oeuvres posthumes d'allan kardec

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PM est passible de l'IS en France, si elle exploite une entreprise hors de France ;
détient au moins 10 % des droits sociaux ou une participation super à une
certaine ...

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ALLAN KARDEC _____ OEUVRES POSTHUMES Il faut propager la Morale et la vérité.
«MUMS.» BIOGRAPHIE D'ALLAN KARDEC SA PROFESSION DE FOI SPIRITE RAISONNEE COMMENT IL EST DEVENU SPIRITE LES DIVERS PHENOMENES AUXQUELS IL A ASSISTE _____
NOUVELLE EDITION CONFORME A L'EDITION DE 1927 UNION SPIRITE FRANÇAISE ET FRANCOPHONE
BIOGRAPHIE D'ALLAN KARDEC
_____ C'est sous le coup de la douleur profonde causée par le départ prématuré
du vénérable fondateur de la doctrine spirite, que nous abordons une tâche,
simple et facile pour ses mains savantes et expérimentées, mais dont la
lourdeur et la gravité nous accableraient si nous ne comptions sur le
concours efficace des bons Esprits et sur l'indulgence de nos lecteurs.
Qui, parmi nous, pourrait, sans être taxé de présomption, se flatter de
posséder l'esprit de méthode et d'organisation dont s'illuminent tous les
travaux du maître ? Sa puissante intelligence pouvait seule concentrer tant
de matériaux divers, et les triturer, les transformer, pour les répandre
ensuite, comme une rosée bienfaisante, sur les âmes désireuses de connaître
et d'aimer.
Incisif, concis, profond, il savait plaire et se faire comprendre, dans un
langage à la fois simple et élevé, aussi éloigné du style familier que des
obscurités de la métaphysique.
Se multipliant sans cesse, il avait pu jusqu'ici suffire à tout.
Cependant, l'accroissement journalier de ses relations et le développement
incessant du Spiritisme lui faisaient sentir la nécessité de s'adjoindre
quelques aides intelligents, et il préparait simultanément l'organisation
nouvelle de la doctrine et de ses travaux, lorsqu'il nous a quittés pour
aller dans un monde meilleur, recueillir la sanction de la mission
accomplie et réunir les éléments d'une nouvelle oeuvre de dévouement et de
sacrifice.
Il était seul !... Nous nous appellerons légion, et, quelque faibles et
inexpérimentés que nous soyons, nous avons l'intime conviction que nous
nous maintiendrons à la hauteur de la situation, si, partant des principes
établis et d'une évidence incontestable, nous nous attachons à exécuter,
autant qu'il nous sera possible et selon les besoins du moment, les projets
d'avenir que M. Allan Kardec se proposait d'accomplir lui-même.
Tant que nous serons dans sa voie et que toutes les bonnes volontés
s'uniront dans un commun effort vers le progrès et la régénération
intellectuelle et morale de l'humanité, l'Esprit du grand philosophe sera
avec nous et nous secondera de sa puissante influence. Puisse-t-il suppléer
à notre insuffisance, et puissions-nous nous rendre dignes de son concours,
en nous consacrant à l'oeuvre avec autant de dévouement et de sincérité,
sinon avec autant de science et d'intelligence !
Il avait inscrit sur son drapeau ces mots : Travail, solidarité,
tolérance. Soyons comme lui, infatigables ; soyons, selon ses voeux,
tolérants et solidaires, et ne craignons pas de suivre son exemple en
remettant vingt fois sur le chantier les principes encore discutés. Nous
faisons appel à tous les concours, à toutes les lumières. Nous essayerons
d'avancer avec certitude plutôt qu'avec rapidité, et nos efforts ne seront
pas infructueux si, comme nous en sommes persuadés, et comme nous en
donnerons les premiers l'exemple, chacun s'attache à faire son devoir en
mettant de côté toute question personnelle pour contribuer au bien général.
Nous ne saurions entrer sous des auspices plus favorables dans la
nouvelle phase qui s'ouvre pour le Spiritisme, qu'en faisant connaître à
nos lecteurs, dans une rapide esquisse, ce que fut, toute sa vie, l'homme
intègre et honorable, le savant intelligent et fécond dont la mémoire se
transmettra aux siècles futurs, entourée de l'auréole des bienfaiteurs de
l'humanité.
Né à Lyon, le 3 octobre 1804, d'une ancienne famille qui s'est distinguée
dans la magistrature et le barreau, M. Allan Kardec (Léon-Hippolyte-
Denizart Rivail) n'a point suivi cette carrière. Dès sa première jeunesse,
il se sentait attiré vers l'étude des sciences et de la philosophie.
Elevé à l'Ecole de Pestalozzi, à Yverdun (Suisse), il devint un des
disciples les plus éminents de ce célèbre professeur, et l'un des
propagateurs zélés de son système d'éducation, qui a exercé une grande
influence sur la réforme des études en Allemagne et en France.
