psychopedagogie - Faculté des Sciences Humaines et SocialesTiaret
Page 21 : Alternance des langues : micro & macro alternance ...... Il faut faire plus
d'exercices de réception afin de mieux différencier les sons jeu de paires
minimales .... On ne corrige pas ; mais on traite l'erreur, les traits ponctuels de
certaines erreurs. ... Critères de changement du point de vue socio linguistique.
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Faculté des Sciences Humaines et Sociales Tiaret
PSYCHOPEDAGOGIE
Comme le suggère Sophie Moirans de retenir 04 compétences existentielles :
1- Compétence linguistique
2- Compétence discursive
3- Compétence référentielle
4- Compétence socioculturelle La compétence linguistique : elle n'est pas facile à installer.
La compétence discursive : parce que l'élève est appelé à comprendre et à
produire différents types de textes.
Pour les autres : référentielle et socioculturelle, la compétence
référentielle est implicite parce que les supports proposés font référence
à un monde familier surtout avec l'apport de la télévision.
L'environnement qui n'a pas la possibilité de connaître mais le connaît
grâce au petit écran.
La compétence socioculturelle : ne peut être envisagée qu'après
l'installation des deux premières. Les connaissances qui existent :
1- déclaratives : qui décrivent le réalité sous forme de faits, de lois.
2- Procédurales : qui décrivent la procédure à suivre pour obtenir tel ou
tel résultat : la prise de notes, le résumé, la contraction et la
réduction de texte, c'est ce qu'on appelle « le savoir faire ».
3- Conditionnelle ou référentielle : qui nous parlent de savoir être. Il y a un monde entre les connaissances et les compétences et les débats
sont encore ouverts dans le monde de la psychologie cognitive
(connaissance).
Aujourd'hui, on parle de compétence, on parlait hier de connaissance :
déclaratives, procédurales, circonstancielles. 1) Les connaissances déclaratives : Christophe Colombe a découvert
l'Amérique en 1492. Bien que nous n'ayons pas été là et que nous
n'ayons pas vécu cet événement-là, cette information est une des
connaissances emmagasinées dans notre cerveau. La pédagogie
l'appelle : connaissance déclarative, puisque nous sommes capables de
la déclarer et que nous l'avons déjà apprise par c?ur.
2) Les connaissances procédurales : qui implique une procédure ou une
recette. Par exemple, je suis capable d'additionner deux nombres.
Certaines procédures sont répétées qu'elles deviennent automatiques :
par exemple, conduire une voiture, allumer et éteindre la télévision,
faire marcher le micro est devenu automatique à force de répéter.
Notre cerveau étant économe, il s'organise pour que nous n'ayons pas à
réfléchir à chacune des actions, à poser, afin de conserver notre
attention pour les actions intellectuelles importantes. Exemple :
l'exposé à faire ? c'est pourquoi ?
3) Les connaissances circonstancielles : il existe des connaissances
circonstancielles qui disent au cerveau quand faut-il se rappeler
certaines connaissances déclaratives ou procédurales pour le mettre en
?uvre à un moment donné, dans des conditions précises ; elles agissent
comme un thermostat en ce sens qu'elles ont une fonction régulatrice
apprise d'après l'expérience. Remarque : Cependant, tous les scientifiques ne s'entendent pas sur le type
de connaissance et la manière de les différencier de la compétence. Conclusion :
Construire une compétence c'est mobiliser des connaissances ensuite
utiliser ces connaissances à bon escient(volontairement) en temps réel
(utile) au service d'une action efficace. Si l'on parle depuis quelques
années déjà (10-15 ans) de compétence dans le milieu de l'enseignement,
c'est que l'on se soucie davantage du développement personnel et social de
l'apprenant.
Le défit étant de l'amener à utiliser ces savoirs pour réaliser des
activités tant sur le plan personnel et social que sur le plan
professionnel.
C'est que dans le contexte d'enseignement par compétence, on ne demandera
plus aux apprenants d'être capable de réaliser une activité, on leur
demandera tout simplement de réaliser l'activité. Retenons : la compétence est :
- reliée à un résultat observable.
- Complexe : fait appel à plusieurs connaissances ou savoirs.
- Evaluable à travers une performance.
- Utile à celui qui la possède.
- Permet une appropriation à la fois durable et significative des
connaissances (c'est à dire, les connaissances qui sont apprises à
travers la compétence ne peu pas l'oublier durant toute la vie).
- L'enseignement par compétence nécessite des situations réelles qui
tiennent compte de l'âge, du niveau de l'apprenant, du temps dont il
dispose. Ceci nous amène à un apprentissage du vrai, de l'utile,
pragmatique. PSYCHOPEDAGOGIE
Robert Briand, professeur à l'université Laval au Québec (Canada), définit
le terme compétence comme étant un ensemble de connaissances et de savoir-
faire permettant d'accomplir de façon adaptée une tâche ou un ensemble de
tâches. Il faut donc plus de connaissances pour faire une compétence et en
plus, cela suppose une certaine expérience. Les capacités : En pédagogie, la notion de capacité est généralement constitutive à la
compétence, elle est une visée de formation générale commune à plus d'une
situation.
