Les dysphasies - Free

L'atteinte de la morphosyntaxe se manifeste dans les diverses composantes du
...... diversité des matériels, la variété des exercices et des « jeux », la multiplicité
.... famille sont capables de décoder les messages, si le langage se corrige mal.

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Psycholinguistique M. CADIOT
AUBRUN Séverine
BOURDON Laure L3-SDL
BROCHARD Hélène
SOMMAIRE
INTRODUCTION 5
RÉSUMÉ 6
I. Les troubles de la compétence linguistique 6
A. La morphosyntaxe 6 1. Un trouble de haut niveau, supramodal 6
a. La compréhension et l'expression 6
b. L'oral et l'écrit 6
c. En cas de bilinguisme 6
d. En langue des signes 6
2. Manifestations cliniques 7
a. Incompétence à manier les flexions adjectivales et verbales 7
b. Omission des petits mots fonctionnels 7
c. Difficultés avec l'ordre des mots 7
d. Difficultés avec les mots du lexique « construits » 8
3. Objectifs rééducatifs 8
a. Prise de conscience de la perte d'information et de l'ambiguïté
sémantique 8
b. L'amélioration de la structuration de la phrase 8
c. L'acquisition de l'écrit 8
d. La dyscalculie 9 B. L'accès au lexique 9 1. Le manque du mot 10
a. Le distinguer d'une simple méconnaissance 10
b. Tableau clinique 10
c. Axes rééducatifs 10
2. Persévérations lexicales 11
a. Symptômes 11
b. La rééducation 11 II. Les troubles de la compréhension auditivo-verbale 11
A. La compréhension du discours : le trouble de l'identification des
mots 11 1. Les symptômes caractéristiques 12
2. Les principes rééducatifs 12 B. Le trouble de discrimination phonologique 13 1. L'anamnèse 13
2. Le bilan 13
3. La rééducation 13 COMMENTAIRE 14
Les différents types de dysphasie 14
I. Les troubles de l'expression 14
A. Les troubles de programmation phonologique 14 1. Les troubles purs ou isolés 14
a. Les altérations phonologiques 14
b. L'examen 15
c. Le tableau clinique 15
2. Les troubles associés 15
3. La rééducation 15
a. L'oral 15
b. L'apprentissage de la lecture 15
c. La production écrite 16
d. Rééducation de l'oral à partir de la lecture 16 B. L'apraxie bucco-faciale (ABF) 16 1. L'examen 17
2. La rééducation 17 II. La dysphasie « phonologique-syntaxique » 17
A. La trilogie caractéristique 17 1. La réduction psycholinguistique 17
2. Le trouble de la morphosyntaxe 17
3. Le trouble de programmation phonologique 18 B. Les signes accompagnateurs, « facultatifs » 18
C. Le diagnostic différentiel 18 1. Avec la dysphasie phonologique 18
2. Avec le retard de langage 18 D. Les grands axes de la rééducation 19
Comment repérer les dysphasies ? 20
I. Un diagnostic par exclusion 20
II. Comment repérer ces troubles du langage chez l'enfant ? 20 1. Durant la petite enfance 20
2. Vers 18 mois 21
3. A 24 mois 21
4. A l'âge de 3 ans 21 III. Les troubles associés 21
Autres troubles du langage 22
I. Le bégaiement 22 1. Qu'est ce que c'est ? 22
2. Solution 22
3. Exemple 22 II. Aphasie 23 1. Qu'est ce que c'est ? 23
2. Solution 23
3. Exemple 23 III. Le retard de langage 24 1. Qu'est ce que c'est ? 24
2. Solution 24
3. Exemple 24 IV. Le retard de parole 25 1. Qu'est ce que c'est ? 25
2. Origines 25
3. Les signes 25
4. Solutions 26 V. Syndrome de Landau Kleffner 26 1. Qu'est ce que c'est ? 26
2. Solution 26
3. Traitements 27 BIBLIOGRAPHIE 28
CONCLUSION 29
ANNEXE 30 INTRODUCTION Nous avons choisi de nous intéresser aux dysphasies. Pour cela, nous nous
sommes appuyées sur le premier chapitre d'un livre de Michèle MAZEAU,
Dysphasies, troubles mnésiques, syndrome frontal chez l'enfant, publié en
2OO4 aux éditions Masson (collection orthophonie). Dans un premier temps, nous définirons le terme dysphasie, puis nous
ferons un résumé du texte. Nous nous intéresserons ensuite, dans notre
commentaire, aux différents types de dysphasies, à leur repérage, et aux
autres troubles du langage.
