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REDACTEUR PRINCIPAL 2ème cl Cécile Anglade-2013 ... Il faut rester réaliste, l'
exercice de rapport avec propositions en 3 heures est très court. ..... Article 4 - L'
accès aux documents administratifs s'exerce, au choix du demandeur et dans la
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REDACTEUR PRINCIPAL 2ème cl
Cécile Anglade-2013 | |
|Fiche complémentaire : prise de notes et élaboration du plan |
PARTIE 1 : Les termes du sujet Il est important de bien comprendre les termes du sujet, afin de concentrer
son rapport sur la question posée, sans hors-sujet ou contresens.
Voici quelques termes qui reviennent souvent dans les sujets :
A l'instar : comme, à la manière de
Alternative : quand on demande de présenter des alternatives à une
proposition, il faut présenter quelques propositions le plus souvent
opposées à la première.
Analyse : il s'agit de mener une étude qui permet d'identifier et d'isoler
les composantes d'un tout et d'expliquer les rapports qu'elles
entretiennent entre elles.
Etude analytique : étude qui propose une analyse des faits
Apprécier : déterminer l'importance de quelque chose, ses conséquences
Dégager : mettre en valeur une chose en la tirant d'un ensemble dont on la
distinguait mal
Descriptif (adj) : qui donne les détails d'une opération
Enjeu : ce que l'on peut gagner ou perdre dans une entreprise, un projet
Evaluer : déterminer l'importance d'une chose
Faire état : mentionner, indiquer
Mettre en perspective : présenter une vue d'ensemble de choses disparates
en les confrontant les unes aux autres sur divers plans au travers d'un
raisonnement cohérent
Modalités : particularités qui accompagnent une fait, une réglementation
(les modalités d'application de ...)
Orientation : direction prise par une action, une activité
Portée : capacité de produire un effet, impact
Préconisation : conseil, en général formulé avec insistance
Répercussion : conséquence directe, retombée
Stratégie : art de coordonner des actions pour atteindre un but
Synthèse : réunit en un tout cohérent et structuré divers éléments de
connaissance concernant un domaine particulier. PARTIE 2 : La lecture active et la prise de notes L'obligation de lecture rapide
Il faut rester réaliste, l'exercice de rapport avec propositions en 3
heures est très court. Il sera donc impossible de se montrer
perfectionniste en lisant tous les textes dans le détail. Il faut donc se
persuader que ce n'est pas dramatique : ce n'est pas parce qu'il n'y a pas
tous les petits détails que la note finale de la copie va subir une chute
vertigineuse. De plus, en cherchant à se montrer exhaustif, on risque de se
perdre (et de perdre le correcteur) dans une forêt de petits faits, souvent
énumérés à la suite les uns des autres sans avoir cherché ni à les classer,
ni à les mettre en perspective entre eux.
L'important est de comprendre les textes, pas de les lire de manière
exhaustive. Si cela vous aide, imaginez-vous en situation réelle de
travail, rendant compte à un collègue ou à votre supérieur de ce que vous
avez lu : vous ne lui direz jamais tous les détails, par contre vous allez
lui transmettre la trame du texte avec vos propres mots, c'est-à-dire en
reformulant. Existe-t-il toujours un document-pivot ?
Le document-pivot serait le document qui contient quasiment toutes les
idées de la synthèse. Le document qui contient la matière exclusive de la
synthèse n'existe pas, sinon à quoi cela servirait-il d'avoir mis plusieurs
documents dans un dossier ?
Il peut arriver qu'un des documents contiennent une matière assez abondante
pour faire la synthèse ou bien qu'il soit déjà découpé de manière bien
adaptée au sujet (il donne alors une idée de plan).
La plupart du temps c'est plutôt un ensemble de 2 ou 3 documents qui sera
le pivot autour duquel tournera la synthèse. En ce cas, il faut commencer
la lecture active par eux, si la lecture de survol a permis de les repérer.
Dans tous les cas, mieux vaut ne pas se mettre en tête de chercher à tout
prix le document-pivot et de perdre du temps à le faire. Par quel document commencer la lecture active ?
