SESSION ? Avril 2014
... de la circulation. Exercice à compléter sur l'appareil cardiovasculaire. .... QCM
à compléter après observation d'une image médicale. Des images peuvent être ...
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B A C C A L A U R É A T G É N É R A L
BAC BLANC - ENSEIGNEMENT OBLIGATOIRE
SESSION - Avril 2014
SCIENCES DE LA VIE ET DE LA TERRE
Série S
Durée de l'épreuve : 3 h 30 min - Coefficient : 6
Le sujet comporte 5 pages numérotées de 1 à 5.
L'usage de la calculatrice est interdit.
Ne pas oublier de rendre les documents demandés avec votre copie, s'il y en
a.
1ère PARTIE : Mobilisation des connaissances (10 points).
Thème : Les continents et leur dynamique
L'observation des massifs montagneux permet de distinguer des chaînes de
montagnes anciennes (entre 360 et 250 millions d'années), comme le Massif
Central ou le Massif armoricain, et des chaînes de montagnes récentes
(entre 30 et 40 millions d'années), comme les Alpes ou les Pyrénées.
Après avoir comparé les deux types de chaînes de montagnes, vous
expliquerez les mécanismes à l'origine de la disparition des reliefs.
Votre exposé comprendra une introduction, un développement et une
conclusion.
QCM : Cochez la seule réponse exacte pour chaque affirmation
Q1) L'effondrement d'une chaîne de montagnes :
a- fait disparaître la croûte dans le manteau.
b- est caractérisé par la présence de failles inverses.
c- provoque la formation de plis.
d- se manifeste par une extension de la chaîne.
Q2) L'altération et l'érosion des roches :
a- sont les seuls mécanismes permettant l'aplanissement d'une chaîne de
montagnes.
b- ne débutent que lorsque l'altitude de la montagne est maximale.
c- débutent dès l'apparition des premiers reliefs.
d- sont le résultat de la seule action de l'eau.
Q3) L'aplanissement des chaînes de montagnes :
a- aboutit à l'affleurement en surface de roches sédimentaires formées en
profondeur.
b- s'accompagne d'une diminution de la profondeur de la racine crustale en
raison de la remontée du Moho.
c- s'accompagne d'un réajustement électrostatique.
d- se réalise par une remontée de la limite lithosphère/asthénosphère et
par des jeux de failles inverses dans la zone centrale de la chaîne.
2ème PARTIE - Exercice 1 - Pratique d'un raisonnement scientifique dans le
cadre d'un problème donné (4 points).
Thème Le maintien de l´intégrité de l´organisme
On sait que les greffes de tissus ne sont possibles que si le donneur et le
receveur sont compatibles.
On cherche à préciser les mécanismes immunitaires impliqués dans le rejet
d'une greffe de peau chez la souris.
Document : Quelques résultats expérimentaux chez les souris
Expérience 1 : Des greffes de peau ont été réalisées chez des souris de
lignées pures (homozygotes pour tous leurs gènes) appelées lignées A et
lignées B. On observe que :
-un greffon de peau issu d'une souris de lignée B, implanté à une souris de
lignée B est toujours accepté ;
-un greffon de peau issu d'une souris de lignée A, implanté à une souris de
lignée B est parfaitement fonctionnel 6 jours après la greffe, mais
totalement détruit au bout de 11 jours ;
-une souris de lignée B ayant précédemment rejeté un premier greffon issu
d'une souris A, rejette un deuxième greffon de souris de lignée A en 6
jours.
Expérience 2 : Des souris de lignée B sont dites hyper-immunisées lorsqu'on
leur a greffé à trois reprises, à trois semaines d'intervalle, de la peau
de souris de lignée A. Les chercheurs prélèvent alors chez ces souris d'une
part leur sérum (plasma sanguin) et d'autre part des cellules lymphoïdes
dans les ganglions lymphatiques situés près du greffon.
Des souris de lignée B sont dites « neuves »(notées BN) si elles n'ont subi
aucun traitement.
-Des souris de lignée B "neuves" (B.N) reçoivent le sérum des souris de
lignée B hyper-immunisées, puis 3 jours
plus tard une greffe de peau de souris de lignée A. Onze jours plus tard,
le greffon est rejeté, alors qu'il était
entièrement fonctionnel jusqu'au 6e jour.
