Quelles solutions au chômage ; quelles politiques de l'emploi - Apses

TD 11 : Quelles solutions au chômage ; quelles politiques d'emploi ? LIVRE (
Bordas) p. ... Exercice : classer ces causes possibles du chômage : - 1. difficulté
de ... 3. taux d'activité des femmes. - 4. immigration ..... CORRIGE. Le chômage :
des ...

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TD 11 : Quelles solutions au chômage ; quelles politiques d'emploi ?
LIVRE (Bordas) p. 352 à 361 ( Le chômage : des déséquilibres multiples Déséquilibres Quantitatifs =
Volume ( = nombre ) des offres d'emploi ( Volume ( = nombre ) des
demandes d'emploi
Déséquilibres Qualitatifs = offres d'emploi ? demandes d'emploi
= Offres d'emploi non satisfaites (ou inadéquation) et demandes d'emploi
inadaptées à l'offre
> dimension structurelle du chômage : le chômage structurel est lié à
des problèmes d'ajustement,
d'appariement sur le marché du travail. Les indicateurs de chômage
structurel peuvent être l'existence d'un chômage de longue durée, de taux
de chômage plus élevés pour certaines catégories de populations (ex. sans
diplômes, jeunes des « cités »...), d'emplois vacants, non pourvus (offres
d'emplois qui ne trouvent pas preneurs...)...
Plusieurs analyses peuvent être avancées : manque de transparence du
marché, notamment manque d'efficacité du service de l'emploi (ex. pôle
emploi), insuffisance de mobilité, exigences trop élevées des agents,
phénomènes discriminatoires, formations (initiale et continue) inadaptées,
flexibilité insuffisante qui rend certaines embauches problématiques (ex
contrats courts)...
Exercice : classer ces causes possibles du chômage :
- 1. difficulté de connaissance des emplois et des formations
disponibles ( = problèmes de transparence du marché du travail,
d'accompagnement des chômeurs...)
- 2. carnets de commande (niveau de la demande interne et externe)
- 3. taux d'activité des femmes
- 4. immigration
- 5. niveau de la productivité => besoin en main-d'?uvre des entreprises
pour un volume de production donné.
- 6. qualifications exigées (niveau de connaissances, expériences,
évolution des métiers et des techniques...)
- 7. Niveau des salaires et flexibilité des salaires
- 8. Niveau des cotisations sociales
- 9. Horaires de travail (durée du travail) et flexibilité des horaires
(ex. heures supplémentaires, travail le Dimanche...)
- 10. qualifications offertes par les salariés : problème de formation,
d'expériences, de présentation et de représentation de soi.
- 11. mobilité géographique acceptée
- 12. discriminations à l'embauche (femmes, immigrés, jeunes, habitant
des ZUS...)
- 13. mobilité géographique exigée par l'employeur ou par la
localisation des emplois..)
- 14. Ouverture des frontières et compétitivité internationale
(délocalisation / attractivité du territoire)
- 15. arrivée des jeunes sur le marché du travail
- 16. départs à la retraite
- 17. écarts de rémunération entre salaire et indemnités
- 18. degré de flexibilité exigé / accepté...( facilités d'embauche et
de licenciement
- 19. conditions de travail et de rémunération offertes / acceptées
à classer dans le tableau suivant :
|Volume (= nombre ) des offres |Déséquilibres |Volume (= nombre) des |
|d'emploi |Quantitatifs |demandes d'emploi (offre|
|(demande de travail) |( |de travail) |
| | | | |offres d'emploi non satisfaites|Déséquilibres |demandes d'emploi |
|(ou inadéquation) |Qualitatifs |inadaptées à l'offre |
| |? | | Le chômage correspondant à des déséquilibres entre offre et demande de
travail, les actions peuvent se faire à la fois sur l'offre et sur la
demande de travail.
( chômage si ( offre de travail > (demande de travail (Déséquilibres
Quantitatifs)
et/ou si offre de travail ? demande de travail (Déséquilibres Qualitatifs) Pour réduire le chômage, on peut donc :
Freiner .......
Augmenter .........
