RECOMMANDATION UIT-R BO.1504 - Utilisation efficace du ... - ITU

Utilisation efficace du spectre assigné au service de radiodiffusion par satellite ... le gabarit spectral RF attendu du signal émis du satellite demandé dans le ... en ?uvre des systèmes du SRS (sonore) utilisant la même bande de fréquences. ... Pour les besoins de cet exercice, on suppose que la réception du satellite est ...

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RECOMMANDATION UIT-R BO.1504

Utilisation efficace du spectre assigné au service de radiodiffusion
par satellite (sonore)*

(Question UIT-R 219/10)

(2000)

L'Assemblée des radiocommunications de l'UIT,

considérant

a) que, la Résolution 528 (CAMR-92) demande que soit convoquée une
conférence compétente pour planifier l'utilisation des bandes attribuées au
service de radiodiffusion par satellite (SRS) (sonore);

b) qu'il est nécessaire de mener à l'UIT-R les études techniques
appropriées pour préparer une telle conférence;

c) que les études auxquelles il est demandé de procéder dans la
Résolution 528 (CAMR-92) sont complexes et qu'il faut d'urgence trouver des
réponses,

considérant en outre

a) la quantité limitée de spectre disponible, la quasi-équidirectivité
des antennes de réception, en particulier pour des récepteurs à bord de
véhicules, ce qui se traduit par une réutilisation négligeable du spectre
via l'espacement orbital, la zone de couverture étendue des systèmes types
et la directivité limitée de l'antenne de satellite à ces fréquences car
les dimensions physiques de cette antenne sont limitées, autant de facteurs
qui contribuent à un risque de brouillage intraservice important;

b) que divers types de SRS (sonore) seront mis en ?uvre avant qu'une
telle conférence ne soit convoquée;

c) la diversité des caractéristiques techniques des systèmes notifiés à
ce jour au Bureau des radiocommunications (BR);

d) que les administrations souhaitant mettre en ?uvre le SRS (sonore)
pourraient tirer profit d'un ensemble de directives de gestion du spectre
destinées à améliorer l'efficacité d'utilisation du spectre et à fournir un
accès équitable de celui-ci,

notant

a) qu'il faut partager le spectre avec d'autres services bénéficiant
d'attributions à titre coprimaire et que bon nombre de ces services
tolèrent mal les brouillages extérieurs, ce qui rendra difficile la gestion
du spectre;

b) que les récepteurs du SRS (sonore) peuvent eux aussi mal tolérer les
brouillages extérieurs, de par la nécessité pour les antennes de réception
d'être en principe équidirectives;

c) que l'Appendice S3 du Règlement des radiocommunications (RR) indique
les niveaux des rayonnements non essentiels que les stations spatiales
doivent respecter pour éviter de brouiller des services passifs;

d) que la gestion du spectre du SRS (sonore) est encore compliquée par
le fait qu'il faut tenir compte à la fois du service de radiodiffusion
sonore par satellite et du service de radiodiffusion sonore complémentaire
de Terre,

recommande

1 que, pendant la période intérimaire qui s'écoulera avant la tenue
d'une conférence au titre de la Résolution 528 (CAMR-92), les
administrations envisageant de notifier un système du SRS (sonore)
s'appuient sur les directives énoncées dans l'Annexe 1 afin d'utiliser au
mieux la ressource orbite/spectre et de faciliter la gestion des bandes
attribuées au SRS (sonore) entre 1 400 et 2 700 MHz. La logique de ces
directives est expliquée à l'Annexe 2;

2 que les études techniques nécessaires à la préparation de cette
conférence se poursuivent d'urgence et que les résultats fassent l'objet
d'une/de nouvelle(s) Recommandation(s),

invite le BR

1 à informer le Groupe de Travail (GT) 6S (anciennement GTM 10-11S) de
la possibilité d'étendre jusqu'à -30 dB par rapport à la puissance
surfacique maximale, par pas de 3 dB, les contours de puissance surfacique
de l'antenne d'émission du satellite à la surface de la Terre demandés dans
le cadre des notifications de systèmes;

2 à informer le GT 6S (anciennement GTM 10-11S) de la possibilité
d'étendre jusqu'à des niveaux de -27 dB par rapport à la puissance dans le
canal, le gabarit spectral RF attendu du signal émis du satellite demandé
dans le cadre des notifications de systèmes SRS (sonore).