Une compétence, au contraire est une visée de formation globale qui met en
jeu plus d'une capacité dans une même situation. Une capacité est une activité intellectuelle stabilisée et reproductible
dans des champs divers de la connaissance.
Selon Merieu, « la capacité est un savoir identifié mettant en jeu une ou
des capacités dans un champ notionnel ou disciplinaire ».
La capacité fait partie du vocabulaire de la méta cognition. C'est un mot
outil qui permet de parler sur -autrement dit- de communiquer entre
formateur et former, entre formateurs sur les orientations de la formation.
C'est un langage hypothétique qui parle sous condition d'activités mentales
de fonctionnement interne. On nomme les capacités dans trois (03) domaines :
1) domaine cognitif
2) domaine socio-affectif
3) psychomoteur. 1- Cognitif : les activités mentales
a- traiter de l'information (lire le texte et le comprendre)
b- sélectionner les données (les étapes, les action...)
c- distinguer l'essentiel de l'occasionnel (traditionnel)
d- planifier, organiser un raisonnement
e- prévoir, organiser des actions, des opérations, évaluer,
contrôler son action 2- socio affectif :
a- communiquer un message à un groupe (on véhicule à travers le message
les émotions de l'émetteur
b- accepter une opinion contraire
c- prendre de la distance vis à vis de l'attitude agressive
d- accepter de modifier ses idées 3-psychomoteur :
a- se repérer dans un espace, c'est l'orientation spatiale avec des
indicateurs de lieu
b- organiser des informations
c- coordonner ses mouvements
d- coordonner ses activités manuelles et sa vision Qu'est ce que la compréhension de l'écrit ? Essayons de voir les finalités : l'enseignement du français doit permettre
aux élèves de l'école fondamentale d'accéder à une documentation simple
dans cette langue, connaître les civilisations étrangères, à communiquer
oralement et par écrit dans cette langue.
Les buts de l'enseignement étant de permettre aux élèves d'acquérir un
certain nombre de connaissances sur la langue. Or, il est constaté qu'il ne
pouvait pas les réinvestir dans les activités d'écriture et de lecture. La phrase ne constitue pas un champ suffisant et propice pour aborder les
vrais problèmes de l'écrit (problèmes de l'énonciation), les types de
textes et les techniques d'expression. Les contenus linguistiques
n'apparaissent pas en contexte et en situation authentique d'emploi. Dans le secondaire, c'est l'entrée textuelle qui est privilégiée : il
s'agit donc là d'une approche pédagogique dont l'intérêt est de permettre à
l'élève un apprentissage qui a du sens. Cette approche conduit à dépasser
le niveau de la phrase pour considérer le texte dans son ensemble en
relation avec ces enjeux. Les enjeux sont différents selon le type du
texte. Pour permettre aux élèves d'effectuer des apprentissages qui ont du sens,
il est donc nécessaire de leur proposer les activités de lecture et ainsi
d'écriture. Finaliser par des situations de communication qui mobilisent
des textes de types variés.
En pratique, nous disons que la compréhension de l'écrit est considérée
comme moyen d'entrée dans l'unité didactique. (En 2ème et 3ème année
secondaire, 1ère séance).
Mais dans la 1ère année secondaire, c'es un moyen d'entrée dans la
séquence ; elle constitue un mouvement de compréhension globale de l'écrit
au cours duquel l'élève sera mis en contact d'un type textuel pour observer
son
PSYCHOPEDAGOGIE
fonctionnement et identifier ses caractéristiques en utilisant la lecture
silencieuse comme moyen d'investigation (recherche) pour accéder au contenu
du texte (les moyens, les relevés, hypothèses de sens, etc. Le fonctionnement du texte :
Chaque type de texte a son propre fonctionnement :
Les caractéristiques du texte : par exemple, la description : les
relatives, les qualifiants les compléments de nom, etc. En utilisant la
lecture silencieuse qui est recommandée. Image du texte, hypothèses de
sens, vérification des hypothèses. Pourquoi lire ? comment lire ?
La finalité de l'écriture, c'est de construire le sens. Lire c'est donner
le sens à ce qui est écrit dans le texte : c'est comprendre. Les
professeurs montrent aux apprenants comment on négocie ? comment on peut
affirmer son droit d'interprétation tout en respectant la volonté du
lecteur ? Il s'agit donc pour l'enseignant d'installer chez l'élève une
compétence de lecteur, comme le dit Sophie Moirans : « capacité de trouver
dans un texte l'information que l'on recherche, - capacité d'interroger un
écrit et d'y repérer des réponses, - capacité de comprendre et
d'interpréter les documents d'une manière autonome ». On peut dire qu'un
élève sait lire à partir du mo