Traitement et collecte de données quantitatives - UQAM | Centre ...

Par la suite, Charland (2003) et Courtine-Sinave (2004) ont étudié en détails les
... Cet exercice qui a eu une grande influence sur l'élaboration des nouveaux .....
et corrigé à l'aide de professeurs collaborateurs à l'Université de Sherbrooke.

Part of the document


UNIVERSITÉ DU QUÉBEC À MONTRÉAL Travail 02 - Cadre théorique
Les activités pédagogiques socioconstructivistes favorisant l'éducation à la citoyenneté
dans les classes d'histoire du premier cycle du secondaire TRAVAIL PRÉSENTÉ COMME EXIGENCE PARTIELLE DU COURS RECHERCHE EN ÉDUCATION : NATURE ET MÉTHODOLOGIE MAE 7000-30
PAR
SIMON FORGET
FORS01098209 Le 1er novembre 2006
TABLE DES MATIÈRES | | | |
|1. |INTRODUCTION |1.|
| | | |
|2. |PROBLÉMATIQUE |3.|
| 2.1 |Pertinence professionnelle |3.|
| 2.2 |Pertinence scientifique |5.|
| 2.3 |Synthèse |8.|
| 2.4 |Problème de recherche |10|
| | |. |
| | | |
|3. |CADRE THÉORIQUE |12|
| | |. |
| 3.1 |Définition des concepts clés |12|
| | |. |
| 3.2 |Principales recherches |14|
| | |. |
| 3.3 |Synthèse |20|
| | |. |
| 3.4 |Hypothèse |21|
| | |. |
| | | |
|4. |RÉFÉRENCES |22|
| | |. |
| | | |
| |ANNEXES | |
| A |Autoévaluation |24|
| | |. |
| B |Commentaires |27|
| | |. | 1. Introduction Ce projet de recherche s'intéresse à la didactique de l'histoire et de
l'éducation à la citoyenneté au secondaire dans le contexte de la mise en
?uvre des nouveaux programmes de formation par compétences. Cette recherche
veut définir le concept de citoyenneté dans un contexte scolaire et les
moyens appropriés de l'enseigner. Plus précisément, elle tend à évaluer la
rentabilité de certains types d'activités pédagogiques, selon une approche
socioconstructiviste, censées favoriser l'éducation à la citoyenneté. Le
contexte de cette recherche se limite aux classes de premier cycle du
secondaire au Québec. Dans le contexte scolaire, la citoyenneté s'avère maintenant bien plus
qu'un concept relégué à des vastes domaines généraux de formation, en
l'occurrence celui du « Vivre ensemble et citoyenneté » dans le nouveau
Programme de formation de l'École québécoise (MÉQ, 2004). Tâche en grande
partie attribuée à la classe d'histoire, l'éducation à la citoyenneté dans
le contexte scolaire semble être devenue une nécessité politique, éducative
et sociale depuis les années 1990. Toutefois, l'éducation à la citoyenneté,
comme le seul concept de citoyenneté, propose un objet d'enseignement dont
le contenu et les finalités demeurent difficiles à cerner. En effet, la
citoyenneté ne réfère plus seulement à la seule dimension juridique de
l'individu, mais bien à des compétences qui lui permettent de se
développer, d'apprendre à penser et à agir en fonction des enjeux du
présent : la mondialisation, la pluralité, la démocratie, etc. Pour le
ministère de l'Éducation, il s'agit de développer sa conscience citoyenne à
l'aide de l'histoire, une discipline qui permet, dans le contexte scolaire,
l'activation d'une pensée à la fois critique et sociale, qui permet de
définir son identité et d'apprécier l'apport de l'altérité. Le chapitre suivant présente la problématique à laquelle s'arrime ce projet
de recherche. Premièrement, la pertinence professionnelle du projet sera
présentée. Il s'agira alors d'expliquer en quoi ce projet est d'intérêt
pour la société et pour les milieux de pratique en éducation, spécialement
dans le cadre de l'enseignement secondaire de l'histoire et de l'éducation
à la citoyenneté. Deuxièmement, la pertinence scientifique du projet sera
décrite. Le contexte général de la recherche sera introduit en regard des
plus récents avancements qui concernent l'éducation à la citoyenneté.
Surtout liées à la définition de l'objet jusqu'ici, les questions de
recherche se trouvant dans ces écrits scientifiques seront présentées.
Ainsi, les méthodologies et résultats de ces recherches seront aussi
discutés. Troisièmement, une synthèse des écrits relatifs à la pertinence
professionnelle et à la pertinence scientifique sera ensuite présentée. La