Doué d'une intelligence remarquable et attiré vers l'enseignement par son
caractère et ses aptitudes spéciales, dès l'âge de 14 ans, il apprenait ce
qu'il savait à ceux de ses condisciples qui avaient moins acquis que lui.
C'est à cette école que se sont développées les idées qui devaient, plus
tard, le placer dans la classe des hommes de progrès et des libres
penseurs.
Né dans la religion catholique, mais élevé dans un pays protestant, les
actes d'intolérance qu'il eut à subir à ce sujet lui firent, de bonne
heure, concevoir l'idée d'une réforme religieuse, à laquelle il travailla
dans le silence pendant de longues années avec la pensée d'arriver à
l'unification des croyances ; mais il lui manquait l'élément indispensable
à la solution de ce grand problème.
Le Spiritisme vint plus tard le lui fournir et imprimer une direction
spéciale à ses travaux.
Ses études terminées, il vint en France. Possédant à fond la langue
allemande, il traduisit pour l'Allemagne différents ouvrages d'éducation et
de morale, et, ce qui est caractéristique, les oeuvres de Fénélon, qui
l'avaient particulièrement séduit.
Il était membre de plusieurs sociétés savantes, entre autres de
l'Académie royale d'Arras, qui, dans son concours de 1831, le couronna pour
un mémoire remarquable sur cette question : «Quel est le système d'études
le plus en harmonie avec les besoins de l'époque ?»
De 1835 à 1840, il fonda, dans son domicile rue de Sèvres, des cours
gratuits, où il enseignait la chimie, la physique, l'anatomie comparée,
l'astronomie, etc. ; entreprise digne d'éloges en tout temps, mais surtout
à une époque où un bien petit nombre d'intelligences se hasardaient à
entrer dans cette voie.
Constamment occupé de rendre attrayants et intéressants les systèmes
d'éducation, il inventa, dans le même temps, une méthode ingénieuse pour
apprendre à compter, et un tableau mnémonique de l'histoire de France,
ayant pour objet de fixer dans la mémoire les dates des événements
remarquables et des découvertes qui illustrèrent chaque règne.
Parmi ses nombreux ouvrages d'éducation nous citerons les suivants : Plan
proposé pour l'amélioration de l'instruction publique (1828) ; Cours
pratique et théorique d'arithmétique, d'après la méthode de Pestalozzi, à
l'usage des instituteurs et des mères de famille (1829) ; Grammaire
française classique (1831) ; Manuel des examens pour les brevets de
capacité ; Solutions raisonnées des questions et problèmes d'arithmétique
et de géométrie (1846) ; Catéchisme grammatical de la langue française
(1848) ; Programme des cours usuels de chimie, physique, astronomie,
physiologie qu'il professait au Lycée Polymathique ; Dictées normales des
examens de l'Hôtel de ville et de la Sorbonne, accompagnées de Dictées
spéciales sur les difficultés orthographiques (1849), ouvrage très estimé à
l'époque de son apparition, et dont, récemment encore, il faisait tirer de
nouvelles éditions.
Avant que le Spiritisme ne vînt populariser le pseudonyme Allan Kardec,
il avait, comme on le voit, su s'illustrer par des travaux d'une nature
toute différente, mais ayant pour objet d'éclairer les masses et de les
attacher davantage à leur famille et à leur pays.
«Vers 1855, dès qu'il fut question des manifestations des Esprits, M.
Allan Kardec se livra à des observations persévérantes sur ce phénomène et
s'attacha principalement à en déduire les conséquences philosophiques. Il y
entrevit tout d'abord le principe de nouvelles lois naturelles : celles qui
régissent les rapports du monde visible et du monde invisible ; il reconnut
dans l'action de ce dernier une des forces de la nature dont la
connaissance devait jeter la lumière sur une foule de problèmes réputés
insolubles, et il en comprit la portée au point de vue religieux.
«Ses principaux ouvrages sur cette matière sont : le Livre des Esprits,
pour la partie philosophique, et dont la première édition a paru le 18
avril 1857 ; le Livre des Médiums, pour la partie expérimentale et
scientifique (janvier 1861) ; l'Evangile selon le Spiritisme, pour la
partie morale (avril 1864) ; le Ciel et l'Enfer, ou la justice de Dieu
selon le Spiritisme (août 1865) ; la Genèse, les miracles et les
prédictions (janvier 1868) ; la Revue spirite, journal d'études
psychologiques, recueil mensuel commencé le 1° janvier 1858. Il a fondé à
Paris, le 1° avril 1858, la première Société spirite régulièrement
constituée, sous le nom de Société parisienne des études spirites, dont le
but exclusif est l'étude de tout ce qui peut contribuer au progrès de cette
nouvelle science. M. Allan Kardec se défend à juste titre d'avoir rien
écrit sous l'influence d'idées préconçues ou systématiques ; homme d'un
caractère froid et calme, il a observé les faits, et de ses observations il
a déduit les loi