Améliorer ..... ( Politiques « passives » et politiques « actives »
. Les politiques « passives » ne cherchent pas à agir sur le niveau de
l'emploi mais à corriger les effets négatifs du chômage (compenser la perte
de revenu grâce à une indemnisation du chômage, prime de Noël pour les
chômeurs...). Ces politiques prennent en compte le fait que les revenus des
chômeurs sont un élément de la demande globale et que l'emploi a une
dimension d'intégration et de cohésion sociale Les politiques « passives » cherchent aussi à réduire l'offre de travail
(population active) ou à ralentir sa hausse en allongeant les études des
jeunes, en baissant le nombre de travailleurs âgés (ex. cessation anticipée
d'activité = préretraites) et en proposant des mesures incitatives pour
diminuer l'activité féminine (ex. congé parental). On parle de traitement
social du chômage. . En revanche, les politiques « actives » cherchent à agir positivement
sur le niveau d'emploi en stimulant la demande sur le marché des biens et
services (inspiration keynésienne), en stimulant la demande sur le marché
du travail par la baisse des salaires ou la facilité d'embauche et de
licenciement (flexibilité) (inspiration libérale) . On parle de traitement
économique du chômage. Les politiques de l'emploi peuvent ainsi chercher à augmenter la demande de
travail en diminuant le coût du travail, en favorisant le partage du
travail (réduction du temps de travail ex. les « 35 heures »), en
flexibilisant le travail (hausse des CDD, de l'intérim...) et en créant
directement des emplois (embauche de fonctionnaires) ou en favorisant la
création d'emplois aidés (subventions à l'embauche par la baisse des
cotisations sociales) dans le secteur public, privé ou associatif.
Les politiques d'emploi comprennent donc des mesures très diverses :
. réglementation du marché du travail (Salaire minimum, niveau des
cotisations sociales, règles de licenciement, durée légale du travail)
;
. incitations à l'activité (RSA activité, prime pour l'emploi, impôt
négatif) ;
. indemnisation du chômage ;
. incitation à l'inactivité (Préretraite, salaire de la mère au foyer) ;
. mesures ciblées sur les chômeurs (Formation, aide à la recherche d'un
emploi ; stages ou emplois publics temporaires).
. Relance de l'activité
. formation, service public de l'emploi (pôle emploi) Depuis une vingtaine d'années, les gouvernements successifs ont multiplié
les mesures pour l'emploi, ce qui rend aujourd'hui la politique de l'emploi
française difficilement lisible et en partie inefficace. L'évolution est
allée dans le sens d'une « activation » des politiques d'emploi : les
mesures passives, comme les préretraites, l'allongement de la durée des
études voire l'indemnisation du chômage ont été jugées trop coûteuses et
peu efficaces. Exercice : Cochez la bonne case :
| |Mesures actives |Mesures passives |
|Exonérations de | | |
|cotisations sociales | | |
|Subvention à l'embauche | | |
|Indemnisation du chômage| | |
|partiel | | |
|Contrats aidés | | |
|Prise en charge des | | |
|préretraites | | |
|Formation | | |
|professionnelle | | |
|Indemnisation du chômage| | |
|Politique de suivi des | | |
|chômeurs | | |
|Allongement de la durée | | |
|des études | | | ( Les enjeux de la flexibilité Essayez de remplir le tableau suivant en trouvant des arguments prenez une
feuille et utilisez les renvois :
| |Pour l'entreprise |Pour les travailleurs |Pour l'emploi |
|avantages |( |( |( |
|inconvénients |( |( |( | Un exemple de solution :
[pic] Quelles sont les vertus de la flexicurité ?
Montrez qu'il s'agit d'une approche «sociale-libérale» du marché du
travail.
Est-elle capable de de lutter contre le chômage dans toutes les
circonstances ? ( Augmenter les salaires ?
Document : Etats-Unis : la hausse des salaires au c?ur du débat
LE MONDE | 13.03.2013 - Sylvain Cypel - New York, correspondant Aux Etats-Unis plus qu'ailleurs, la croissance est d'abord assise sur la
consommation, qui concourt pour 70 % au produit intérieur brut. D'où l'idée
qui monte : augmenter les revenus salariaux pour en amplifier le moteur.
En février, M. Obama, dans son discours sur l'Etat de l'Union, avait
préconisé une hausse du salaire minimum de 7,25 à 9 dollars (5,6 à 6,9
euros) de presque 25 % en une fois, et la restauration de son indexation
sur l'inflation. Il est, depuis, revenu à la charge à deux reprises.
INNOMBRABLES DÉROGATIONS
Parallèlement, le thème d'une revalorisation plus générale des salaires qui
permettrait de relancer un pouvoir d'achat en souffrance depuis quelques
années s'est imposé dans le débat économique.
Il n'y a pas de réel salaire minimum national aux Etats-Unis. Celui fixé
par l'Etat fédéral sert de référence, mais il ne s'impose pas d'autorité
aux Etats. Ceux-ci fixent leur propre salaire minimum, qui est souvent
supérieur à cette référence dans les grands Etats comme la Californie, New
York ou le Texas. Mais les Etats bénéficient également d'innombrables
dérogations, ce qui maintient le salaire minimum local à un étiage souvent
inférieur, surtout dans des E