Expérience 3 : D'autres souris B.N reçoivent des injections au jour 1, une
greffe de peau issue d'une souris A au jour 3. L'état du greffon est
observé au jour 6.
Les résultats sont les suivants :
[pic]
Question :
Exploitez l'ensemble des résultats expérimentaux proposés dans le document
afin de montrer qu'ils sont en accord avec l'hypothèse selon laquelle le
rejet de greffe chez la souris repose sur des mécanismes d'immunité
adaptative impliquant des effecteurs cellulaires.
2ème PARTIE - Exercice 2 - Pratique d'une démarche scientifique ancrée dans
des connaissances (Enseignement Obligatoire). (6 points)
Génétique et évolution
La définition de l'espèce est délicate et peut reposer sur des critères
variés qui permettent d'apprécier le caractère plus ou moins distinct de
deux populations (critères phénotypiques, interfécondité, etc.).
A partir de vos connaissances et des éléments d'informations tirés des
documents ci-dessous :
- expliquez comment cet exemple permet de comprendre que la définition de
l'espèce est délicate, qu'il y a des limites aux définitions classiquement
établies.
- proposez une hypothèse à l'apparition du Pizzly.
Document 1 : Le Pizzly a été trouvé sur l'île de Banks, au nord ouest du
Canada, en 2006. Voici l'extrait d'un article (modifié) du journal "Le
Monde", rédigé le 17 décembre 2010, par Catherine Vincent.
"En 2006, un ours blanc portant des taches brunes est tué par un chasseur
américain. Après analyse de son ADN, il s'avère qu'il s'agit d'un hybride
fertile entre l'ours polaire et l'ours brun. Ce premier cas reste isolé
jusqu'à ce que soit confirmé, au printemps 2012, qu'un nouvel ours bicolore
venait d'être tué. Fourrure blanche et pattes brunes, l'animal était un
hybride, né d'un ours polaire mâle et d'une femelle d'ours brun".
Document 2 : Aire de localisation du Pizzly, d´Ursus maritimus (Ours
polaire) et d´Ursus arctos (Ours brun)
| Le Pizzly |[pic] |
| L´ours brun|[pic] |
| L´ours |[pic] |
|polaire | |
Document 3 : Quelques caractéristiques de l´ours brun et de l´ours polaire
[pic]
| |Document 4 : Phylogénie des Ours |
| |L'arbre phylogénétique ci-contre a |
|Document 5 : Caryotype de l'ours brun et de |été réalisé à partir d'études |
|l'ours polaire. |récentes sur des restes d'ours des |
| |cavernes, Ursus spelaeus. |
|[pic] |[pic] |[pic] |
|Document 6 : Comparaison|[pic] |
|de l'étendue de la | |
|banquise entre le 13 | |
|septembre 1980 et le 12 | |
|septembre 2010, au | |
|moment du minimum | |
|annuel. | |
| | |
|Il est possible de | |
|suivre l'évolution de la| |
|banquise et la | |
|disparition des | |
|barrières géographiques | |
|liées au réchauffement | |
|climatique dans l'océan | |
|arctique grâce à des | |
|observations réalisées | |
|par satellites. | |
|En effet, sur le site de| |
|Cryosphere Today, du | |
|groupe de recherches | |
|polaires de l'université| |
|de l'Illinois, les | |
|observations | |
|satellitaires du | |
|National Snow and Ice | |
|Data Center permettent | |
|de visualiser l'état de | |
|la banquise de 1980 à | |
|2010. | |
2ème PARTIE - Exercice 2 - Pratique d'une démarche scientifique ancrée dans
des connaissances (Enseignement de spécialité). (6 points)
2 Thème : Glycémie et diabète
Certains diabétiques doivent s'injecter quotidiennement de
l'insuline. Actuellement, cette insuline est produite par des bactéries ou
des levures génétiquement modifiées. Elle a exactement la séquence et la
structure de l'insuline humaine. Mais pendant l'essentiel du XXème siècle,
des millions de diabétiques à travers le monde dépendaient d'injections
d'insuline animale, le plus souvent extraite de porcs