Il existe divers types de documents :
- des documents juridiques : les documents juridiques officiels classés
dans une hiérarchie des normes (lois, décrets...) ; les textes de
spécialistes du droit (doctrine) qui présentent soit des synthèses de
loi, soit des commentaires (présentation de la loi, de son contexte,
analyse critique...) ; les décisions de justice (la jurisprudence qui
comble soit un vide laissé par la loi, soit un conflit
d'interprétation)
- des documents émanant de l'administration : instructions (elles
définissent la stratégie politique) et circulaires (elles expliquent
la loi et précisent ses règles d'application)
- des documents techniques de la presse spécialisée
- des documents de presse générale
A priori, il paraît légitime de commencer par les textes juridiques, plutôt
que par les articles de presse. Néanmoins, attention, il est possible qu'un
article de presse donne déjà une bonne approche synthétique du sujet, alors
que les documents juridiques présents dans le dossier n'apportent qu'un
éclairage partiel sur un point précis. Lire un texte juridique
Tous les textes juridiques n'ont pas tous la même valeur. Il en existe
quatre catégories selon la fonction du texte :
- la fonction normative : ces textes édictent des normes, des règles
générales et impersonnelles. Elles produisent des effets de droit qui
s'imposent à tous (lois, décrets, délibérations...)
- la fonction d'application individuelle des normes : ces textes
appliquent des règles à des situations concrètes, particulières ou
individuelles (nominatives). Elles produisent des effets de droit qui
s'imposent à leurs destinataires (décrets, délibérations, arrêtés...)
- la fonction juridictionnelle : ces textes traduisent l'intervention
des juges chargés de l'application des normes et de la vérification de
la régularité juridique des textes relevant de la fonction
individuelle. Ils produisent des effets de droit avec plus ou moins de
force selon leur portée (générale ou particulière). C'est la
jurisprudence (arrêts, jugements...)
- la fonction d'explication, d'interprétation, d'analyse, de
commentaire : ces textes expliquent les textes qui relèvent des trois
autres fonctions. Ils ne produisent pas d'effets de droit, ce sont des
« discours sur le droit » (projets de lois, travaux parlementaires,
circulaires, réponses ministérielles, rapports officiels, codes
commentés, articles de presse...)
Pour lire et comprendre un texte juridique, il faut d'abord l'identifier
en repérant sa nature juridique et donc sa valeur. Ensuite, il faut
saisir l'objet du texte (texte dans sa version d'origine et/ou texte
modificatif), puis repérer les divisions du texte (titres, chapitres,
sections, articles, alinéas). Un alinéa est un ensemble de phrases
commençant à la ligne, qui peuvent être précédées d'un tiret ou d'une
numérotation.
Des structures classiques de textes juridiques sont par exemple :
l'exposé des principes puis des cas particuliers ou exceptions ; l'exposé
du champ d'application d'une réglementation (à qui, à quoi, quand, où ?)
suivi des dispositions applicables.
La lecture efficace
Il va toujours s'agir de REPERER + ECREMER + APPROFONDIR 1/REPERER = analyse du sujet et analyse du sommaire
Attention : on lit le dossier EN FONCTION d'un sujet.
L'analyse du sommaire permet de classer les documents pour commencer à
choisir un ordre de lecture
2/ ECREMER = lecture de survol qui permet d'affiner l'ordre de lecture,
voire de trouver un plan
On balaie les aspérités et les extrémités d'un texte.
Les aspérités d'un texte sont :
-le titre : il fournit des indications sur le message essentiel de l'auteur
-les intertitres : ils donnent des indices dans l'organisation du texte
- les chapeaux introductifs (souvent en caractères gras, sous le titre) :
ils proposent une synthèse de l'article.
- et le nombre de paragraphes marqués par des alinéas ou des connecteurs
logiques. Ces connecteurs accentuent un raisonnement et un schéma
argumentatif.
Les extrémités d'un texte sont :
-l'introduction : celle-ci formule le sujet, ou le cadre de réflexion,
soulève une problématique et parfois annonce une démarche ou un plan.
-la conclusion : elle récapitule le propos ou s'attache à reprendre la
problématique ou le point de vue de l'auteur.
3/APPROFONDIR = lecture active
Il s'agit d'une lecture intégrale des éléments repérés suite à l'écrémage.
L'important est de s'entraîner à aller de plus en plus vite en anticipant
le mot d'après, en augmentant le nombre de mots saisis à chaque passage de
l'?il... Cette rapidité s'acquiert avec du travail : il faut régulièrement
s'astreindre à lire un texte de une ou deux pages en se chronométrant. Les méthodes de prise de notes
1/ La prise de notes linéaire
On choisit grâce à l'étude du sommaire et à la lecture de survol l'ordre de
lecture des documents.
On divise une feuille en autant de colonnes que de documents, puis on prend
des notes document par document.
Avantages de cette méthode : méthode courante et facile à appliquer
Inconvénients : les mêmes éléments peuvent se retrouver dans plusieurs
documents et il faut ensuite regrouper avant d'élaborer le plan. 2/ La prise de notes linéaire active
C'est une amélioration de la méthode précédente pour permettre les
regroupements d'idées immédiatement à la lecture. | |Infos |Compléments |Compléments |Compléments |Compléments |
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