 3 Un cadre de référence d'objectifs pour l'apprentissage d'une langue
seconde La question fondamentale à laquelle le cadre de référence doit répondre est
la suivante: Que doivent être capables de faire les élèves issus de l'immigration avec
la langue de scolarisation à la fin de l'école maternelle? La fin de l'école maternelle constitue la limite de la période qualifiée
dans le titre du présent cadre de référence 'acquisition précoce d'une
langue seconde'. Cette échéance est choisie parce qu'elle constitue un
tournant décisif pour les enfants: ils abordent ensuite leur initiation
formelle à la lecture et au calcul. Si les élèves souffrent encore à ce
moment d'un retard dans la maîtrise de la langue de scolarisation, il leur
sera très difficile de suivre convenablement les cours de lecture et de
calcul pendant cette phase initiale, et même pendant la suite de leur
parcours scolaire. Il est donc essentiel que le milieu enseignant sache
clairement quelles compétences les enfants doivent pouvoir maîtriser en fin
de maternelle, et quels objectifs l'enseignement maternel et préparatoire
doit chercher à atteindre. De la question fondamentale ci-dessus découlent plusieurs questions
secondaires. Nous en aborderons quelques unes ci-après, et verrons comment
le cadre de référence les prend en compte. 4 Réflexions autour de la question fondamentale
1 Uniquement les compétences linguistiques? La question fondamentale évoque ce que les enfants doivent pouvoir réaliser
dans la langue de scolarisation. Le cadre de référence met donc l'accent
sur les compétences linguistiques. D'une manière générale, les compétences
linguistiques peuvent être définies comme l'aptitude à comprendre et à
produire des messages linguistiques dans le contexte de la communication.
Ici, le terme 'message' est utilisé dans un sens très large: il peut s'agir
d'instructions, d'histoires, de communications, de questions, etc. La compétence linguistique et le retard scolaire sont étroitement liés:
celui qui ne maîtrise pas assez la langue pour participer dans certains
domaines (comme l'école) risque de prendre du retard par rapport aux
autres. Une personne qui ne comprend pas les messages linguistiques
typiques d'un certain domaine, et qui ne sait produire que peu de messages,
voire aucun, dans ce domaine, est incapable de participer pleine