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1. Les études d'usages d'objets techniques. 2. La « logique de l'usage ». 3. .....
Latour est-il ici sérieux, ou s'agit-il ici d'un exercice littéraire destiné à .....
marginale du revenu une des variables principales de sa théorie de l'équilibre
général, ...... c'est-à-dire comme médiateur avec un même troisième terme : par
exemple ...

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[pic] [pic] Glossaire des Outils Economiques de l'Environnement
définitions et traductions anglais/français Version de travail
Rénate Husseini, Christian Brodhag*
Ce document donne la définition des principaux termes utilisés en économie
de l'environnement et dans la mise en ?uvre des outils économiques.
Le document débute par une discussion sur quelques termes majeurs : le
développement durable, la gouvernance, les principes des politiques de
l'environnement dont le principe pollueur/payeur et les outils économiques.
Ensuite dans la liste alphabétique des définitions on trouvera en premier
et en caractères gras le terme français que nous jugeons le plus approprié,
quelques synonymes entre parenthèses () et l'équivalent en anglais entre
crochets []. La plupart des définitions (en italiques) sont référencées
avec une priorité vers des sources de référence disponibles sur Internet ce
qui permet au lecteur de pouvoir approfondir ses recherches. Enfin deux
listes alphabétiques des termes français/anglais et anglais/français,
renvoient vers les définitions. Dans l'ensemble des textes les mots en gras
indiquent qu'il existe une définition.
Ceci est un document de travail. Comme certains choix sont imparfaits,
voire discutables, et que certains termes peuvent être soumis à des
controverses qui nous auraient échappé : le lecteur est encouragé à nous
faire part de ses commentaires*. Concepts clés 3
Glossaire et commentaires 13
Sigles et abréviations 35
Sources des définitions citées : 35
| |[pic] |
|Ce travail réalisé par l'Ecole des Mines / | |
|ARMINES | |
|diffusé par Agora 21 | |
|a reçu le soutien de la D4E : Direction des| |
|études | |
|économiques et de l'évaluation | |
|environnementale | |
|du Ministère de l'Aménagement du Territoire| |
|et de l'Environnement | |
tous droits réservés Agora 21 et ARMINES / Ecole des Mines de Saint-Etienne
* Nos coordonnées : courrier électronique agora21@agora21.org L'équipe
Christian Brodhag, Directeur de recherche, couriel : brodhag@emse.fr
Président de l'association "Agora 21".
Renate Husseini, Ingénieur EPA, couriel : husseini@emse.fr
Spécialiste de la recherche documentaire & des thésaurus.
Coordinatrice des projets.
Florent Breuil , Ingénieur Armines, couriel : fbreuil@emse.fr
Webmestre, Expertise environnement.
Pascal Formisyn, Chargé de Recherche, couriel : formisyn@emse.fr
Gestion des projets.
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Secrétariat Association Agora21 et
Ecole Nationale Supérieure des Mines de Saint-Etienne Courrier : 158 Cours Fauriel, 42023 Saint-Etienne Cédex
Adresse physique : rue Ponchardier, Espace Fauriel
Couriel : agora21@agora21.org
http://www.agora21.org Concepts clés
Le développement durable La Commission Brundtland, a défini le développement durable comme un "mode
de développement qui répond aux besoins du présent sans compromettre la
capacité des générations futures de répondre aux leurs"[1]. Cette
définition est suffisamment large pour avoir donné lieu à diverses
interprétations et pour avoir nourri de nombreuses polémiques. Le
développement durable reste attaché à la conférence de Rio qui prônait une
approche conjointe de l'environnement (des pays du Nord) et du
développement (des pays du Sud). Ce concept est proche de celui de
l'écodéveloppement.
Du fait de son contexte historique et politique international, le
développement durable est un compromis entre trois contradictions
fondamentales :
. compromis entre les intérêts des générations actuelles et celui des
générations futures, dans le contexte de l'équité intergénérationnelle
. compromis Nord/Sud entre les pays industrialisés et les pays en
développement
. compromis entre les besoins des êtres humains et la préservation des
écosystèmes (les habitats et les espèces).
