1977
La perfectibilité de l'ouïe et du toucher, ce dernier appelé si ingénieusement le
sens géométrique, n'est accordée aux aveugles que par l'exercice continuel de ...
qui le sens de l'odorat était si perfectionné, qu'en frottant entre ses mains du gros
drap bleu, il sentait l'indigo et tirait ainsi la conséquence que l'étoffe était bleue.
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N°1145 98e ANNÉE SALUT DE DIEU JOURNAL MENSUEL CONSACRÉ A L'ÉVANGÉLISATION Toute chair verra le salut de Dieu Esaïe 52, 10 ; Luc 3, 6 JANVIER 1977 LA BONNE SEMENCE
15, Rue de Strasbourg, 15 26000 Valence
JANVIER 1977 Pages
Au grand mal, un grand remède 1
Point de foulon sur la terre ........ 4
Cherchez l'Eternel 9
Le myrte .... 12
La fin d'un homme de Science. . 15 REDACTION
ENVOI D'ARTICLES - COMMUNICATIONS D' Claude-B. COULERU 1, Place Royale, 64000 PAU Jacques PÊRIER 8, avoaue Hoche, 75008 PARIS NOUS NE SAURIONS TROP RECOMMANDER A NOS LECTEURS D'AVOIR TOUJOURS DEVANT
EUX LEUR BIBLE OUVERTE AUX CHAPITRES DONT NOTRE FEUILLE LES ENTRETIENDRA,
ET DE CHERCHER AVEC SOIN LES PASSAGES QU'ELLE NE FAIT QU'INDIQUER. C'EST LE
GRAND MOYEN DE RENDRE LEUR LECTURE VRAIMENT PROFITABLE POUR EUX. Au grand mal, un grand remède « Cache ta face de mes péchés, et efface toutes mes iniquités.
Crée-moi un c?ur pur, ô Dieu ! et renouvelle au dedans de moi un
esprit droit. »
Psaume 51, 9, 10. « Christ a souffert pour vous... lui qui n'a pas commis de
péché, et dans la bouche duquel il n'a pas été trouvé de
fraude... a porté nos péchés en son corps sur le bois. »
1 Pierre 2, 21, 24. Dieu dans sa providence a eu soin de rempir la nature d'une abondante
provision de forces réparatrices pour faire face aux accidents auxquels ses
créatures sont exposées : l'écorce se reforme sur le tronc de l'arbre dont
on a coupé les branches ; d'une blessure béante naît une chair nouvelle qui
finit par fermer la plaie ; le c?ur envoie à chaque seconde aux extrémités
du corps les éléments destinés à les reconstituer. Des eaux minérales sans
nombre jaillissent de la terre, des plantes médicinales croissent sous
toutes les latitudes pour le soulagement des maux divers. Il y a aussi dans
la société de sérieux désordres que la science et le génie de l'homme
peuvent réparer ; un négociant capable, industrieux, peut refaire une
fortune perdue ; un homme d'état peut consolider un trône ébranlé ; un
médecin peut fortifier une constitution usée... Janvier 1977. 2 AU GRAND MAL, UN GRAND REMEDE Mais il existe dans le monde un mal qu'aucune force naturelle ne peut
guérir. Ce mal se nomme le péché. Son origine n'était pas dans la nature ;
mais comme une graine qui, tombant sur un terrain propice, se développe et
multiplie aussitôt avec une effrayante rapidité, ce mal a envahi le c?ur de
l'homme ; il s'y est attaché ; il l'a gangrené et il n'y a dans la nature
ni dans l'homme aucune puissance qui puisse en triompher. La civilisation,
l'instruction, ce qu'on appelle le progrès, bien loin de combattre ce mal,
ne font que le rendre plus raffiné ; la dernière ressource de l'homme qui
cherche à triompher par lui-même du péché, c'est d'en nier l'existence,
mais Dieu dit : « Le c?ur de l'homme est incurable. »
Pour ce mal qui est venu du dehors, il faut aussi un remède qui vienne du
dehors. Ce remède Dieu l'a donné. Jésus Christ est venu ; II a offert sa
vie pour nous racheter ; II a porté nos péchés en son corps sur la croix.
Nous avons la rémission des péchés par son sang. Il nous en a lavés dans
son sang. Ainsi, le moyen, le remède, c'est JÉSUS CHRIST CRUCIFIE, ou en
d'autres termes, LE SANG DU CHRIST ; la main qui le prend se nomme la foi ;
la partie de l'être sur lequel il agit et qu'il régénère, c'est le c?ur,
l'état moral intérieur. Et voici les caractères de ce remède :
II est généralement repoussé par les hommes qui voudraient pouvoir se
guérir sans Dieu, et qui aiment mieux périr de ce mal que d'accepter un tel
remède venant d'un tel médecin.
Il a pour lui cette double garantie : il a guéri
AU GRAND MAL, UN GRAND REMÈDE 3 sans exception tous ceux qui en ont usé ; tous ceux qui ont cru pouvoir
s'en passer ont péri dans leur misère incurable - morts quant à Dieu.
C'est un remède unique : « II n'y a aucun autre nom (que celui de Jésus) qui ait été donné aux
hommes par lequel il nous faille être sauvés. »
Actes 4, 12. C'est un remède universel pour un mal universel : « Christ est mort pour tous. »
2 Corinthiens 5, 15...
car « Tous ont péché. »
Romains 3, 23. C'est un remède gratuit : « ... étant justifiés gratuitement par sa grâce... par la foi en son sang.
