Oeuvres / JÎ 'fïg. Oeuvres éditions eBooksFrance www.ebooksfrance ...
2) Qu'est-ce qui a causé la baisse de fréquentation des salles de cinéma? ....
EXERCICES SUR LE CONTENU ET LA STRUCTURE DU TEXTE ...... ?India
Song?, de Duras, m'emmerde au plus haut point, alors que plein d'amis m'en ......
plébiscité par le public dont il a conquis le coeur, aujourd'hui il continue sur sa
lancée.
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Oeuvres
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/ JÎ 'fïg. Oeuvres [pic]
éditions eBooksFrance
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Oeuvres Adaptation d'un texte électronique provenant de la Bibliothèque Nationale
de France : http://www.bnf.fr/ Oeuvres
Oeuvres Index . Petits châteaux de Bohême
. Petits châteaux de Bohème
Premier château
- Odelettes
Second château Troisième château
- Lyrisme
. En marge des petits châteaux de Bohême
Autres odelettes Vers d'opéra Poésies diverses
. Les Illuminés ou Les Précurseurs du socialisme
* La bibliothèque de mon oncle
* Le roi de Bicêtre (XVIe siècle) Raoul Spifame
* Histoire de l'abbé de Bucquoy (XVIIe siècle)
* Les confidences de Nicolas (XVIIIe siècle) Restifde la bretonne * Première partie
Deuxième Partie
* Dernière partie
. Cazotte
* Cagliostro (XVIIIe Siècle)
* Quintus Aucler
* En marge des illuminés
. Les Nuits d'octobre
Promenades et souvenirs Les Filles du feu
* Angélique
- Ire lettre. Voyage à la recherche d'un livre unique. - Francfort et
Paris.- L'abbé de Bucquoy. - Pilat
à Vienne. - La bibliothèque Richelieu. - Personnalités. - La bibliothèque
d'Alexandrie.
2e lettre. Un paléographe. - Rapports de police en 1709. - Affaire Le
Pileur. - Un drame domestique.
3e lettre. Un conservateur de la Bibliothèque Mazarine. - La souris
d'Athènes. - La Sonnette enchantée.
- 4e lettre. Un manuscrit des Archives. - Angélique de Longueval. -
Voyage à Compiègne. - Histoire
de la grand'tante de l'abbé de Bucquoy.
5e lettre. Suite de l'histoire de la grand'tante de l'abbé de Bucquoy.
* 6e lettre. Le jour des Morts. - Senlis. - Les tours des Romains. - Les
jeunes filles. - Delphine.
7e lettre. Observations. - Le roi Loys. - Dessous les rosiers blancs.
* 8e lettre. Réflexions. - Souvenirs de la Ligue. - Les Sylvanectes et les
Francs. - La Ligue.
9e lettre. Nouveaux détails inédits. - Manuscrit du célestin
Goussencourt. Dernières aventures d'Angélique. - Mort de La Corbinière.
Lettres.
I0e lettre. Mon ami Sylvain. - Le château de Longueval en Soissonnais.
- Correspondance. - Post-scriptum.
Oeuvres IIe lettre. Le château d'Ermenonville. - Les Illuminés. Le roi de Prusse. -
Gabrielle et Rousseau.
Les tombes. Les abbés de Châalis.
I2e lettre. M. Toulouse. - Les deux bibliophiles. Saint-Médard de Soissons.
- Le château des
Longueval de Bucquoy. Réflexions.