Définition de la dysphasie La dysphasie est un trouble spécifique de l'apprentissage du langage. « La dysphasie se définit par l'existence d'un déficit durable des
performances verbales, significatif en regard des normes établies pour
l'âge. Cette condition n'est pas liée à un déficit auditif, à une
malformation des organes phonatoires, à une insuffisance intellectuelle, à
une lésion cérébrale acquise au cours de l'enfance, à un trouble
envahissant du développement, à une carence grave affective ou éducative »
(Ed. De Boeck Paris, "L'enfant dysphasique", Ch.-L. Gérard, p. 12.) « La dysphasie est une anomalie du développement du langage en lien avec un
dysfonctionnement des structures cérébrales spécifiquement mises en jeu
lors du traitement de l'information langagière » (Ed. Masson
Paris,"Dysphasies, troubles mnésiques et syndrome frontal chez l'enfants",
M. Mazeau, p. 20.). L'enfant dysphasique ne développe pas son langage de façon normale. Si un
retard se comble (au moins partiellement), une dysphasie persiste car c'est
un trouble structurel. Cela ne signifie pas que les difficultés langagières
seront immuables : une évolution favorable est souvent la règle, mais le
langage de l'enfant gardera généralement, à des degrés variables, la marque
du trouble initial, occasionnant plus ou moins de gêne. La dysphasie peut être plus ou moins sévère et se présenter sous des formes
diverses : paroles indistinctes, expressions télégraphiques ou par mots
isolés, trouble de la syntaxe (structuration des phrases), manque du mot,
difficultés dans la structuration du discours, compréhension partielle du
langage oral. Il n'y a pas une dysphasie mais des dysphasies. On s'entend toutefois pour
reconnaître trois profils de déficits, un premier caractérisé par une
atteinte prédominante de l'expression (dysphasies expressives), un deuxième
par une atteinte de la compréhension (dysphasies réceptives) et le dernier
correspondant à une atteinte mixte.
RÉSUMÉ Les dysphasies peuvent être à l'origine de troubles de la compétence
linguistique ainsi que de troubles de la compréhension et du décodage des
mots langagiers.
Les troubles de la compétence linguistique
1 La morphosyntaxe
1 Un trouble de haut niveau, supramodal De récents modèles visant à rendre compte du traitement de phrases et de
discours ont montré l'existence d'un « analyseur syntaxique centre supra
(ou a-) modal ». Son atteinte, son insuffisance ou son dysfonctionnement
expliquent que la pathologie au niveau supramodal touche à la fois
compréhension et expression, oral et écrit, ou encore langue maternelle et
langue seconde chez les bilingues.
1 La compréhension et l'expression Le trouble expressif est toujours beaucoup plus marqué que le trouble de la
compréhension qui peut même passer inaperçu. Deux interprétations sont possibles :
. soit il s'agit de deux sous modules distincts de l'analyseur syntaxique
dont l'un serait plus atteint que l'autre
. soit cela est dû à l'existence de contraintes liées à l'évocation et la
construction par le sujet de l'organisation syntaxique touchant
l'expression seulement, ce qui entraîne des répercussions d'intensité
différente selon la nature de la tâche.
2 L'oral et l'écrit Des exigences plus importantes du système écrit en matière syntaxique
expliquent que l'écrit est plus touché que l'oral. Quand l'analyseur
syntaxique est en cause, il est possible de prévoir des difficultés pour le
langage écrit. Les difficultés à l'écrit ne sont pas perçues comme une conséquence des
problèmes constatés à l'oral. Ce dernier n'est pas la base indispensable de
l'écrit.
3 En cas de bilinguisme Quand un enfant est dysphasique, toutes les langues qu'il parle sont
touchées. Les désordres sont souvent plus sévères dans la langue seconde
mais peuvent toucher la langue maternelle de façon plus évidente dans le
cas où celle-ci est moins parlée que l'autre pour diverses raisons.
4 En langue des signes L'expression est, là encore, plus touchée par les difficultés syntaxiques
que la compréhension. À l'écrit, les mêmes types d'erreurs sont produits
par les malentendants que par les entendants. L'atteinte de la morphosyntaxe se manifeste dans les diverses composantes
du langage. Cette « diffusion » marque l'atteinte des compétences
linguistiques morphosyntaxiques au niveau central. Langage oral et écrit doivent être rééduqués en même temps sauf si l'on
renonce à l'écrit et que l'on préfère se concentrer sur l'oral, sur le
communicationnel en raison de troubles très importants. Quand la pathologie langagière peut être rapprochée à un trouble central
des compétences linguistiques, il ne faut pas recourir à la langue des
signes chez l'enfant entendant pour pallier les problèmes car il
rencontrera avec ce type de langage les mêmes problèmes qu'avec le langage
parlé ou écrit.
2 Manifestations cliniques
1 Incompétence à manier les flexions adjectivales et verbales C'est la manifestation clinique la plus évidente. - En compréhension : l'individu dysphasique n'arrive pa