»
Romains 3, 24. C'est un remède efficace qui détruit le mal lui-même dans sa source : « Le sang de Jésus-Christ son fils nous purifie de tout péché. » POINT DE FOULON SUR LA TERRE Point de foulon sur la ferre « Et I! (Jésus) fut transfiguré devant eux ; et Ses vêtements
devinrent brillants et d'une extrême blancheur, comme de la neige,
tels qu'il n'y a point de foulon sur la terre qui puisse ainsi
blanchir. »
Marc 9, 2-3. La scène de la transfiguration relatée dans l'Evangile selon Marc, place
devant nous la splendeur morale du Seigneur Jésus, dont les vêtements
uniques, éclatants, somptueux, sont la figure. Ce qui est extérieur exprime
ce qui est intérieur. Rien ne peut rendre plus nets les vêtements de Jésus.
ïl est la pureté parfaite, même lorsque dans l'exercice de Son ministère,
II a affaire avec l'immonde (Marc 1, 23-25-27).
La terre à foulon est une argile qui sert à nettoyer les draps, à les
purifier, à les débarrasser de tout ce qui a pu les obscurcir, les ternir,
au cours de leur fabrication. Pour des motifs rituels cet artisanat se
pratique à l'extérieur de la ville de Jérusalem. L'ouvrier foule, presse,
apprête, et étend les pièces de drap dans un champ traversé par une petite
rivière aux eaux alcalines. Nous lisons, et non sans raison : « Sors... au
bout de l'aqueduc de l'étang supérieur, sur la route du champ du foulon » ;
et encore : « 77 se tint près de l'aqueduc de l'étang supérieur, sur la
route du champ du foulon » (Esaïe 7, 3 ; 36, 2). Effectivement nous devons
sortir et prendre souvent la « route
POINT DE FOULON SUR LA TERRE 5 du champ du foulon » / Tout sera plein pour nous de riches enseignements
touchant la pureté immaculée de Jésus.
« Point de foulon sur la terre qui puisse ainsi blanchir ! » La vie qui
palpite dans le sein de Marie, la vierge chaste, est de l'Esprit Saint. La
maternité est une ?uvre admirable. Mais Celui qui est né à Bethléhem est
saint, pur, sans péché, et II est emmaillotté et couché dans une crèche. Si
les choses avaient été ce qu'elles auraient dû être, les meilleures
chambres de l'hôtellerie auraient été mises à la disposition de Joseph et
de Marie. « Le mystère de la piété est grand : - Dieu a été manifesté en
chair » (1 Timothée 3, 16).
Lorsque l'Enfant Jésus atteint l'âge de douze ans, un incident
imprévisible se produit. Jésus est dans le temple à Jérusalem au milieu des
docteurs. Il écoute, interroge. Tous ceux qui L'entendent s'étonnent de Son
intelligence et de Ses réponses. Les recherches anxieuses de Marie
n'aboutissent pas. Pensons aux angoisses de cette mère après trois jours
d'investigations attentives et suivies. A sa question Jésus répond, disant
: « Pourquoi Me cherchiez-vous ? Ne saviez-vous pas qu'il Me faut être aux
affaires de Mon Père ? » La perfection de Jésus, à l'âge de douze ans,
consiste à ce qu'il se doit entièrement aux affaires de Son Père.
Redescendant alors avec Joseph et Marie à Nazareth, Jésus leur est soumis.
Lui-même croît en sagesse, en taille et en grâce, devant Dieu et devant les
hommes.
Rempli de l'Esprit Saint, Jésus revient des
D POINT DE FOULON SUR LA TERRE bords du Jourdain où II a été baptisé se trouvant en prière, et où le ciel
s'est ouvert, le Père ne pouvant aussi garder le silence. Il est mené par
l'Esprit dans le désert, étant tenté par le diable quarante jours. Avec
vigilance et vigueur Jésus repousse toutes les attaques du tentateur. « Si
! » Rien ne ressemble davantage au sifflement du serpent ! Dieu ne nous
excite jamais au mal. Jésus s'en retourne en Galilée dans la puissance
de l'Esprit.
« Point de foulon sur la terre qui puisse ainsi blanchir ! » C'est de
Jésus qu'Agur, le fils de Jaké dit, dans son célèbre oracle : « Qui est
monté dans les deux, et qui en est descendu ? Qui a rassemblé le vent dans
le creux de Ses mains ? Qui a serré les eaux dans un manteau ? Qui a établi
toutes les bornes de la terre ? Quel est Son Nom, et quel est le Nom de Son
Fils, si tu le sais ? » (Proverbes 30, 4). Affirmation fondamentale qui
ouvre devant nous le mystère insondable du Fils que nul ne connaît si ce
n'est le Père (Matthieu il, 27). Jésus passe de lieu en lieu, faisant du
bien, et guérissant tous ceux que le diable avait asservis à sa puissance.
Il est « Emmanuel », Dieu avec les hommes !
Jean, dans sa prison, entend parler des ?uvres de Jésus. Aussi lui envoie-
t-il de ses disciples pour lui demander : Es-tu Celui qui doit venir ou
devons-nous en attendre un autre ? - Ce qui se passait cadrait peu avec
l'idée que beaucoup se faisaient du Messie. Le Seigneur ne RÉPOND PAS
directement à la question, mais il place devant Ses interlocuteurs les
bienfaits
POINT DE FOULON SUR LA TERRE / de Son ministère. Ils se voient donc répondre simplement ceci : « Allez, et
rapportez à Jean les choses que vous entendez et que vous voyez : les
aveugles recouvren