. Sylvie. Souvenirs du Valois
I. - Nuit perdue
* II. - Adrienne
III. - Résolution
* IV. - Un voyage à Cythère
V. - Le village
VI. - Othys
* VII. - Châalis
* VIII. - Le bal de Loisy
IX. - Ermenonville
* X. - Le grand frisé
XI. - Retour
* XII. - Le père Dodu
* XIII. - Aurélie
XIV - Dernier feuillet
. Chansons et légendes du Valois
* Octavie
* Isis
-I
-II _ -III _ -IV
. Corilla
. Les Chimères
. Les Chimères
El Desdichado
* Myrtho
-Horus * Delfica
* Artémis
Le Christ aux Oliviers
- Vers dorés
. En marge des Chimères
- Autres Chimères
Aurélia
. Première partie -I -II _
* III
* IV
- V
-VI
-VII
-VIII
-IX
- X
. Seconde partie
-I
-II _ -III _ -IV
- V
-VI
. En marge d'Aurélia
Lettres à Aurélia
- Lettre à Cavé
Panorama. Voyage d'Italie
- [Sur un carnet de Gérard de Nerval ]
La mer
. Pandora
Oeuvres
Oeuvres Petits châteaux de Bohême Petits châteaux de Bohême Oeuvres Petits châteaux de Bohème A un ami
0 primavera, gioventù dell' anno,
Blla madre di fiori,
D'erbe novelle e di novelli amori...
Pastor fido. Mon ami, vous me demandez si je pourrais retrouver quelques-uns de mes
anciens vers, et vous vous inquiétez même d'apprendre comment j'ai été
poète, longtemps avant de devenir un humble prosateur. Je vous envoie les trois âges du poète - il n'y a plus en moi qu'un
prosateur obstiné. J'ai fait les premiers vers enthousiasme de jeunesse,
les seconds par amour, les derniers par désespoir. La Muse est entrée dans
mon coeur comme une déesse aux paroles dotées ; elle s'en est échappée
comme une pythie en jetant des cris de douleur. Seulement, ses derniers
accents se sont adoucis à mesure qu'elle s'éloignait. Elle s'est détournée
un instant, et j'ai revu comme en un mirage les traits adorés d'autrefois ! La vie d'un poète est elle de tous. Il est inutile d'en définir toutes les
phases. Et maintenant : Rebâtissons, ami, ce château périssable Que le
souffle du monde a jeté sur le sable, Replaçons le sopha sous les tableaux
flamands... Petits châteaux de Bohème Oeuvres Premier château I. La rue du Doyenné C'était dans notre logement commun de la me du Doyenné que nous nous
étions reconnus frères - Arcades ambo - dans un coin du vieux Louvre des
Médicis, - bien près de l'endroit où exista l'ancien hôtel de Rambouillet. Le vieux salon du doyen, aux quatre portes à deux battants, au plafond
historié de rocailles et de guivres, restauré par les soins de tant de
peintres, nos amis, qui sont depuis devenus célèbres, retentissait de nos
rimes galantes, traversées souvent par les rires joyeux ou les folles
chansons des Cydalises. Le bon Rogier souriait dans sa barbe, du haut d'une échelle, où il
peignait sur un des trois dessus de glace un Neptune, - qui lui ressemblait
! Puis les deux battants d'une porte s'ouvraient avec fracas : c'était
Théophile. On s'empressait de lui offrir un fauteuil Louis XIII, et il
lisait, à son tour, ses premiers vers, - pendant que Cydalise Ire, ou
Lorry, ou Victorine, se balançaient nonchalamment dans le hamac de Sarah la
blonde, tendu à travers l'immense salon. Quelqu'un de nous se levait parfois, et rêvait à des vers nouveaux en
contemplant, des fenêtres, les façades sculptées de la galerie du Musée,
égayée de ce côté par les arbres du manège. Vous l'avez bien dit :
Théo, te souviens-tu de ces vertes saisons
Qui s'effeuillaient si vite en ces vieilles maisons,
Dont le front s'abritait sous une aile du Louvre ? Ou bien, par les fenêtres opposées, qui donnaient sur l'impasse, on
adressait de vagues provocations aux yeux espagnols de la femme du
commissaire, qui apparaissaient assez souvent au-dessus de la lanterne
municipale. Quels temps heureux ! On donnait des bals, des soupers, des fêtes
costumées ; - on jouait de vieilles comédies, où mademoiselle Plessy, étant
encore débutante, ne dédaigna pas d'accepter un rôle : - c'était celui de
Béatrice dans Jodelet. - Et que notre pauvre Edouard était comique dans les
rôles d'Arlequin ! Nous étions jeunes, toujours gais, souvent riches... Mais je viens de
faire vibrer la corde sombre : notre palais est rasé. J'en ai foulé les
débris l'automne passé. Les ruines mêmes de la chapelle, qui se découpaient
si gracieusement sur le vert des arbres, et dont le dôme s'était écroulé un
jour, au XVIIIe siècle, sur six malheureux chanoines réunis pour dire un
office, n'ont pas été respectées. Le jour où l'on coupera les arbres du
manège, j'irai relire sur la place la Forêt coupée de Ronsard : Ecoute, bûcheron, arreste un peu le bras :
Ce ne sont pas des bois que tu jettes à bas ;
Ne vois-tu pas le sang, lequel dégoutte à force,
Des nymphes, qui vivaient dessous la dure écorce ?