ANNEXE 1

Directives de gestion du spectre pour le SRS (sonore)

1 Dans la mesure du possible, il convient de choisir les paramètres en
fonction des valeurs indiquées dans le Tableau 1 (voir les Notes 1 et 2):

TABLEAU 1


|Gain maximum dans les lobes latéraux de |-30 dB(1) |
|l'antenne d'émission par rapport au gain | |
|d'antenne maximum | |
|Emission hors bande équivalent dans le |-27 dB |
|canal adjacent rapporté à la puissance | |
|dans le canal(2) | |
|Sélectivité du récepteur par rapport au |35 dB |
|canal adjacent | |
|(1) Cette valeur peut être assouplie pour des lobes latéraux |
|dirigés vers des zones où on n'envisage pas de mettre en |
|?uvre des systèmes du SRS (sonore) utilisant la même bande de|
|fréquences. |
|(2) On a pris en compte le fait que la largeur de bande de |
|canal varie d'un système du SRS (sonore) à l'autre en faisant|
|une double intégration de l'énergie par largeur de bande |
|unitaire (4 kHz) du signal brouilleur sur la totalité de sa |
|largeur de bande et sur la partie de la largeur de bande du |
|signal brouillé (voir l'Annexe 2). |

NOTE 1 - Le Tableau 1 a été élaboré dans l'hypothèse d'une dispersion de
puissance surfacique maximum de 10 dB entre les divers systèmes du SRS
(sonore) considérés (voir l'Annexe 2). Une dispersion moins importante
serait préférable car l'homogénéité des niveaux de puissance surfacique
reçue est un élément important dans l'augmentation de l'efficacité
spectrale (voir l'Annexe 2). Si un système se trouve en dehors de la
fourchette de valeurs de la puissance surfacique maximale prise pour
hypothèse: -128 à -138 dB(W/(m2 · 4 kHz)), il faudrait envisager des
valeurs plus strictes ou plus souples que celles figurant dans le Tableau.
NOTE 2 - Les valeurs données dans le Tableau 1 ont été établies à partir de
la ventilation suivante du brouillage: 40% du bilan de bruit (soit une
marge de 2,2 dB pour les brouillages) sont réservés au brouillage cumulatif
causé par deux brouilleurs cocanal et deux brouilleurs dans le canal
adjacent, la part relative de chacun d'entre eux étant de 10% (ce qui
équivaut à un isolement supplémentaire pour les brouillages de 10 dB) (voir
l'Annexe 2).

2 Il est vrai que les systèmes du SRS (sonore) de première génération
mis en ?uvre seront peut-être destinés à assurer des services à couverture
étendue car les dimensions de l'antenne d'émission du satellite sont
limitées; cela étant, la préférence devrait aller à des systèmes à
faisceaux plus étroits, avec des progrès de la technologie des satellites.
En effet, l'utilisation de faisceaux plus étroits améliorera les
perspectives de voir plusieurs systèmes à satellites couvrir une zone
géographique donnée et permettra une meilleure réutilisation des
fréquences, en particulier si les lobes latéraux de l'antenne sont bien
maîtrisés, ce qui à son tour améliorera les possibilités d'accès à la
ressource limitée qu'est le spectre.



ANNEXE 2

Logique des directives à suivre pour assurer la meilleure utilisation
possible
du spectre lors de la mise en ?uvre du SRS (sonore) entre 1 et 3 GHz

La discrimination nécessaire entre différentes émissions du SRS (sonore)
pour assurer une réutilisation des fréquences et une occupation du spectre
maximales est dictée par quatre paramètres: la directivité de l'antenne
d'émission du satellite, les caractéristiques du rayonnement hors bande du
répéteur de satellite, la sélectivité du récepteur par rapport aux canaux
et la directivité de l'antenne du récepteur. Pour ce qui est du dernier
paramètre, la directivité de l'antenne de réception est minimale si le
service est destiné à des récepteurs à bord de véhicules ou portatifs.
Cette directivité sera donc négligée dans la suite de la discussion. Les
valeurs de la discrimination déduites des trois premiers paramètres sont
comparées à l'isolement nécessaire entre les différents systèmes du SRS
(sonore). Une fois qu'on connaît l'isolement nécessaire entre systèmes du
SRS (sonore), on peut déduire de cette comparaison des directives
générales.

1 Variables concernant le partage intraservice SRS (sonore)


Dans le cas du SRS (sonore), les moyens dont on dispose pour utiliser au
mieux les bandes de fréquences qui lui ont été attribuées à la CAMR-92 (40
MHz à 1,5 GHz, 50 MHz à 2,3 GHz et 120 MHz à 2,5 GHz) sont limités.
Lorsqu'on utilise plusieurs systèmes de radiodiffusion par satellite pour
assurer le service, seuls les moyens suivants permettent d'assurer un
isolement suffisant pour éviter des brouillages mutuels:
- espacement orbital très important entre satellites afin que le
satellite potentiellement brouilleur soit au-delà de l'horizon dans
la zone de service considérée;
- discrimination de l'antenne d'émission du satellite: il est
ainsi possible de réutiliser le spectre si les deux zones de service
considérées sont géographiquement séparées par la distance minimale
nécessaire que l'on suppose rapportée à l'angle hors axe au niveau de
l'antenne du satellite;
- sélectivité du récepteur par rapport au canal: si