Ce dernier problème renvoie à l'opposition entre durabilité forte ou
faible. Selon la conception de la durabilité faible, on n'accorde aux biens
naturels que la valeur des services qu'ils rendent, et non une valeur
d'existence. Il conviendrait donc seulement de remplacer le capital naturel
consommé par des éléments "fabriqués". La question est de savoir jusqu'à
quel point on peut substituer des patrimoines naturels par des patrimoines
économiques, financiers, technologiques ou de capacité. Ce débat partage
les partisans des deux thèses durabilité forte ou faible ? Les tenants de
la durabilité forte considèrent que certaines transformations globales
peuvent conduire à des irréversibilités graves, du fait que le système
naturel est instable. C'est pourquoi l'on doit préserver a priori certains
équilibres, au nom du principe de précaution, y compris pour des raisons
utilitaristes à long terme. Ce clivage recouvre en partie l'opposition
entre une vision du monde athropocentrique et utilitariste et une vision
plus eco-centrée. Le développement durable est sans doute le cadre qui
permet à ces visions de dialoguer.
Les textes de la Conférence de Rio considèrent que "les êtres humains sont
au centre des préoccupations relatives au développement durable. Ils ont
droit à une vie saine et productive en harmonie avec la nature".[2] Cette
vision a été déclinée dans les conférences internationales qui ont suivi.
La déclaration d'Istanbul pose ainsi la problématique "pour protéger
l'environnement mondial et améliorer la qualité de la vie dans les
établissements humains, nous nous engageons à respecter des modes durables
de production, de consommation, de transport et d'urbanisation, à prévenir
la pollution, à respecter la capacité des écosystèmes et à préserver les
chances des générations futures"[3]. On assiste à la déclinaison de ces
objectifs dans les droits international et national. " A Stockholm en 1972 et surtout au Sommet de la Terre qui s'est tenu à Rio
en 1992, l'accent a été mis sur la nécessité de prendre simultanément en
considération cinq dimensions du développement :
. La première est la plus importante : elle combine la pertinence sociale
et l'équité des solutions proposées puisque la finalité du développement
est toujours éthique et sociale.
. La seconde concerne la prudence écologique : les dernières décennies nous
ont appris que l'intervention anthropologique dans le fonctionnement de
notre planète et de la biosphère a pris une échelle qui porte en elle la
menace de conséquences lourdes et irréversibles. La survie de l'espèce
humaine est enjeu et par conséquent il n'est plus possible d'externaliser
les effets environnementaux de nos actions sans s'en préoccuper
aucunement.
. La troisième dimension vise l'efficacité économique qui n'est
qu'instrumentale, ce qui ne veut pas dire qu'elle n'est pas très
importante. Il s'agit cependant de mieux situer l'économique et de
mesurer son efficacité à l'aune des critères macro-sociaux et non
simplement rentabilité micro-économique. Un des objectifs principaux des
politiques publiques dans le cadre des économies mixtes est d'essayer de
rendre les décisions 'micro" aussi conformes que possible aux critères
macro-sociaux.
. Une quatrième dimension est d'ordre culturel. Les solutions proposées
doivent être culturellement acceptables, ce qui renvoie à un des
problèmes les plus difficiles pour le "développeur" - celui de proposer
le changement dans la continuité culturelle en évitant d'imposer des
modèles exogènes mais, en même temps, en refusant de s'enfermer dans le
traditionalisme immobile.
. Finalement, il y a la dimension de territorialité, la nécessité de
rechercher de nouveaux équilibres spatiaux, les mêmes activités humaines
ayant des impacts écologiques et sociaux différents selon leur
localisation. La planification socio-économique et l'aménagement du
territoire doivent être pensés conjointement.
L'approche connue sous le nom d'éco-développement essaie d'harmoniser ces
cinq critères. Ce n'est pas une doctrine, ce n'est pas une théorie au sens
strict du terme ; il s'agit d'une approche qui se veut opérationnelle."[4] Il y a aujourd'hui un relatif consensus sur les objectifs du développement
durable. L'OCDE par exemple considère que : "le développement durable
présente trois dimensions : économique, sociale et environnementale. Le
concept de durabilité est emprunté à la littérature scientifique, où il
caractérise la gestion d'une ressource naturelle d'une manière qui est
compatible avec la préservation de sa capacité de reproduction. Dans les
sciences sociales, le développement durable implique que l'on porte
l'attention sur des considérations plus générales q