Cela finit ainsi, vous le savez :
La matière demeure et la forme se perd ! Premier château 10 Oeuvres Vers cette époque, je me suis trouvé, un jour encore, assez riche pour
enlever aux démolisseurs et racheter deux lots de boiseries du salon,
peintes par nos amis. J'ai les deux dessus de porte de Nanteuil ; le
Watteau de Vattier, signé ; les deux panneaux longs de Corot, représentant
deux Paysages de Provence ; le Moine rouge, de Châtillon, lisant la Bible
sur la hanche cambrée d'une femme nue, qui dort ; les Bacchantes, de
Chassériau, qui tiennent des tigres en laisse comme des chiens ; les deux
trumeaux de Rogier, où la Cydalise, en costume régence, - en robe de
taffetas feuille morte, - triste présage, - sourit, de ses yeux chinois, en
respirant une rose, en face du portrait en pied de Théophile, vêtu à
l'espagnole. L'affreux propriétaire, qui demeurait au rez-de-chaussée, mais
sur la tête duquel nous dansions trop souvent, après deux ans de
souffrances, qui l'avaient conduit à nous donner congé a fait couvrir
depuis toutes ces peintures d'une couche à la détrempe, parce qu'il
prétendait que les nudités l'empêchaient de louer à des bourgeois. - Je
bénis le sentiment d'économie qui l'a porté à ne pas employer la peinture à
l'huile. De sorte que tout cela est à peu près sauvé. Je n'ai pas retrouvé le Siège
de Lérida, de Lorentz, où l'armée française monte à l'assaut, précédée par
des violons ; ni les deux petits Paysages de Rousseau, qu'on aura sans
doute coupés d'avance ; mais j'ai, de Lorentz, une maréchale poudrée, en
uniforme Louis XV. - Quant au lit Renaissance, à la console Médicis, aux
deux buffets, au Ribeira, aux tapisseries des Quatre Eléments, il y a
longtemps que tout cela s'était dispersé. Où avez-vous perdu tant de belles
choses ? me dit un jour Balzac. - Dans les malheurs ! lui répondis-je en
citant un de ses mots favoris. II. Portraits Reparlons de la Cydalise, ou plutôt, n'en disons qu'un mot : elle est
embaumée et conservée à jamais dans le pur cristal d'un sonnet de
Théophile, - du Théo, comme nous disions. Théophile a toujours passé pour solide ; il n'a jamais cependant pris de
ventre, et s'est conservé tel encore que nous le connaissions. Nos
vêtements étriqués sont si absurdes, que l'Antinoüs, habillé d'un habit,
semblerait énorme, comme la Vénus, habillée d'une robe moderne : l'un
aurait l'air d'un fort de la halle endimanché, l'autre d'une marchande de
po