problématique se terminera par la présentation d'un problème de recherche
spécifique issu des écrits scientifiques.
2. Problématique 2.1 Pertinence professionnelle Concept complexe, parfois même flou (Audigier, 1999), l'éducation à la
citoyenneté est maintenant une étiquette apposée de manière privilégiée aux
nouveaux programmes québécois d'histoire au secondaire. Toutefois, il
demeure qu'il est essentiel de distinguer le concept de citoyenneté du
civisme (instruction civique). En fait, les conceptions exprimées à l'égard
de la nécessité de cette éducation font généralement référence à ce
deuxième concept, plus limitatif, qui tend à voir le citoyen dans une
perspective purement fonctionnaliste. Cette vision uniquement centrée sur
la reproduction sociale est complètement détachée des besoins réels du
futur citoyen du XXIe siècle. Depuis l'émergence de l'État-nation moderne,
la citoyenneté a en effet été définie de manière assez simple et cohérente
autour du statut juridique des individus. Au tournant du XXIe siècle, dans
un contexte de déliquescence de l'État-nation moderne, une nouvelle forme
de citoyenneté semble plutôt s'imposer. En ce sens, Robert Martineau (1991) a justifié la nécessité de
l'apprentissage scolaire de la démocratie[1], notamment en classe
d'histoire. La démocratie est une réalité sociale fragile intimement liée
aux choix éducatifs d'une société puisqu'elle nécessite des citoyens
responsables, informés et autonomes. Martineau rappelle donc qu'éduquer à
la démocratie doit répondre à plusieurs problèmes contemporains, notamment
dans la société québécoise. Premièrement, l'ignorance confine l'individu
dans l'instant, dans une conscience naïve et affective des réalités
sociales dont il fait partie. Sans une conscience critique, manipulé par
les démagogues, l'individu ignorant freine la démocratie au niveau
politique. Selon Martineau, c'est d'autant plus le cas des jeunes qui
n'arrivent plus à se socialiser politiquement, c'est-à-dire à agir leur
citoyenneté. Bien que la population québécoise ait hérité d'un passé
colonial ayant suscité le fatalisme et la passivité, les jeunes
d'aujourd'hui n'ont tout simplement pas eu d'occasions pour expérimenter
significativement la démocratie et en développant une conscience critique
transitive. Outre les compétences politiques, l'esprit démocratique
essentiel à ce programme réfère à un mode de pensée qui s'apprend,
notamment à l'école. L'apprentissage de grands principes et surtout de
l'expérience démocratique par l'histoire contribue à l'établissement de
rapports et d'habitudes démocratiques à l'école. Par conséquent, cette
éducation aura des effets sur l'engagement des jeunes dans leurs réalités
sociales. Pour ce faire, Martineau souligne revient aux parents et aux
enseignants d'établir un climat favorisant l'expression de la diversité
dans un certain cadre. Alors que les programmes d'études en sciences
humaines de 1982 et les structures scolaires le permettent, cette
socialisation politique dont les caractéristiques ont déjà été décrites
(Patrick, 1967 : voir Martineau, 1991) doit s'inscrire dans un projet
éducatif. Se centrer sur l'apprentissage, la responsabilisation, les
habiletés communicatives, les questions d'actualité, les débats, l'habileté
de raisonner dans une démarche pédagogique cohérente et significative,
poser des questions, les réalités sociales ainsi que l'apprentissage
coopératif sont autant d'éléments essentiels pour la formation démocratique
de l'élève, futur citoyen. Cette position a grandement influencé les débats
du Groupe de travail sur l'enseignement de l'histoire (Lacoursière, 1996)
et, conséquemment, la vision de la citoyenneté développée dans le Programme
de formation de l'École québécoise (2004) : une citoyenneté étroitement
reliée à la discipline historique, dans le cadre du développement de
compétences, et à un domaine général de formation clairement explicité.
D'autre part, la position de Martineau lie de manière fondamentale
éducation à la démocratie à une approche so